Ménopause

Ménopause : le deuxième printemps de la femme

J’ai eu envie d’écrire cet article suite à un échange sur la ménopause avec Florence Hubin, journaliste pour le journal Le Parisien et mettre en lumière les aspects positifs de cette étape de vie.

La ménopause est une transition naturelle dans la vie de chaque femme, marquant la fin de la fertilité et le début d’une nouvelle phase. Malheureusement, elle est souvent perçue à tort comme une maladie, notamment dans les médias et le monde médical, en raison des inconforts physiques qui peuvent l’accompagner. De plus, la ménopause est souvent associée à l’image de la vieillesse, ce qui renforce les stigmates autour de cette étape naturelle.

En dépit de son importance, il y a un manque significatif de transmission d’informations sur la ménopause, tant au sein des familles que dans la société en général. Cet article vise à changer cette perspective en offrant une vision positive de la ménopause et en fournissant des outils et des conseils pour mieux vivre cette période de transition. En abordant la ménopause sous un angle positif, j’espère aider chaque femme à redéfinir sa féminité et à embrasser cette nouvelle phase de sa vie avec confiance et sérénité.

Selon un rapport sénatorial, on estime que chaque année en France, 500 000 femmes commencent à entrer en ménopause. 14 millions de françaises sont actuellement ménopausées.

Comprendre la ménopause

La ménopause est un processus naturel qui marque la fin des cycles menstruels et de la fertilité chez les femmes. Sur le plan médical, elle est définie comme le moment où une femme cesse d’avoir ses règles de manière définitive, généralement vers l’âge moyen de 51 ans en occident. Ce changement hormonal est principalement causé par la diminution des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, deux hormones clés régulant le cycle menstruel et la reproduction.

Les symptômes courants de la ménopause sont des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil, des sautes d’humeur, une sécheresse vaginale, ainsi que des changements physiques comme la perte de densité osseuse. Ces manifestations peuvent varier en intensité et en durée d’une femme à l’autre, influencées par des facteurs tels que la génétique, le mode de vie et la santé globale.

Une compréhension claire de ces aspects médicaux est essentielle pour naviguer avec succès à travers cette phase de transition naturelle dans la vie d’une femme.

Ménopause

Perception et tabous

1. Perception dans différentes cultures

En Occident, la ménopause est souvent perçue négativement, associée à des symptômes désagréables et à la perte de jeunesse. Cependant, un mouvement émerge pour la redéfinir positivement, comme une période de liberté et de renouveau.

En Asie, notamment au Japon, la ménopause est vue de manière plus positive. L’alimentation riche en phytoestrogènes, comme le soja, aide à atténuer les symptômes. Elle est perçue comme une transition naturelle plutôt qu’un problème médical.

En Afrique, les perceptions varient. Certaines cultures respectent les femmes ménopausées pour leur sagesse, tandis que d’autres peuvent être influencées par des mythes et des malentendus. Le respect pour l’âge offre souvent un cadre positif.

2. Raisons des tabous

La ménopause est souvent liée à la vieillesse, un sujet tabou dans des sociétés valorisant la jeunesse, créant un silence autour de cette transition naturelle.

Le manque d’éducation sur la ménopause engendre des peurs et des malentendus, renforçant les tabous. L’absence de discussions ouvertes dans les médias et l’éducation aggrave ce problème. Personnellement, je n’ai eu aucune transmission de ma lignée des femmes à ce sujet.

Dans certaines cultures, parler de la santé reproductive féminine est encore considéré comme inapproprié. Cette stigmatisation rend difficile l’ouverture de dialogues sur la ménopause.

Les stéréotypes valorisent la fertilité et la jeunesse des femmes, marginalisant celles en ménopause. Ces stéréotypes renforcent l’idée que la ménopause est un déclin, empêchant les femmes de parler ouvertement de leur expérience.

Ménopause

La ménopause : un nouveau commencement

1. Redéfinir la féminité

La ménopause, souvent perçue négativement, peut en réalité être une période de redéfinition et de croissance personnelle. C’est une opportunité pour les femmes de reconsidérer leur identité et de se libérer des stéréotypes associés à la jeunesse et à la fertilité.

Adopter une vision positive de la ménopause permet de se concentrer sur les aspects bénéfiques de cette transition. Cette période peut être vue comme une libération des cycles menstruels et des contraintes liées à la fertilité, ouvrant la voie à une nouvelle forme de féminité, basée sur l’expérience, la sagesse et la sérénité.

De nombreuses femmes partagent des récits inspirants de redécouverte personnelle après la ménopause. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis partie en Laponie avec mon fils, j’ai repris mes études en relation d’aide (accompagnement psychologique) pour préparer une reconversion professionnelle et démarrer un projet entrepreneurial. La ménopause peut être le début d’une nouvelle aventure, remplie de possibilités et de satisfactions personnelles même si je ne l’ai pas perçue de cette façon au moment où c’est arrivé ! J’ai conscientisé ce cheminement quelques années après.

2. Opportunités et libertés nouvelles

La fin du cycle menstruel apporte une série de libertés et de conforts que nous, les femmes, pouvons apprécier pleinement.

La cessation des règles signifie la fin des inconforts mensuels tels que les crampes, les saignements et les fluctuations hormonales. Cela apporte une nouvelle forme de confort et de liberté, permettant aux femmes de se concentrer sur d’autres aspects de leur vie sans cette récurrence.

La ménopause peut également être une période de renouveau, tant personnel que professionnel. Libérées des pressions liées à la reproduction, les femmes peuvent réévaluer leurs aspirations et objectifs. Beaucoup trouvent cette période propice à la réinvention professionnelle, en se lançant dans de nouvelles carrières ou en approfondissant des intérêts longtemps négligés.

Avec les enfants souvent plus indépendants et une carrière souvent stabilisée, les femmes ménopausées disposent de plus de temps pour elles-mêmes. C’est une occasion idéale pour explorer de nouvelles passions et activités. Que ce soit l’apprentissage d’un instrument de musique, la pratique d’un sport, l’engagement dans le bénévolat ou l’expérimentation de nouvelles formes d’art, les possibilités sont infinies.

En redéfinissant la ménopause comme un second printemps, les femmes peuvent embrasser cette phase avec optimisme et confiance. C’est une période de transformation et de croissance, marquée par la liberté de choix et l’opportunité de vivre pleinement chaque moment.

Ménopause

Gérer la ménopause au quotidien

1. Conseils pratiques pour mieux vivre la ménopause

Adopter une alimentation équilibrée est essentiel pour gérer les symptômes de la ménopause. Consommer des aliments riches en calcium et en vitamine D aide à maintenir la santé des os, tandis que les phytoestrogènes présents dans le soja peuvent aider à atténuer les bouffées de chaleur. Il est également important de limiter la consommation de caféine, d’alcool et d’aliments épicés, qui peuvent exacerber les symptômes. Parallèlement, l’exercice physique régulier contribue à maintenir un poids santé, à réduire le stress et à améliorer l’humeur. Des activités comme la marche, le yoga et la natation sont particulièrement bénéfiques. L’idéal est de pratiquer une activité sportive au moins 4 fois par semaine.

La gestion du stress est essentiel pendant la ménopause. Des techniques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga peuvent aider à réduire l’anxiété et à améliorer le bien-être général. Prendre du temps pour soi, pratiquer des activités relaxantes et passer du temps avec des proches sont également des moyens efficaces de gérer le stress.

Les troubles du sommeil sont courants pendant la ménopause. Pour améliorer la qualité du sommeil, il est recommandé de maintenir une routine de coucher régulière, de créer un environnement de sommeil confortable et de limiter l’exposition aux écrans avant de dormir. Des techniques de relaxation avant le coucher, comme la lecture ou un bain chaud, peuvent également favoriser un meilleur sommeil.

2. Soins médicaux et alternatives naturelles

Les traitements hormonaux substitutifs (THS) peuvent être efficaces pour atténuer les symptômes sévères de la ménopause en rétablissant les niveaux d’hormones. Cependant, ils ne conviennent pas à toutes les femmes et doivent être discutés avec un professionnel de santé. D’autres alternatives médicales, comme les médicaments non hormonaux, peuvent également aider à gérer certains symptômes.

De nombreuses femmes se tournent vers des remèdes naturels et des médecines douces pour soulager les symptômes de la ménopause. Les plantes comme le trèfle rouge, le ginseng et l’actée à grappes noires sont couramment utilisées. Les pratiques comme l’acupuncture et l’homéopathie peuvent également offrir un soulagement. Il est important de consulter un professionnel avant d’entreprendre tout traitement naturel pour s’assurer de sa sécurité et de son efficacité.

Il est essentiel de consulter régulièrement un professionnel de santé pour discuter des symptômes de la ménopause et des options de traitement. Un médecin peut aider à personnaliser les soins en fonction des besoins individuels et à surveiller la santé générale, notamment les risques accrus de maladies cardiovasculaires et d’ostéoporose après la ménopause.

MénopauseLes étapes de la ménopause

1. Périménopause

La périménopause est la phase de transition qui précède la ménopause. Elle peut commencer plusieurs années avant la cessation définitive des menstruations. Pendant cette période, les niveaux d’œstrogènes et de progestérone commencent à fluctuer de manière imprévisible, entraînant divers symptômes. Parmi les plus courants, on trouve les irrégularités menstruelles, les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les troubles du sommeil, les sautes d’humeur et la sécheresse vaginale.

2. Ménopause

La ménopause est définie comme le moment où une femme n’a pas eu de menstruations pendant 12 mois consécutifs. Cela se produit généralement autour de l’âge de 51 ans, mais peut varier. Les principaux symptômes durant cette phase incluent la poursuite des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil, une diminution de la libido et des changements d’humeur. La densité osseuse peut également commencer à diminuer, augmentant le risque d’ostéoporose.

3. Postménopause

La postménopause commence après la ménopause et dure le reste de la vie. Durant cette phase, les symptômes de la ménopause peuvent persister, mais ils tendent à s’atténuer avec le temps. Cependant, les risques pour la santé, tels que les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose, augmentent en raison de la baisse prolongée des niveaux d’œstrogènes. Il est essentiel de se concentrer sur une alimentation saine, l’exercice régulier et des contrôles médicaux réguliers pour gérer ces risques. C’est une période pour se concentrer sur la santé et le bien-être global.

En résumé, la ménopause est une étape naturelle et inévitable dans la vie de chaque femme, marquée par des changements physiques et émotionnels significatifs. Nous avons exploré les différentes phases de la ménopause, de la périménopause à la postménopause, en mettant en lumière les défis et les opportunités qu’elles offrent.

Il est essentiel de voir la ménopause comme une phase positive et enrichissante, permettant aux femmes de redéfinir leur féminité et d’explorer de nouvelles aventures dans leur vie personnelle et professionnelle. Pour en savoir plus sur la façon dont vous pouvez naviguer avec confiance à travers la ménopause, je vous invite à consulter mon accompagnement “De l’Ombre à la Lumière pour vous aider à mieux vivre cette étape de vie. La ménopause est une période de croissance, de renouveau et de réalisation de soi pour toutes les femmes.


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Le check-up fertilité : pourquoi c'est une solution incomplète pour relancer la natalité en France

Le Président Emmanuel Macron a annoncé le 08 mai 2024, plusieurs mesures visant à améliorer la fertilité en France, notamment le lancement d’un « check-up fertilité » dès l’âge de 20 ans. Lors de son interview accordée au magazine Elle, il a souligné que « le taux de fécondité est de 1,8 et le taux de désir d’enfant s’établit à 2,3 ». Si cette initiative part d’une bonne intention, elle soulève de nombreuses questions sur son efficacité réelle et ses implications pour les jeunes adultes. En tant que facilitatrice en transition du féminin, je souhaite partager mon avis sur cette proposition et explorer les véritables enjeux derrière la baisse de la natalité en France.

Les vraies raisons de la baisse de la natalité

Selon moi et après avoir écouté des gynécologues qui se sont exprimés sur ce sujet, la baisse de la natalité en France ne peut être attribuée uniquement à des problèmes de fertilité. En réalité, plusieurs facteurs sociétaux et économiques jouent un rôle essentiel :

  • Les français veulent moins d’enfants
    • À l’instar de nos voisins européens, de nombreux Français choisissent d’avoir moins d’enfants, voire pas du tout. Les aspirations personnelles et les modes de vie évoluent, influençant ainsi les décisions de parentalité.
  • Pessimisme et incertitudes
    • Beaucoup de gens sont pessimistes quant à l’avenir et se demandent quel monde ils laisseront à leurs enfants. Les préoccupations environnementales et sociales rendent certains réticents à fonder une famille.
  • Difficultés financières
    • Le coût de la vie et les difficultés à obtenir des services de garde d’enfants abordables sont des obstacles majeurs. Pour certains couples, le coût de la garde d’un enfant peut être aussi élevé que le salaire d’un des deux parents, rendant la décision d’avoir des enfants financièrement difficile.

L’inutilité potentielle du check-up fertilité

Le « check-up fertilité » proposé à 20 ans, incluant des tests comme le spermogramme et l’évaluation de la réserve ovarienne (AMH et comptage des follicules), semble attrayant à première vue. Cependant, cette initiative présente plusieurs limites :

  1. Prédiction de la fertilité
    • Actuellement, il est impossible de prédire avec précision la fertilité future d’un homme ou d’une femme. Les tests proposés sont utiles pour diagnostiquer l’infertilité, mais ne permettent pas de prédire les chances de concevoir spontanément. Comme le souligne Emmanuel Macron, l’objectif est d’« établir un bilan complet », mais cela peut ne pas fournir les informations utiles attendues.
  2. Stress et anxiété
    • Recevoir un bilan de fertilité à un jeune âge pourrait générer du stress et de l’angoisse sans fournir de solutions concrètes. Les résultats peuvent être mal interprétés et causer des inquiétudes inutiles.
  3. Accès aux soins
    • Le manque de ressources pour prendre en charge les couples infertiles. Les délais d’attente pour accéder aux centres de PMA sont déjà très longs, atteignant parfois plusieurs mois, voire plusieurs années. Emmanuel Macron a indiqué son intention d’« ouvrir aux centres privés l’autoconservation ovocytaire » pour réduire ces délais.
  4. Fausse promesse de la préservation ovocytaire ?
    • “Faire croire aux femmes que la préservation ovocytaire leur permettra de concevoir à l’âge qu’elles souhaitent est une promesse médicalement incertaine. Ce parcours est souvent difficile et ne garantit pas le succès” indique @mon.gyneco sur Instagram. « Nous allons organiser des campagnes en faveur de l’autoconservation d’ovocytes pour les femmes qui veulent avoir des enfants plus tard », a déclaré Macron, mais cette solution ne doit pas être perçue comme une garantie.

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Une véritable politique familiale

Pour répondre efficacement aux défis liés à la fertilité et à la baisse de la natalité, il est essentiel d’adopter une approche globale et bien informée :

  1. Consultation d’information
    • Proposer une consultation d’information entre 18 et 25 ans pour éduquer les jeunes sur les cycles menstruels, la fertilité et les facteurs qui peuvent l’affecter. Cette démarche permettrait aux jeunes adultes de mieux comprendre leur corps et de prendre des décisions éclairées.
  2. Soutien aux couples infertiles
    • Augmenter les moyens alloués à la prise en charge des couples infertiles. Réduire les délais d’attente et améliorer l’accès aux traitements de PMA sont des priorités cruciales.
  3. Préservation ovocytaire
    • Sensibiliser les femmes aux réalités de la préservation ovocytaire. Bien que cette technique offre des possibilités, elle ne garantit pas une grossesse future et le processus peut être difficile.

« Toute femme doit disposer librement de son corps »

Les annonces d’Emmanuel Macron concernant la fertilité et la PMA sont une étape cruciale vers une meilleure prise en charge de la santé reproductive des femmes en France. « Toute femme doit disposer librement de son corps », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de respecter les choix individuels tout en encourageant une politique familiale proactive. En tant que facilitatrice en transition du féminin, je salue ces initiatives tout en appelant à une mise en œuvre rigoureuse et à des efforts supplémentaires pour soutenir les femmes dans leur parcours vers la maternité.  Chaque femme devrait avoir la liberté de choisir quand et comment elle souhaite devenir mère, sans être limitée par des obstacles biologiques ou financiers.

Des ressources complémentaires  :

 

 

 

 

 

 

 

 

 


RITMO - Psychothérapie à Courbevoie

Découvrez la méthode RITMO® pour libérer les chocs émotionnels

Découvrez le RITMO® pour libérer les chocs émotionnels

Les chocs émotionnels et les traumatismes peuvent laisser des cicatrices profondes qui impactent notre bien-être quotidien et notre qualité de vie. Heureusement, des approches thérapeutiques innovantes comme la méthode RITMO® offrent des solutions efficaces pour traiter ces blessures invisibles. La méthode RITMO, ou Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires, est une technique développée pour aider les individus à surmonter leurs souvenirs traumatiques et à retrouver un équilibre émotionnel.

Dans cet article, nous allons explorer en profondeur la méthode RITMO®, en commençant par son histoire et ses origines. Nous découvrirons ensuite les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique et les motifs qui peuvent amener une personne à suivre une séance de RITMO. Nous décrirons également comment se déroule une séance typique avec moi, pour vous donner une idée claire du processus et des bénéfices potentiels.

Que vous cherchiez à comprendre cette méthode pour vous-même ou pour un proche, cet article vous fournira des informations précieuses sur la manière dont la méthode RITMO peut aider à libérer les chocs émotionnels et à améliorer votre bien-être.

RITMO

Histoire et origine du RITMO®

La méthode RITMO®, abréviation de “Retraitement de l’Information Traumatiques par des Mouvements Oculaires”, trouve ses racines dans le développement de l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Retreatment) par Francine Shapiro, psychologue américaine, au milieu des années 80. Cette méthode révolutionnaire a été initialement testée avec succès sur les vétérans traumatisés de la guerre du Vietnam, avant d’être introduite en France par David Servan-Schreiber.

Les personnes traumatisées vivent souvent avec un fardeau émotionnel considérable, marqué par des angoisses, des flashbacks, des cauchemars, et d’autres symptômes post-traumatiques, même des années après l’événement traumatisant. L’EMDR a été réservée en France aux professionnels de la santé, formés spécifiquement pour l’utiliser.

Cependant, parallèlement à cette approche, de plus en plus de professionnels de la relation d’aide, comme moi, ont cherché des moyens efficaces pour aider leurs clients à surmonter les traumatismes, en combinant différentes approches thérapeutiques telles que l’hypnose, la gestalt, ou l’analyse transactionnelle.

C’est dans ce contexte que Lili Ruggieri, désireuse d’offrir une méthode efficace et accessible pour traiter les souvenirs traumatiques et les chocs émotionnels, a développé depuis 2006 une technique particulière qui allie l’hypnose et les mouvements oculaires de l’EMDR : le RITMO, Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires.

La méthode RITMO utilise la stimulation bilatérale – visuelle, auditive ou corporelle – pendant que le sujet se remémore l’événement à retraiter. Ce processus vise à activer les zones du cerveau impliquées dans le traitement de l’information traumatique, permettant ainsi de la “digérer” et de la séparer de l’émotion associée. Cette approche conduit à une perception modifiée de l’événement et à son intégration, favorisant ainsi le dépassement du trauma.

Le RITMO s’avère efficace pour traiter un large éventail de problématiques, allant des événements uniques tels que les accidents ou les agressions, aux blocages émotionnels, aux peurs, et même à l’amélioration des compétences dans des domaines spécifiques. Bien que le RITMO soit souvent une thérapie brève, nécessitant une à quelques séances dans la plupart des cas, il peut également être utile dans l’accompagnement des traumatismes complexes, en collaboration avec un professionnel compétent.

Fondée sur la capacité naturelle d’auto-guérison du cerveau, la méthode RITMO offre un chemin vers la résolution intérieure et le dépassement des traumatismes. Lili Ruggieri utilise RITMO dans sa pratique quotidienne et forme également d’autres professionnels de la relation d’aide à cette technique.

RITMO

Comprendre la méthode RITMO®

La méthode RITMO repose sur des principes fondamentaux visant la désensibilisation et le retraitement des souvenirs traumatiques à travers l’utilisation de mouvements oculaires. Inspirée par des approches thérapeutiques similaires telles que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Retreatment), le RITMO s’appuie sur la stimulation bilatérale pour faciliter la transformation des souvenirs douloureux.

Principes de base : désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires

Au cœur de la méthode RITMO®, se trouve la notion de désensibilisation et de retraitement des souvenirs traumatiques. En utilisant des mouvements oculaires ou d’autres formes de stimulation bilatérale, le thérapeute guide le patient à revisiter l’événement traumatique tout en activant différentes zones du cerveau. Ce processus permet au patient de revisiter l’événement avec un certain détachement émotionnel, ce qui facilite le retraitement de l’information traumatique et sa réintégration dans la mémoire de manière moins perturbante.

Comparaison avec d’autres approches thérapeutiques similaires, comme l’EMDR

Bien que le RITMO® partage des similitudes avec d’autres approches thérapeutiques telles que l’EMDR, il se distingue par certains aspects. Tout comme l’EMDR, le RITMO® utilise la stimulation bilatérale pour faciliter le retraitement des souvenirs traumatiques. Cependant, le RITMO® intègre également des techniques d’hypnose, ce qui peut enrichir le processus thérapeutique en permettant un accès plus direct à l’inconscient et en facilitant la résolution des blocages émotionnels profonds.

En comparaison avec l’EMDR, le RITMO® peut offrir une approche plus holistique en intégrant différentes méthodes thérapeutiques, ce qui peut s’avérer bénéfique pour certains patients. Cependant, chaque approche thérapeutique a ses propres avantages et limitations, et le choix entre l’EMDR et le RITMO® dépendra des besoins spécifiques du patient ainsi que des compétences et de l’expérience du thérapeute.

RITMO

Les motifs de consultation d’une séance RITMO®

De multiples raisons peuvent inciter une personne à envisager une séance de RITMO®. Voici quelques-uns des motifs courants pour lesquels les personnes peuvent choisir de suivre une séance de RITMO® :

1. Traumatismes et chocs émotionnels : Les événements traumatisants, tels que les accidents, les agressions, ou les pertes soudaines,  peuvent laisser des cicatrices émotionnelles profondes. La méthode RITMO®, offre une approche thérapeutique spécifique pour traiter ces traumatismes et permettre au patient de surmonter les obstacles émotionnels associés.

2. Symptômes post-traumatiques : Les personnes confrontées à des traumatismes peuvent éprouver une gamme de symptômes post-traumatiques débilitants, tels que des flashbacks, une anxiété intense, des cauchemars récurrents, et une hyper-réactivité émotionnelle. Une séance de RITMO vise à désensibiliser et à retraiter ces souvenirs traumatiques, aidant ainsi à atténuer ces symptômes et à restaurer le bien-être émotionnel de l’individu.

3. Stress, phobies, et autres troubles émotionnels : Outre les traumatismes spécifiques, de nombreux autres troubles émotionnels peuvent bénéficier de la méthode RITMO®. Le stress chronique, les phobies, et d’autres troubles anxieux peuvent souvent être enracinés dans des expériences passées ou des souvenirs traumatiques non résolus. Le RITMO® offre une approche holistique pour aborder ces troubles, en traitant les sources sous-jacentes de détresse émotionnelle et en favorisant la guérison profonde.

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Comment se passe une séance RITMO® avec moi 

Voici comment se déroule une séance RITMO® typique avec moi :

  1. Évaluation et établissement des objectifs thérapeutiques : Dans un premier temps, je vous pose des questions approfondies afin de mieux comprendre votre histoire personnelle et les défis auxquels vous êtes confrontés. Nous identifions ensemble les comportements dysfonctionnels, les éléments déclencheurs, les symptômes, ainsi que les souvenirs essentiels à traiter. Nous évaluons également votre situation actuelle et examinons les éventuels facteurs externes qui pourraient influencer le processus thérapeutique, tels que la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.
  2. Stabilisation et préparation de l’individu : Je veille à créer un environnement thérapeutique sûr et accueillant, où vous vous sentez à l’aise pour explorer vos émotions et vos souvenirs. Si nécessaire, nous prenons quelques instants pour pratiquer des techniques de relaxation ou pour imaginer un lieu ressource qui vous permettra de vous détendre davantage.
  3. Activation du réseau de souvenirs : Nous explorons ensemble les souvenirs traumatisants qui vous affectent et identifions les pensées négatives et les émotions associées à ces souvenirs. Nous évaluons également l’intensité de ces émotions sur une échelle de 0 à 10 et identifions la localisation physique de ces sensations dans votre corps. Enfin, nous identifions ensemble des pensées positives qui seront utilisées lors de la phase de retraitement de l’information.
  4. Sensibilisation et retraitement des souvenirs traumatisants : J’utilise alors les mouvements oculaires ou d’autres formes de stimulation bilatérale pendant que vous vous concentrez sur le souvenir douloureux. Nous faisons des pauses régulières pour que vous puissiez exprimer vos ressentis, raconter votre expérience et réévaluer votre niveau de stress. Cette séquence est répétée plusieurs fois jusqu’à ce que vous constatiez une diminution satisfaisante de votre émotion. Parfois, une désensibilisation peut se produire en quelques séances seulement, voire même en une seule. La phase de retraitement ne se limite pas aux émotions, mais s’intéresse également aux cognitions ou croyances négatives liées au traumatisme.
  5. Réévaluation et intégration : Enfin, nous passons en revue les progrès réalisés au cours de la séance et intégrons les changements positifs dans votre perception et votre compréhension de l’événement traumatique. Nous terminons la séance en établissant des objectifs pour les séances suivantes, si nécessaire.

En suivant ce processus, je vous aide à retrouver un équilibre émotionnel. La séance est d’une durée de 1H30 pour un adulte.

Les séances RITMO s’adressent également aux touts petits même avec peu de mots et une durée plus adaptée, aux enfants et aux adolescents.  Les expériences traumatiques ayant eu lieu avant l’âge de 3 ans peuvent être retraitées avec succès. (O’Shéa, 2009; Dellucci 2012). En ce qui me concerne, je travaille uniquement avec les adultes pour le moment.

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Les bénéfices de la méthode RITMO®

La méthode RITMO® offre une approche thérapeutique efficace et holistique pour traiter une variété de problématiques émotionnelles et psychologiques. Voici quelques-uns des principaux bénéfices associés à cette méthode innovante :

1. Soulagement des symptômes post-traumatiques : Pour les personnes confrontées à des traumatismes passés, les symptômes post-traumatiques tels que les flashbacks, l’anxiété, les cauchemars et l’hypervigilance peuvent être extrêmement perturbants. La méthode RITMO® vise à désensibiliser et à retraiter les souvenirs traumatiques, permettant ainsi de réduire ces symptômes et d’améliorer la qualité de vie de l’individu.

2. Réduction du stress et de l’anxiété : En facilitant la désensibilisation des souvenirs traumatisants, le RITMO peut aider à réduire le niveau de stress et d’anxiété chez les individus. En travaillant sur les pensées négatives associées aux événements traumatiques, cette méthode permet de libérer les tensions émotionnelles et de favoriser un sentiment de calme et de bien-être.

3. Amélioration de l’estime de soi et de la confiance en soi : Les traumatismes passés peuvent souvent avoir un impact significatif sur l’estime de soi et la confiance en soi d’une personne. En traitant les souvenirs douloureux et en favorisant une meilleure compréhension de soi, le RITMO peut contribuer à renforcer l’estime de soi et à restaurer la confiance en ses capacités personnelles.

4. Gestion des émotions et des comportements : En travaillant sur les souvenirs traumatiques et les pensées négatives qui y sont associées, le RITMO permet aux individus de mieux comprendre et de gérer leurs émotions. Cette méthode aide également à identifier et à modifier les schémas de pensée et de comportement dysfonctionnels, favorisant ainsi des réponses plus adaptées et constructives aux défis de la vie quotidienne.

5. Promotion du bien-être émotionnel et de la résilience : En favorisant la résolution des traumatismes passés et en renforçant les ressources internes de l’individu, le RITMO contribue à promouvoir un état de bien-être émotionnel durable. En développant une plus grande résilience face aux difficultés de la vie, les personnes sont mieux équipées pour faire face aux défis futurs.

RITMO

En résumé, le RITMO est une technique efficace pour surmonter les évènements traumatiques et retrouver un équilibre émotionnel. Si vous souhaitez explorer cette approche thérapeutique et bénéficier de ses nombreux avantages, je vous invite à réserver une séance avec moi dès aujourd’hui : Je prends RDV en ligne. 

Et pour approfondir le sujet, je vous recommande ces ressources complémentaires :


Sandra-Guillemin-differences-entre-psychiatre-psychologue-psychothérapeute-et-psychopraticien

Comprendre les différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticien

Vous souhaitez consulter un professionnel de la santé mentale mais vous vous sentez perdu face à la complexité du choix entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticien ?

La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global, et il est crucial de consulter le bon professionnel pour obtenir l’aide nécessaire. Cependant, beaucoup de personnes se sentent perdues face à la diversité des titres et des rôles des différents professionnels de la santé mentale. Dans cet article, je clarifie les différences entre un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute et un psychopraticien. En tant que psychopraticienne, il me semble fondamental de vous aider à comprendre ces distinctions pour choisir le bon professionnel de la santé mentale en fonction de vos besoins. Ces informations ne sont pas exhaustives, mais elles vous permettront d’y voir plus clair.

Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas ici d’évaluer l’efficacité de chaque professionnel de la santé mentale, mais simplement de différencier les titres. Ce n’est pas parce qu’un thérapeute possède un diplôme reconnu par l’État qu’il obtient nécessairement de bons résultats avec ses patients. Il est donc important de prendre le temps de choisir son thérapeute et de bien vérifier les compétences de celui qui va s’occuper de votre psychisme.

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Crédit photo : Pexels

Qu’est-ce qu’un psychiatre ?

Les psychiatres sont des médecins spécialisés en santé mentale. Ils diagnostiquent, traitent et aident à prévenir les troubles mentaux graves. Contrairement à d’autres professionnels de la santé mentale, les psychiatres peuvent prescrire des médicaments. Les séances sont remboursées par la sécurité sociale.

Pour devenir psychiatre, c’est 10 ans d’études médicales au minimum pour obtenir le diplôme d’état de docteur en médecine, spécialisé en psychiatrie.  Les psychiatres interviennent principalement dans le traitement des troubles mentaux graves comme la schizophrénie, les troubles bipolaires, et la dépression majeure. Ils travaillent souvent en milieu hospitalier ou en cabinet privé.

En plus de leurs compétences médicales, les psychiatres peuvent également offrir des thérapies par la parole, bien qu’ils se concentrent souvent sur des interventions médicales. Leur double compétence en médecine et en santé mentale les rend indispensables dans le traitement des troubles mentaux graves.

Le rôle d’un psychologue

Les psychologues sont des professionnels de la santé mentale spécialisés dans l’évaluation et la thérapie par la parole. Ils ne peuvent pas prescrire de médicaments, mais ils utilisent diverses techniques de psychothérapie pour aider les patients à gérer leurs problèmes émotionnels et comportementaux. Il existe de nombreux types de psychologues, chacun ayant des spécialisations spécifiques. Par exemple :

  • Le psychologue clinicien est spécialisé dans la santé mentale et le bien-être.
  • Le psychologue du travail est spécialisé dans le monde de l’entreprise.
  • Le neuropsychologue est spécialisé dans les fonctions mentales supérieures (intelligence, mémoire…).

Un psychologue a réalisé 5 années d’études : 3 en licence et 2 en master et son diplôme est reconnu par l’État.

La psychothérapie est au cœur de la pratique de nombreux psychologues. Le type de psychothérapie qu’ils utilisent et la population avec laquelle ils travaillent dépendent de leurs spécialisations. Ces spécialisations peuvent inclure la psychologie sociale, la psychologie de l’enfant, de l’adulte, de la personne âgée, des addictions, du travail, la passation de tests psychotechniques, la thérapie familiale, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie interpersonnelle (TIP), la psychanalyse, et bien d’autres.

Il est important de noter que tous les psychologues ne pratiquent pas la psychothérapie. Certains peuvent détenir le titre de psychologue et se consacrer à des rôles différents, tels que chercheur, professeur ou conseiller. Ainsi, un psychologue qui exerce spécifiquement la psychothérapie est souvent désigné comme psychologue-psychothérapeute.

Sandra Guillemin - différences entre psychaitre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticien

Que fait un psychothérapeute ?

Le titre de psychothérapeute a été réglementé en 2011. Avant cette date, n’importe qui pouvait exercer en tant que psychothérapeute. Depuis, seuls les psychologues, les psychiatres, ainsi que les anciens psychothérapeutes pouvant justifier de cinq années d’exercice, ont la possibilité d’obtenir ce titre.

La fonction du psychothérapeute est de mettre en place un processus thérapeutique destiné à soigner les souffrances et les difficultés psychologiques et psychiatriques de la personne. Les psychothérapeutes utilisent diverses approches thérapeutiques pour traiter des troubles mentaux et émotionnels.  Les psychothérapeutes qui peuvent justifier de ces conditions doivent ensuite s’inscrire sur le registre national des psychothérapeutes auprès de l’Agence Régionale de Santé.

Le rôle du psychopraticien

Les psychopraticiens sont des professionnels formés à différentes méthodes de thérapie. Bien que ce titre ne soit pas réglementé comme celui de psychologue ou de psychiatre, ils peuvent offrir un soutien précieux en thérapie individuelle ou de groupe. Pour exercer ce métier, il est essentiel de suivre un cursus de plusieurs années incluant un travail personnel de thérapie. L’objectif est de développer une conscience de soi suffisante pour se protéger des émotions et situations difficiles apportées par les clients.

Le psychopraticien est là pour soulager le mal-être et accompagner ses clients à surmonter divers malaises. Il intervient dans tous les domaines touchant à la psychologie de la personne. Sa mission consiste à écouter et gérer différents types de situations. Ses domaines d’intervention sont :

  • Problèmes affectifs et relationnels : Le psychopraticien aide à résoudre des troubles de couple, des problèmes psychologiques chez les enfants, au travail ou au sein d’une famille.
  • Troubles psychiques : Il traite également les problèmes liés au manque d’estime de soi, à l’angoisse, à l’anxiété, et au stress.
  • Problèmes psychosomatiques : Ce professionnel peut apaiser les douleurs du corps liées à l’esprit.
  • Troubles réactionnels : Face à certains événements ou accidents de la vie, comme la tristesse, le burn-out, ou la colère suite à une rupture ou à un décès, le psychopraticien aide à réconcilier la personne avec la vie.
  • Peur du changement : Il accompagne les personnes résistantes au changement, les préparant et les aidant à franchir des étapes telles qu’une reconversion professionnelle ou un déménagement.
  • Problèmes sociétaux : Il soutient les victimes de violence, de ségrégation, de harcèlement, et autres problèmes sociaux.

Mon parcours en tant que psychopraticienne

En tant que psychopraticienne, j’ai suivi une formation solide en relation d’aide d’une durée de deux ans à l’Institut Cassiopée, une école renommée depuis plus de 20 ans dans les thérapies du bien-être. Cette formation m’a permis d’acquérir des compétences approfondies dans l’accompagnement des personnes en souffrance. J’ai ensuite suivi 2 spécialisations : l’accompagnement au deuil et la psychogénéalogie.

Je continue de me former régulièrement pour actualiser et renforcer mes compétences, assurant ainsi un accompagnement de qualité. De plus, je suis supervisée par une professionnelle expérimentée, ce qui me permet d’offrir le meilleur aux personnes qui viennent me consulter.

Sandra Guillemin - différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticienne
Crédit photo : Anne-Juliette Verlaque

En résumé, choisir le bon professionnel de la santé mentale dépend de vos besoins spécifiques. Que vous ayez besoin de médicaments, de psychothérapie, ou d’un soutien émotionnel, comprendre les différences entre un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute et un psychopraticien vous permettra de prendre une décision éclairée. De manière générale, quelque soit le titre de ces professionnels, consultez les avis clients, demandez-vous quels sont leurs résultats ? Que ressentez-vous en échangeant avec lui ? Est-il congruent ?  Cherche-t-il à vous autonomiser ou à vous rendre dépendant ? Continue t-il lui-même à travailler sur lui ?

Si vous avez des questions, foncez en commentaires ! Certains de vos retours pourront faire l’objet de prochains articles.

Et vous avez envie d’expérimenter une séance avec moi, vous avez la possibilité de réserver directement votre séance en ligneJe prends rdv. (Sélectionner une séance d’accompagnement psychologique). Si vous ne souhaitez pas réserver en ligne, contactez moi depuis le formulaire de contact.

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L-art-de-l-écoute

L'art de l'écoute : une clé essentielle pour accompagner

Sandra Guillemin propose :

L’art de l’écoute : une clé essentielle pour accompagner

Aujourd’hui, je souhaite aborder le sujet de l’écoute. Il s’agit d’une forme d’attention qui va bien au-delà des mots, englobant à la fois les expressions verbales et non verbales, telles que les gestes, les postures et les silences. Cette capacité d’écoute attentive et neutre me permet, en tant que thérapeute, de saisir à la fois ce que la personne accompagnée tente de communiquer et ce qu’elle pourrait chercher à dissimuler.

“J’écoute les mots, les pensées, les intonations, la signification qu’y met la personne, et même la signification qui se trouve au-delà le l’intention consciente  de celui qui parle. Parfois aussi, dans un message qui apparemment n’est pas important, j’entends un cri humain profond, un cri silencieux qui se trouve enfoui, inconnu, loin au dessous de la couche superficielle de la personne.” Carl Rogers. 

L’approche centrée sur la personne de Carl Rogers a profondément influencé le domaine de la psychologie et de la relation d’aide. Fondée sur les principes de l’empathie, de l’acceptation inconditionnelle et de la congruence, cette approche propose une vision de la relation thérapeutique basée sur la confiance et le respect de l’individu dans sa totalité.

L’importance de l’écoute active selon Carl Rogers

Les enseignements de Carl Rogers offrent un éclairage sur la manière dont nous pouvons mieux comprendre et soutenir les personnes en difficulté. En mettant l’accent sur l’importance de l’empathie, Carl Rogers nous invite à entrer dans le monde intérieur de l’autre, à ressentir et comprendre ses émotions et ses expériences d’une manière authentique et sans émettre de jugement et de critique.

De même, le concept d’acceptation inconditionnelle de Carl Rogers nous encourage à accueillir pleinement l’autre dans sa diversité et sa complexité, sans chercher à le changer ou à le juger. Cette attitude de respect inconditionnel crée un espace sûr où les personnes peuvent explorer librement leur identité, leurs défis et leurs aspirations, facilitant ainsi le processus de croissance et de transformation.

Enfin, la congruence, ou l’authenticité du thérapeute ou de l’accompagnant, est un élément central de l’approche centrée sur la personne. En étant pleinement présente et engagée dans la relation, j’offre un modèle de congruence qui encourage l’ouverture et la vulnérabilité de la part de la personne accompagnée.

Les 10 principes de l’écoute active

En plus des concepts fondamentaux de l’approche centrée sur la personne de Carl Rogers, les dix commandements de l’écoute active offrent une feuille de route pratique pour pratiquer une écoute profonde et bienveillante. Les voici :

  1. Laisser parler l’autre : Permettre à la personne de s’exprimer librement sans l’interrompre ni monopoliser la conversation.
  2. Mettre l’interlocuteur à l’aise : Créer un environnement sécurisé où l’autre se sent libre de s’exprimer sans jugement ni pression.
  3. Montrer que l’on veut écouter : Démontrer notre engagement et notre intérêt en accordant toute notre attention à l’autre, en évitant les distractions telles que regarder son téléphone.
  4. Éviter toute discussion : Se concentrer uniquement sur l’écoute sans chercher à résoudre les problèmes ou à donner des conseils.
  5. Se mettre à la place de l’autre pour comprendre son point de vue : Cultiver l’empathie en cherchant à comprendre les pensées, les émotions et les perspectives de l’autre.
  6. Être patient : Accorder tout le temps nécessaire à l’autre pour s’exprimer pleinement, sans l’interrompre.
  7. Rester calme : Maintenir son calme et sa neutralité émotionnelle, car une personne énervée risque d’interpréter les mots de manière négative.
  8. Ne pas faire de critique : Éviter de juger ou de critiquer les propos de l’autre, ce qui pourrait entraîner des comportements de défense.
  9. Poser des questions : Encourager l’expression et approfondir la compréhension en posant des questions ouvertes qui montrent que nous écoutons activement.
  10. Être toujours attentif à l’autre : Maintenir une attitude d’ouverture et d’attention constante envers l’autre, même lorsque la conversation évolue.

En intégrant ces principes d’écoute active, il est possible de créer un espace d’écoute véritablement respectueux et compatissant, favorisant ainsi une communication authentique et une relation de confiance avec les personnes que j’accompagne.

Ecoute active
Infographie réalisée par Sandra Guillemin

Les obstacles à une écoute active efficace

Malgré son importance et sa valeur, la pratique de l’écoute active peut parfois être entravée par certains obstacles qui compromettent son efficacité. Voici quelques obstacles courants et des stratégies pour les surmonter.

  1. Distractions et préoccupations personnelles : Les distractions externes ou les préoccupations personnelles peuvent interférer avec notre capacité à être pleinement présents et attentifs à l’autre. Pour surmonter cet obstacle, il est essentiel de créer un environnement propice à l’écoute en minimisant les distractions et en se concentrant sur la personne devant nous.
  2. Préjugés et jugements : Nos propres préjugés, jugements ou opinions préconçues peuvent nuire à notre capacité à écouter de manière ouverte et impartiale. Pour contrer cet obstacle, nous devons prendre conscience de nos propres préjugés et les mettre de côté, en adoptant une attitude d’acceptation inconditionnelle et de respect envers l’autre.
  3. Manque d’empathie ou de compréhension : Le manque d’empathie ou de compréhension peut rendre difficile pour nous de nous connecter véritablement avec les émotions et les expériences de l’autre. Pour surmonter cela, nous devons cultiver notre capacité à nous mettre à la place de l’autre, en imaginant ses perspectives et en cherchant à comprendre ses sentiments.
  4. Communication non verbale contradictoire : Parfois, notre langage corporel ou nos expressions faciales peuvent communiquer des messages contradictoires par rapport à nos paroles, ce qui peut perturber la personne que nous écoutons. Pour remédier à cela, il est important de veiller à ce que notre langage corporel soit en accord avec notre écoute active, en adoptant une posture ouverte et réceptive.
  5. Interruptions ou interventions précipitées : Le fait d’interrompre ou de précipiter la conversation peut inhiber le processus d’écoute active en coupant court à l’expression libre de l’autre. Pour éviter cela, nous devons pratiquer la patience et laisser à l’autre le temps nécessaire pour s’exprimer pleinement, sans l’interrompre. Cf. le principe n° 6 de l’écoute active indiqué un peu plus haut.

En identifiant ces obstacles et en mettant en œuvre des stratégies pour les surmonter, chaque personne peut améliorer sa pratique de l’écoute active et créer un espace d’écoute plus authentique et bienveillant, favorisant ainsi une communication plus profonde et plus significative avec les personnes accompagnées ou celles avec lesquelles nous échangeons au quotidien.

L'art de l'écoute

Les compétences de base de l’écoute active

Pour pratiquer efficacement l’écoute active, il est essentiel de maîtriser certaines compétences fondamentales qui favorisent une communication empathique et respectueuse. Ces compétences, en harmonie avec la vision de Carl Rogers sur la relation thérapeutique, sont indispensables pour établir une connexion authentique avec la personne accompagnée.

  1. Écoute active et réflexive : L’écoute active et réflexive consiste à écouter attentivement ce que l’autre dit et à lui renvoyer un écho de ses pensées et de ses émotions. Cette compétence implique la répétition ou la reformulation des paroles de l’autre pour démontrer notre compréhension et notre engagement. Par exemple, si la personne exprime sa frustration face à une situation au travail, nous pouvons dire : “Si je comprends bien, vous êtes frustré par la manière dont les choses se déroulent au travail en ce moment.”
  2. Questionnement ouvert : Poser des questions ouvertes est une compétence essentielle pour approfondir la compréhension et encourager l’expression de la personne accompagnée. Les questions ouvertes sont non directives et invitent l’autre à partager ses pensées et ses sentiments de manière plus approfondie. Par exemple, au lieu de demander “Vous allez bien ?”, nous pourrions poser une question ouverte telle que “Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?” pour encourager une réponse plus détaillée et authentique.
  3. Validation des émotions : La validation des émotions consiste à reconnaître et à accepter les sentiments de l’autre sans les juger ni les minimiser. Cette compétence démontre l’empathie et la compréhension pour ce que l’autre ressent. Par exemple, si la personne exprime sa tristesse après une perte, nous pouvons dire : “Il est tout à fait normal de se sentir triste dans cette situation. Vos émotions sont légitimes et valides.”

En développant ces compétences de base de l’écoute active, nous pouvons créer un espace d’écoute authentique et bienveillant où la personne se sent entendue, respectée et soutenue quelque soit le contexte (professionnel ou personnel).

Conclusion 

L’écoute active offre une voie puissante vers une communication plus authentique et une connexion humaine plus profonde. Si vous souhaitez explorer davantage cette approche et découvrir comment elle peut vous soutenir dans votre propre cheminement, je vous invite à réserver une séance individuelle d’une heure avec moi : Réserver.(sélectionner une séance d’accompagnement psychologique).

De plus, n’hésitez pas à parcourir les autres articles disponibles sur mon blog pour découvrir d’autres sujets pertinents liés au bien-être, à la croissance personnelle et à la transformation.

Je vous invite également à écouter cette vidéo : Le point sur l’écoute active de Carl Rogers

Je vous souhaite une excellente journée,

Sandra


carnet de deuil

Le carnet de deuil© pour mieux vivre les pertes et les ruptures

“A chaque fois qu’une perte importante se présente dans le parcours de notre vie, celle-ci s’en trouve désorganisée et nous souffrons. Les blessures du cœur exigent, pour guérir des soins, des attentions, du temps, de l’énergie, des connaissances et du support.”

Ces mots de Viviane Archambault, tirés de son ouvrage Le deuil au fil des saisons, résonnent profondément avec ceux qui ont traversé les tumultes du deuil. En effet, le deuil n’est pas simplement un voyage à surmonter, mais un processus complexe qui demande à être vécu, honoré et compris.

Le carnet de deuil© proposé par Nathalie Hanot propose une approche novatrice pour explorer les recoins de notre être intérieur, souvent inaccessibles par les mots seuls. Lorsqu’elle est appliquée au processus de deuil, cette méthode devient un outil puissant pour honorer les souvenirs, accueillir, exprimer et transformer les émotions refoulées et être beaucoup plus présent dans la nouvelle vie après la perte. C’est une traversée créative, émotionnelle et symbolique du deuil.

Qu’est-ce qu’un carnet de deuil© ? 

“Le carnet de deuil est un journal intime et créatif, un outil d’exploration de soi dans le contexte des pertes vécues. Dans ce carnet, vous allez explorer et prêter attention à votre chemin, au quotidien, avec de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale. Cette méthode s’appuie sur des notions de psychologie, d’art-thérapie et d’approches diverses d’accompagnement du deuil. Le carnet de deuil, avec les 3 langages que sont l’écriture, le dessin et le collage, permet une exploration riche de vie intérieure et la dynamisation de la pensée créative face au défi de la perte. Il s’inspire de la méthode Le nouveau Journal Créatif, élaborée par Anne-Marie Jobin, qui propose de nombreuses techniques et exercices pour tenir un journal.”

Ces mots de Nathalie Hanot, fondatrice du carnet de deuil, illustrent parfaitement l’essence de cette pratique. Ils reflètent l’importance de créer un espace personnel et sécurisé pour explorer les émotions complexes liées au deuil, tout en permettant une expression libre et authentique à travers différents médias artistiques.

Le deuil est un chemin, il se traverse en se remettant en mouvement, doucement, pas après pas, étape par étape. Un atelier “Carnet de deuil” permet d’accomplir le rite de passage que nécessite le deuil.

Exprimer, explorer, vivre le deuil en profondeur grâce à la mobilisation de nos images intérieures et la création de pages artistiques symboliques permet une libération, une intégration, tout en honorant la valeur sacrée que peut représenter la perte. Les différentes phases du deuil sont explorées avec les outils du Journal Créatif et des techniques de carnet d’artistes. L’objectif de l’atelier est de mettre en mots, en images, en formes, le vécu de la perte et d’installer page après page de la sérénité et de la paix en soi. La création d’un carnet de deuil s’adresse à toute personne qui vit ou a vécu une perte ou une rupture et qui en souffre. A toute personne qui souhaite honorer ce qui a été.

 

Les objectifs du carnet de deuil© : explorer, exprimer et transcender la douleur du deuil 

  • Exprimer la douleur du deuil et la transcender à travers un travail artistique d’écriture, de collage et de peinture dans un carnet. Le processus créatif permet de donner une forme tangible à nos émotions, nous aidant ainsi à les comprendre et à les transformer.
  • Se repérer et ressentir où l’on se situe sur le chemin du deuil. Le carnet de deuil offre un espace pour explorer nos sentiments, nos pensées et notre progression à travers ce processus difficile.
  • Accomplir une part du chemin à travers un rite de passage symbolique et honorer le deuil que nous vivons. Créer un carnet de deuil est un acte significatif de reconnaissance et de commémoration de nos pertes.
  • Accepter la réalité du deuil. En confrontant nos émotions et en les exprimant à travers le processus créatif, nous pouvons progressivement accepter la réalité de la perte et commencer notre voyage vers la guérison.
  • Créer un livre objet, symbole sacré du deuil et du chemin traversé. Le carnet de deuil devient un artefact précieux, représentant notre expérience de deuil et notre parcours vers la résilience.

L’importance de l’expression créative dans le processus de deuil

L’expression créative joue un rôle essentiel dans le processus de deuil. Elle offre un moyen puissant de donner forme à nos émotions et de trouver des chemins vers la résilience. Voici quelques raisons pour lesquelles l’expression créative est si importante dans le deuil :

  • La communication non verbale : Parfois, les émotions que nous ressentons pendant le deuil sont si intenses et complexes qu’il peut être difficile de les exprimer avec des mots seuls. L’expression créative, à travers le dessin, la peinture, le collage ou d’autres formes d’art, nous permet de communiquer ces émotions de manière non verbale, offrant ainsi un moyen supplémentaire de s’exprimer.
  • L’exploration symbolique : Les symboles et les métaphores jouent un rôle important dans le processus de deuil. L’expression créative nous permet d’explorer ces symboles et métaphores de manière tangible, en leur donnant vie à travers l’art. En créant des œuvres d’art symboliques, nous pouvons mieux comprendre nos propres expériences et trouver des significations plus profondes dans notre voyage de deuil.
  • La libération émotionnelle : L’acte de créer peut être extrêmement libérateur sur le plan émotionnel. En laissant libre cours à notre créativité, nous pouvons libérer des émotions refoulées, exprimer notre douleur et notre colère, et trouver un soulagement temporaire dans l’acte même de création. Cela peut aider à réduire le stress et l’anxiété associés au deuil.
  • Renforcement de la résilience : Enfin, l’expression créative peut contribuer à renforcer notre résilience et notre capacité à faire face aux défis du deuil. En transformant notre douleur en œuvres d’art significatives, nous pouvons trouver un sens et une beauté même dans les moments les plus sombres. Cela nous aide à développer une perspective plus positive et à trouver des ressources internes pour traverser les épreuves avec courage et force.

carnet de deuil

Les avantages de créer un carnet de deuil ©

  • L’expression authentique des émotions : Le deuil est souvent accompagné d’une myriade d’émotions complexes et parfois contradictoires. Créer un carnet de deuil offre un espace sûr pour exprimer ces émotions sans filtre ni jugement. Que ce soit à travers l’écriture, le dessin, le collage ou d’autres formes d’expression artistique, le carnet de deuil permet une expression authentique et libératrice des pensées et des sentiments les plus intimes.
  • L’exploration profonde de soi : En travaillant sur le carnet de deuil, vous êtes invités à plonger au plus profond de vous même, à explorer les recoins de votre être intérieur. Ce processus introspectif favorise une meilleure compréhension de soi, vous permettant de mieux se connaître, d’identifier vos besoins et vos ressources, et de trouver des réponses dans le chaos émotionnel du deuil.
  • Le rituel de passage symbolique : Créer un carnet de deuil peut être considéré comme un rituel de passage symbolique, marquant le début d’un nouveau chapitre dans le voyage de guérison. En consacrant du temps et de l’énergie à la création de ce carnet, les individus honorent leur douleur et reconnaissent la réalité de leur perte. Ce processus de commémoration est souvent un premier pas important vers l’acceptation et la résilience.
  • Favorise la résilience : Le processus créatif du carnet de deuil offre une voie vers la résilience en vous permettant de transformer votre douleur en une source de force et de croissance. En donnant forme à vos émotions à travers l’art, vous pouvez trouver un sens et une signification dans votre expérience, vous aidant ainsi à surmonter les défis du deuil et à envisager l’avenir avec plus de clarté et de courage.
  • Accessible à tous : Aucun prérequis artistique n’est nécessaire pour créer un carnet de deuil. L’objectif n’est pas de faire bien mais plutôt de vous faire du bien. Il ne s’agit pas de construire un récit abouti, mais bien de coucher sur le papier ses émotions, le désordre de ses pensées et des évènements, sans souci de style. N’attendons pas que tout soit clair en nous pour écrire ou dessiner, mais écrivons et dessinons ce qui est en nous, même et surtout le chaos, et observons ensuite ce que cela apporte.
  • Le soutien et connexion : Enfin, créer un carnet de deuil offre l’opportunité de vous connecter avec d’autres personnes traversant des expériences similaires. Que ce soit à travers des séances individuelles avec un thérapeute ou des ateliers de groupe. En complément des 2 jours en collectif, un debriefing peut-être proposé en option.

En conclusion

Toute perte est douloureuse. Le deuil d’un être aimé est particulièrement difficile à vivre, mais la brisure du divorce, la fin d’une relation intime, l’éloignement de ceux qu’on aime, la perte de son emploi, d’aspects de soi même lors de maladie ou d’accidents, la perte des possessions, des buts, des projets, d’idéal, toutes ces pertes appellent à un cheminement, nommé processus de deuil. Ces deux jours de cheminement dans un journal créatif ont pour objectif de vivre symboliquement ce processus, de l’exprimer à travers différentes explorations artistiques, de vous l’approprier à travers un langage métaphorique et artistique. En embrassant ce processus créatif, vous avez la possibilité de trouver un chemin vers la guérison, transformant votre douleur en une source de résilience et de croissance personnelle.

Si vous ressentez le besoin d’explorer votre processus de deuil de manière créative et personnelle, je vous invite à prendre contact avec moi via le formulaire de contact. Nous pourrons planifier, ensemble, des séances individuelles pour la réalisation de votre carnet de deuil, adaptées à vos besoins et à votre emploi du temps. Pour ceux qui préfèrent participer à des ateliers collectifs, restez à l’écoute ! Des dates seront proposées ultérieurement pour rejoindre un groupe de soutien créatif. En attendant, n’hésitez pas à manifester votre intérêt en me contactant. Sinon, vous avez également la possibilité de me solliciter pour des séances d’accompagnement au deuil : Consultations à la carte

Des ressources complémentaires :

Vidéo de présentation transmise par Nathalie Hanot, fondatrice de la méthode et crédit photo : Anne-Juliette Verlaque.


Apéro-de-la-mort-Sandra-Guillemin

Sandra Guillemin vous propose :

Des Apéros de la mort pour libérer la parole des personnes en deuil

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un engagement qui me tient à cœur : être ambassadrice des Apéros de la Mort pour Happy End l’Asso. Depuis le mois d’avril 2023, j’anime bénévolement des Apéros de la Mort, des espaces pour tous ceux qui se sentent concernés ou s’interrogent sur le deuil et la mort. Un moment de partage où chacun peut s’exprimer, être écouté sans aucun jugement. Un temps où chacun peut témoigner de son vécu à bâtons rompus. L’Apéro de la Mort organisé par Happy End l’Asso n’est pas une démarche thérapeutique mais simplement un lieu pour se retrouver, pour sortir du silence ce sujet si tabou.

3 raisons pour lesquelles je suis devenue Ambassadrice des Apéros de la mort 

  • Pour libérer la parole sur un sujet tabou !
  • Pour soutenir la vie. La mort nous rappelle de chérir chaque instant, d’aimer sans retenue et de saisir la beauté de la vie.
  • Pour soutenir la démarche d’Happy End l’Asso, association reconnue d’intérêt général.

D’où vient le concept des Apéros de la mort ?

Le concept des Apéros de la mort trouve ses racines dans l’initiative de Sarah Dumont, une journaliste spécialisée dans le domaine funéraire et du deuil, qui a fondé Happy End en 2018. Suite au décès de son père, Sarah a constaté le manque d’espaces pour aborder ouvertement ce sujet sans visées commerciales, et surtout, l’ignorance générale qui entourait cette thématique. Happy End se distingue en tant que média unique, dédié à traiter de la mort tout au long de l’année.

Six mois après le lancement du site, Sarah a eu l’inspiration d’organiser des rencontres pour libérer la parole sur la fin de vie, la mort et le deuil. Les Apéros de la Mort sont directement inspirés des Cafés Mortels lancés par Bernard Crettaz, un sociologue et anthropologue suisse, en 2004. Ils sont organisés et animés par Happy End l’Asso, dont l’objectif est de libérer la parole sur la mort à travers des temps de rencontres. Il souhaitait ainsi renouer avec la tradition ancestrale des repas funéraires, où les vivants se rassemblent pour renforcer leurs liens et partager leurs émotions.

Bernard Crettaz a décrit ces rencontres comme une communauté temporaire où chacun est libre de s’exprimer ou de rester silencieux, sans aucune obligation. C’est dans cet espace que la coexistence entre la mort et la vie prend tout son sens, dans un cadre de convivialité unique, rappelant les festivités traditionnelles liées au deuil.

“Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; (…) On n’est obligé à rien et c’est pour cela qu’on peut beaucoup se permettre y compris d’immenses éclats de rire comme dans les repas d’enterrement ou les fêtes mortuaires”, écrit-il.

Personnellement, j’apprécie beaucoup l’appellation “Apéro de la Mort”. Je la trouve percutante et évocatrice. Cependant, je suis consciente que ce nom peut susciter des réticences chez certains. Le mot “mort” peut déranger, mais pour Sarah Dumont, fondatrice des Apéros de la mort, il est essentiel de le prononcer, puisque c’est une réalité incontournable. Ces rencontres offrent ainsi l’opportunité de conjuguer la mort et la vie dans un moment de convivialité unique qu’est l’apéro. 

Apéros de la mort

Pourquoi participer à un Apéro de la mort ?

Participer à un Apéro de la mort offre une multitude de bénéfices, tant sur le plan personnel que social. En voici quelques-uns :

  • Sortir de l’isolement et créer du lien : Participer à un apéro de la mort permet de sortir de l’isolement, laisser aller les émotions, et créer du lien avec des personnes ayant un vécu commun. Il arrive fréquemment que des participants échangent leurs numéros de téléphone ou prolongent la soirée en dînant ensemble.
  • Trouver du soutien auprès du groupe : Le deuil est une expérience difficile qui peut fragiliser psychologiquement et physiquement. Avec environ 3 millions d’endeuillés par an, le deuil est un enjeu de santé publique. Participer à un Apéro de la mort permet de trouver du soutien auprès du groupe et de partager des ressources pour mieux comprendre et traverser le deuil. En organisant des temps de rencontres pour ceux qui le traversent, on permet un meilleur accompagnement des endeuillés et on réduit son impact tant physique que psychologique.
  • Libérer la parole sur un sujet tabou : Les Apéros de la mort offrent un espace sûr et bienveillant pour parler librement de la mort, du deuil et de la fin de vie. En brisant le silence et le tabou qui entourent souvent ces sujets dans notre société, les participants contribuent à créer un changement positif dans notre rapport collectif à la fin de vie et au deuil.
  • Apprendre à mieux vivre avec la mort : En abordant ouvertement la mort et le deuil, nous pouvons apprendre à mieux les accepter comme faisant partie intégrante de la vie. Les Apéros de la Mort offrent l’occasion de réfléchir à notre propre mortalité et à celle de nos proches, ce qui peut nous aider à vivre plus pleinement et plus sereinement.
  • S’ouvrir à de nouvelles perspectives : Participer à un Apéro de la mort permet d’entendre les témoignages et les points de vue d’autres participants, élargissant ainsi notre compréhension de la mort et du deuil. Cela peut également aider à remettre en question nos propres croyances et à voir ces sujets sous un nouvel angle.
  • Contribuer à briser le tabou de la mort : En participant à un Apéro de la mort, chacun contribue à briser le silence et le tabou qui entourent souvent ces sujets dans notre société. En normalisant la conversation sur ces sujets importants, nous contribuons à créer un changement positif dans notre rapport collectif à la fin de vie et au deuil.

Des témoignages : 

Les deux premiers témoignages m’ont été transmis par l’équipe organisatrice d’Happy End. Et le troisième, a été diffusé sur le réseau social LinkedIn.

“J’ai trouvé le groupe du 4/03 à l’Ethik exceptionnel et intéressant.”

“J’ai beaucoup apprécié ce moment très libre et apaisant et la grande douceur de l’animatrice, Sandra Guillemin. C’est une très belle initiative. “

J’ai participé le mois dernier à l’un de ces apéros de la mort, animé par Sandra Guillemin à Colombes. J’ai été étonnée par la grande douceur de ce moment où chacun a exprimé sincèrement ces expériences; J’ai rencontré beaucoup de respect et de bienveillance lors de cette soirée sereine qui a libéré la parole.”

Comment participer à un Apéro de la mort ?

C’est très simple, il suffit de vous inscrire en cliquant sur ce lien : Apéro de la mort • À Colombes. Si l’évènement proposé est trop éloigné de chez vous, sachez qu’il en existe partout en France et même au-delà des frontières. Il suffit de cliquer de consulter la page évènement du site Happy End pour trouver le lieu et la date qui vous convient le mieux. Pour partager un Apéro de la mort avec moi et mon binôme Aymeric Astier, rejoignez-nous à notre prochaine rencontre le 13/02/25 au restaurant l’Ethik à Colombes.

Il n’y a pas de thèmes prédéfinis lors d’un Apéro de la mort. Ce sont les participants qui donnent vie au cercle de parole en partageant leurs histoires, leurs émotions et leurs pensées en lien avec la fin de vie, la mort et le deuil. Les Apéros de la mort se déroulent dans des lieux publics tels qu’un bar, un restaurant, une salle communale, des tentes, ou un parc, avec une attention particulière au niveau sonore le plus bas possible. La durée de la rencontre est de 2 heures en présentiel, 1 heure 30 en visio.

Les Apéros de la mort sont gratuits, mais les personnes désireuses de soutenir l’action ont la possibilité de verser une participation consciente du montant de leur choix lors de l’inscription ou à l’issue de l’Apéro sur HelloAsso. Ils sont réservés aux adultes.

Au début de l’Apéro, les animateurs se présentent mutuellement, expliquent ce qu’est un Apéro de la mort et son origine, présentent Happy End, puis nous expliquons les règles de base pour le bon fonctionnement du groupe. Ensuite, les participants sont invités à se présenter et à partager leur motivation pour venir. La prise de parole est libre, et les personnes qui préfèrent écouter sont respectées. À la fin de l’apéro, chacun partage son état d’esprit ou participe à un rituel proposé par un des animateurs, tel que donner le nom d’un proche défunt pour le faire exister avec la communauté. Des ressources telles que des livres et des associations sont partagées en fonction des besoins des participants.

Je vous partage un extrait vidéo d’un Apéro de la mort pour vous rendre compte de l’aspect non plombant de la soirée 🙂 En ce qui me concerne, j’attends avec impatience ces RDV pour vivre ces moments de partage, d’écoute et de réflexion profonde sur des sujets qui souvent nous paraissent trop difficiles à aborder. Je trouve ces moments si riches et précieux !

Sachez qu’il existe aussi des déclinaisons des Apéros de la Mort comme les petites veuvries entre amies pour les femmes ayant perdu leur grand amour de façon précoce, les orphelinades pour les jeunes adultes ayant perdu un ou deux parents, les cafés compagnons pour les personnes ayant perdu leur compagnon à 4 pattes et à plumes et le café des signes pour parler des expériences touchant à l’invisible. Les EMI, les signes reçus de nos défunts… Vous retrouverez toutes les informations sur le site d’Happy End.

 

Pour aller plus loin 

En plus de participer aux Apéros de la Mort, vous pouvez également écouter des podcasts tels que Ainsi va la vie de Gaëlle Guiny, qui parle sans tabou de la mort et du deuil pour mieux surmonter les pertes dans nos vies et traverser nos deuils en conscience à travers des témoignages, ou Le podcast de la mort de Tiffany Loomans, qui recueille des histoires de vie et part à la rencontre de personnes touchées par la mort, que ce soit de plein fouet ou à petit feu.

Vous pouvez également consulter les nombreuses associations et autres ressources disponibles sur le site d’Happy End Life, pour vous sentir moins seul(e).

Si vous souhaitez être accompagné(e) pour surmonter cette épreuve, je vous invite à consulter mes accompagnements. 

Enfin, vous pouvez découvrir mes articles :

Ces ressources offrent des perspectives complémentaires et des informations supplémentaires pour ceux et celles qui souhaitent approfondir leur compréhension du deuil et de la mort.

N’hésitez pas à réagir en commentaires et me dire ce vous pensez du concept des Apéros de la Mort. Je serai ravie de vous lire !

Prenez soin de vous,

Sandra

 

 

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Divorce : l'importance d'un accompagnement émotionnel

Dans les méandres de la vie, le divorce demeure une réalité souvent douloureuse, mais bien trop commune. En France, les statistiques ne mentent pas : le taux de divorce y est parmi les plus élevés au monde. En effet, avec plus de 45% des mariages se terminant par une séparation, cela signifie qu’à peu près un couple sur deux connaîtra un jour les complexités de la fin d’une union conjugale. Et j’en fais partie.

Ce chiffre ne se contente pas de représenter des nombres sur un tableau statistique, mais incarne les vies, les rêves et les émotions qui se retrouvent souvent chamboulés dans le sillage d’une séparation. Derrière chaque point de pourcentage se cachent des histoires de cœurs brisés, d’ajustements financiers, de bouleversements familiaux et de questionnements existentiels.

Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de mettre en lumière l’importance d’un accompagnement émotionnel lors du processus de divorce. Au-delà des simples formalités administratives et des démarches juridiques, se trouve un océan tumultueux d’émotions à traverser. C’est dans cette perspective que je vais explorer dans cet article, le rôle essentiel que joue l’accompagnement émotionnel, notamment à travers le prisme de l’accompagnement psychologique, dans la traversée tumultueuse du divorce.

Mon voyage émotionnel pendant le divorce

J’ai vécu avec le père de mon fils pendant 18 ans et nous nous sommes séparés à ma demande après 4 années de mariage. C’est suite à une prise de conscience que j’ai décidé de divorcer. Après un an de mariage seulement, j’ai ressenti un profond mal être. Nous n’étions malheureusement plus connectés émotionnellement. J’ai cheminé pendant 2 années. Je n’ai pas compris pourquoi je pensais à divorcer alors que c’était moi qui avait fait ma demande en mariage quelques années plus tôt … Je me suis demandée des centaines de fois comment ai-je pu en arriver à avoir ce type de pensée alors que j’avais souhaité profondément ce mariage ?

C’est pour cela que j’ai décidé de consulter une psychologue. J’avais besoin d’échanger librement avec une personne neutre et de ne pas me sentir jugée. Personne de mon entourage ne savait ce que je vivais. Je ne voulais surtout pas avoir l’avis de personnes proches pour ne pas être influencée dans ma réflexion. J’ai ressenti un profond sentiment de solitude et une immense culpabilité. Consulter un professionnel m’a permis de cheminer sereinement pour prendre la meilleure décision pour mon bien-être et de me sentir soutenue pendant cette longue période. C’était la première fois que je me passais en priorité. Je n’en pouvais plus de subir ce qui ne me convenait plus.

A cette même période en complément des séances de psychothérapie, j’ai aussi participé à des cercles de femmes pour trouver une autre forme de soutien et tisser de nouveaux liens. J’ai adoré ces moments de reliance. C’est dans ce type d’espace que j’ai découvert la sororité. Heureusement, après l’annonce de mon divorce, j’ai été très soutenue par mes proches. Tout cela m’a permis de ne pas me sentir seule. A côté de cela, j’ai énormément pratiqué le yoga et la méditation. J’ai participé à plusieurs retraites de yoga aussi pour me ressourcer et me retrouver. Tous ces espaces ont été très bénéfiques pour m’aider à mieux vivre ce bouleversement.

divorce

L’importance de l’accompagnement émotionnel lors du divorce

Le processus de divorce est souvent accompagné de multiples défis émotionnels mais aussi financiers et logistiques qui peuvent être éprouvants pour toutes les parties impliquées, même pour la personne qui décide de partir.

Les défis émotionnels : La fin d’une relation conjugale peut déclencher toute une gamme d’émotions, allant de la tristesse et de la colère à la confusion et à la culpabilité. Les personnes traversant un divorce peuvent se retrouver submergées par ces sentiments intenses, souvent difficiles à gérer seules. Personnellement, j’ai aussi ressenti un sentiment de déracinement lorsque j’ai quitté le foyer familial.

Les défis financiers : Outre les implications émotionnelles, le divorce peut également avoir un impact financier important. La séparation des biens, la pension alimentaire, les frais juridiques et autres questions financières peuvent être source de stress et d’anxiété pour les personnes en cours de divorce. Pour ma part, cela a été tendu financièrement puisque il y a eu une période pendant laquelle je payais à la fois mon loyer pour mon nouvel appartement et  aussi ma part de crédit pour celui où j’étais encore propriétaire ainsi que les frais d’avocat.

Les défis logistiques : En plus des aspects émotionnels et financiers, le divorce nécessite souvent une réorganisation complète de la vie quotidienne. Les questions de garde d’enfants, de logement et de partage des responsabilités peuvent être complexes et exigeantes à traverser. J’ai vécu un énorme stress lors de mon déménagement. Mon seul souci était de trouver un un appartement proche du nouveau collège de mon fils afin de lui faciliter les trajets de chez moi au collège et aussi ceux pour aller chez son père.

Pourtant, dans cette période de turbulence et de transition, l’accompagnement approprié peut jouer un rôle essentiel dans le bien-être mental et émotionnel des personnes concernées. En ce qui me concerne, j’ai été accompagnée avant, pendant et après le divorce, jusqu’à ce que je retrouve un équilibre. Et mon fils aussi a vu ponctuellement ma psychologue et il est désormais suivi par un pédopsychiatre. C’était important pour moi qu’il puisse avoir un espace neutre et bienveillant dans lequel il se sente libre de s’exprimer. Le fait d’être suivi tous les deux nous a permis de retrouver une relation beaucoup plus harmonieuse.

L’impact positif du soutien : Recevoir un soutien adéquat, que ce soit par le biais de la famille, des amis, des thérapeutes, des groupes de soutien ou d’autres ressources, peut vraiment faire toute la différence pour ceux et celles qui traversent un divorce. Un soutien bienveillant peut offrir un espace sûr pour exprimer ses émotions, trouver des solutions pratiques aux défis rencontrés et reconstruire une nouvelle vie après la séparation.

En fin de compte, l’accompagnement pendant le divorce est bien plus qu’une simple nécessité pratique. C’est une source de force, de réconfort et de résilience qui permet à chacun de surmonter les épreuves et de se reconstruire après la tempête.

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Les différentes formes d’accompagnement 

Lors d’une période aussi délicate que le divorce, il est essentiel de disposer d’un réseau de soutien solide pour vous aider à traverser les défis émotionnels, logistiques et financiers. Voici un aperçu des diverses sources d’accompagnement disponibles :

  • Amis et famille : Pour de nombreuses personnes, le premier réflexe en cas de difficultés est de se tourner vers leur cercle proche. Les amis et la famille peuvent offrir une écoute attentive, des conseils bienveillants et un soutien émotionnel précieux pendant le divorce.
  • Thérapeutes : Consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychologue ou un conseiller matrimonial, peut fournir un espace sûr pour explorer les émotions complexes liées au divorce. Les thérapeutes offrent un soutien impartial, des outils de gestion du stress et des stratégies pour faire face aux défis de la séparation. De mon côté avant de prendre ma décision, avec mon ex-mari, nous avons consulté une thérapeute de couple pour mettre toutes les chances de notre côté et m’être assurée d’avoir testé tout ce que je pouvais faire pour sauver mon couple.
  • Groupes de soutien : Participer à des groupes de soutien spécifiquement dédiés aux personnes traversant un divorce peut être extrêmement bénéfique. Ces groupes offrent un environnement de partage et d’écoute où les participants peuvent se sentir compris et soutenus par d’autres personnes vivant des expériences similaires. Il y a quelques années, je n’ai pas trouvé de groupes de soutien pour les personnes traversant un divorce. C’est une des raisons pour laquelle j’ai crée un cercle de parole pour les mamans solos !
  • Conseillers juridiques : Pour les questions juridiques liées au divorce, faire appel à un avocat spécialisé dans le droit de la famille est souvent indispensable. Les conseillers juridiques peuvent fournir des conseils juridiques précis, représenter les intérêts de leurs clients et faciliter les négociations avec l’autre partie. C’est important de choisir l’avocat qui vous conviendra le mieux. pour ma part, j’ai dû en changer une fois avant de trouver la bonne personne.

La nécessité de l’auto-soin

Le processus de divorce peut être éprouvant sur le plan émotionnel, et il est donc essentiel de prendre soin de vous tout au long de cette période difficile. Voici pourquoi l’auto-soin est essentiel pendant le processus de divorce :

L’importance du bien-être personnel : Prendre soin de soi pendant le divorce n’est pas un luxe, mais une nécessité. En prenant le temps de vous occuper de votre propre bien-être, vous renforcez votre résilience émotionnelle et vous vous donnez les ressources nécessaires pour faire face aux défis à venir.

La gestion du stress et de l’anxiété : Le divorce est souvent accompagné de stress, d’anxiété et d’autres émotions difficiles à gérer. En pratiquant des activités d’auto-soin régulières, vous pouvez réduire ces niveaux de stress et maintenir un état d’esprit plus calme et équilibré.

Mes suggestions d’activités d’auto-soin :

  • Pratique de la méditation et du yoga : La méditation et le yoga sont d’excellents moyens de calmer l’esprit et de vous connecter avec votre corps. Ils peuvent aider à réduire le stress, à apaiser l’anxiété et à favoriser un sentiment de bien-être général. Le yoga est ma pratique préférée !
  • Activité physique régulière : Faire de l’exercice régulièrement est un excellent moyen de libérer les tensions accumulées dans le corps et de stimuler la production d’endorphines, les hormones du bonheur. Que ce soit une simple promenade dans la nature ou une séance d’entraînement intensive, l’activité physique peut avoir des effets positifs sur votre santé mentale et émotionnelle.
  • Pratique de la pleine conscience : La pleine conscience consiste à être pleinement présent et conscient de l’instant présent. En pratiquant la pleine conscience, vous pouvez apprendre à observer vos pensées et vos émotions sans les juger, ce qui peut être particulièrement utile pendant les moments de stress et d’anxiété.
  • Prendre du temps pour vos loisirs et vos passions : Pendant le divorce et même après, il est important de ne pas perdre de vue les activités qui vous apportent de la joie et du plaisir. Prendre du temps pour vos loisirs et vos passions peut vous aider à vous sentir plus équilibré(e) et à maintenir un sentiment de normalité dans votre vie.

En intégrant ces activités d’auto-soin dans votre routine quotidienne, il est possible de traverser le processus de divorce avec plus de sérénité. Se donner la permission de prendre soin de vous est un acte d’amour et de compassion envers vous-même qui peut faire toute la différence pendant cette période difficile.

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Des ressources pour vous aider 

Livres : 

  • Divorce, séparation. Comment accompagner l’enfant. D’Amandine Langevin. Pour appréhender sous un nouvel angle la séparation parentale, de réfléchir à la manière d’accompagner le(s) enfant(s) concerné(s) et de trouver des solutions concrètes et adaptées à ces situations.
  • Comment t’aimer toi et tes enfants ? Dr Christophe Fauré. Un guide psychologique indispensable pour naviguer les défis de la famille recomposée.
  • Maman Solo, de Shane Love pour bien vivre la monoparentalité. L’auteure rassemble des témoignages de mamans solos et fait appel à des professionnelles, telles que : thérapeute, sage-femme, doula et avocate pour transmettre leurs conseils avisés.

Groupes de soutien locaux :

  1. Centres d’information, de consultation et de médiation familiale – Les centres d’information, de consultation et de médiation familiale offrent un soutien gratuit pour les personnes confrontées à des difficultés familiales, y compris le divorce.
  2. Associations locales de soutien aux personnes divorcées – Renseignez vous auprès des services sociaux de votre commune pour connaître les associations locales qui proposent des groupes de soutien et des ressources pour les personnes traversant un divorce.
Pensez aussi à consulter une assistance sociale pour connaître les aides financières auxquelles vous avez droit.

Le chemin du divorce est souvent parsemé d’obstacles émotionnels, financiers et logistiques. Cependant, en étant bien accompagné et en prenant soin de vous, il est possible de surmonter ces défis et de reconstruire une vie épanouie après la séparation.

Que ce soit à travers le soutien de la famille et des amis, les conseils d’un professionnel de la santé mentale, ou la participation à des groupes de soutien locaux, il est important de vous sentir entouré(e) et soutenu(e) tout au long du processus de divorce.

Je vous invite également à explorer les ressources supplémentaires que j’ai partagées dans cet article.  Ces ressources peuvent vous fournir un soutien supplémentaire et des informations pertinentes pour vous aider dans votre parcours de divorce.

Si vous cherchez un espace sûr et bienveillant pour partager vos expériences avec d’autres mamans solos, je vous invite à rejoindre mes cercles de parole. Ces rencontres offrent une occasion précieuse de se connecter, de se soutenir mutuellement et de trouver du réconfort dans la sororité.

Pour celles qui recherchent un soutien plus personnalisé, je suis là pour vous. Je sais être à l’écoute de votre situation et de vos besoins. Découvrez mes accompagnements individuels. 

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A bientôt,

Sandra


se reconnecter à son corps

Se reconnecter à son corps pour faire face aux bouleversements de la vie

Sandra Guillemin vous propose :

 

Se reconnecter à son corps pour faire face aux bouleversements de la vie

Les moments de transition de la vie sont des périodes de profonds changements, souvent accompagnés de défis et de remises en question. Que ce soit un changement de carrière, une rupture, la maternité, le deuil, la maladie ou simplement une nouvelle phase de vie, ces périodes peuvent parfois nous éloigner de nous-mêmes, nous laissant déconnectées de notre corps et de notre esprit. Cependant, c’est précisément dans ces moments délicats que de se reconnecter à son corps peut se révéler être une ressource précieuse pour retrouver notre équilibre intérieur.

Le corps comme temple de l’esprit

Dans notre société moderne, il est facile de se perdre dans le tumulte de la vie quotidienne, de se laisser emporter par les obligations et les attentes extérieures, au détriment de notre relation avec notre propre corps. Pourtant, notre corps est bien plus qu’une simple enveloppe physique. En reconnaissant que notre corps est le véhicule à travers lequel nous expérimentons et ressentons nos émotions les plus profondes, nous pouvons comprendre comment la connexion avec notre être physique devient d’autant plus cruciale lorsque nous faisons face aux défis de la vie. 

Dans ces moments là, notre corps devient le témoin silencieux de notre souffrance, mais aussi le véhicule à travers lequel nous pouvons commencer notre processus de guérison. En prenant conscience de nos sensations corporelles, en écoutant nos besoins et en honorant nos émotions, nous pouvons commencer à reconstruire une relation de confiance avec notre corps, malgré les épreuves que nous traversons.

Le corps comme point d’entrée pour retrouver un équilibre intérieur

Le travail de deuil périnatal, en particulier, peut être facilité par un retour conscient au corps. Le lien entre la mère et son enfant commence bien avant la naissance, et lorsque cette connexion est brisée avant même que l’enfant ne voie le jour, les cicatrices émotionnelles peuvent sembler insurmontables. Pourtant, en reconnaissant et en honorant la présence physique de l’enfant dans notre corps, en lui offrant des rituels de mémoire et en lui permettant d’être pleinement ressenti, nous pouvons commencer à apaiser les douleurs de cette perte indicible.

De même, les femmes touchées par l’endométriose ou un cancer du sein peuvent utiliser le mouvement conscient et la pleine conscience comme des outils pour rétablir une connexion avec leur corps après avoir traversé des traitements médicaux éprouvants. En écoutant attentivement les besoins du corps, en lui offrant des soins doux et en pratiquant des activités qui favorisent la guérison physique et émotionnelle, les femmes atteintes d’une maladie peuvent retrouver un sentiment de contrôle et d’autonomie sur leur propre bien-être.

La reconnexion au corps n’est pas seulement pertinente dans les moments de deuil périnatal ou de lutte contre la maladie, mais elle peut également être une ressource précieuse pour faire face à une variété d’autres transitions de vie. Qu’il s’agisse d’un changement de carrière, d’une rupture amoureuse, de la transition vers la maternité, ou des défis liés au vieillissement, la connexion avec notre être physique peut nous aider à traverser sereinement ces moments de changement. 

Par exemple, pendant une période de transition professionnelle, cultiver la pleine conscience à travers des pratiques telles que la méditation et le yoga peut aider à mieux gérer le stress et renforcer la confiance en soi. Aussi, la danse thérapie ou la méditation guidée, peut aider à libérer les émotions refoulées, à soulager le stress et à favoriser la guérison émotionnelle suite à une rupture amoureuse. Se reconnecter lorsqu’on devient mère peut aider à s’adapter aux changements physiques, à gérer le stress et renforcer le lien avec l’enfant à naître. Et lorque nous vieillissons, nous reconnecter au corps peut favoriser la vitalité physique et mentale en aidant à maintenir la souplesse. 

Que ce soit dans les moments de deuil, de maladie ou de simples changements de vie, notre corps peut être un allié puissant sur le chemin de la guérison et du bien-être.

 

Se reconnecter au corps

15 pratiques pour se reconnecter à son corps 

  1. Yoga : Pratiquez des séquences douces pour étirer et renforcer votre corps, tout en cultivant la pleine conscience de votre respiration et de vos sensations corporelles. Personnellement, c’est une pratique que j’adore ! J’en fais environ 5 fois par semaine dès mon réveil pour une durée de 30mn. 
  2. Danse libre : Laissez-vous aller au rythme de la musique, en laissant votre corps s’exprimer librement et en explorant ses mouvements naturels. Pas besoin de savoir danser, juste se laisser porter sans avoir à se soucier si c’est bien ou pas.  C’est ça que j’aime particulièrement. 
  3. Massages : Offrez-vous des séances de massage pour détendre vos muscles, libérer les tensions accumulées et favoriser la circulation de l’énergie dans votre corps. J’aime aussi particulièrement les massages, cela m’aide à lâcher prise et à me détendre. Les massages thaï, tuina et la réflexologie plantaire ont ma préférence. 
  4. Enveloppements Rebozo : Explorez cette pratique traditionnelle mexicaine de portage et de soutien émotionnel, qui utilise un châle spécialement conçu pour envelopper le corps et l’esprit. J’ai testé le soin rebozo et aussi des enveloppements inspirés de cette pratique, j’ai beaucoup apprécié ! 
  5. Activités créatives : Peignez, dessinez, écrivez ou créez de la musique pour libérer vos émotions et vous connecter à votre essence créative. Lors des conférences que j’ai animées sur le deuil, plusieurs endeuillées ont témoigné des bienfaits de la peinture et de l’écriture dans ces moment-là. J’aime les loisirs créatifs à titre personnel pour le ressourcement qu’ils procurent. Je les intègre à mes accompagnements pour les personnes qui ont cette sensibilité (méthodes des explorations créatives et du Carnet de deuil). 
  6. Méditation guidée : Pratiquez des méditations guidées axées sur la pleine conscience du corps, en portant une attention particulière à chaque partie de votre être. J’apprécie une séance de méditation guidée après une séance de yoga par exemple. 
  7. Respiration consciente : Prenez quelques instants chaque jour pour vous concentrer sur votre respiration, en respirant profondément et en observant les sensations qui accompagnent chaque inspiration et expiration. La respiration est un processus naturel, simple et accessible tout le temps. Pour respirer en conscience, je pratique la cohérence cardiaque. Vous trouverez plein de vidéos sur internet pour vous découvrir comment faire. 
  8. Marche en pleine conscience : Promenez vous dans la nature en portant une attention particulière à chaque pas que vous faites, en ressentant le contact de vos pieds avec le sol et en observant les sensations dans votre corps. La nature est également une véritable alliée dans le processus de deuil. Si vous habitez en ville, le fait de marcher simplement en pleine conscience est déjà très bien. 
  9. Stretching : Pratiquez des exercices d’étirement doux pour assouplir vos muscles et améliorer votre mobilité articulaire.
  10. Bains relaxants : Prenez des bains chauds avec des sels de bain ou des huiles essentielles pour détendre votre corps et apaiser votre esprit. J’adore les bains et particulièrement avec de l’huile essentielle de lavande, une musique douce et des petites bougies pour l’ambiance. 
  11. Auto-massage : Utilisez vos mains pour masser doucement différentes parties de votre corps, en vous concentrant sur les zones de tension et en les relâchant progressivement.
  12. Écoute du corps : Prenez régulièrement le temps d’écouter les messages que votre corps vous envoie, en accordant une attention particulière aux signaux de faim, de fatigue et de douleur.
  13. Danse thérapie : Explorez des sessions de danse thérapie pour libérer les émotions enfouies et favoriser la guérison à travers le mouvement. J’ai trouvé ce site, si vous voulez aller plus loin sur ce thème : Danse thérapie
  14. Qi Gong : Pratiquez cet art martial chinois doux pour harmoniser l’énergie vitale dans votre corps et calmer votre esprit. C’est une activité très douce et agréable et encore plus si vous le pratiquez en extérieur. 
  15. Tai-chi : Essayez cette forme d’exercice basée sur des mouvements lents et fluides pour améliorer votre équilibre, votre souplesse et votre concentration. Je l’ai pratiqué pendant plusieurs années et grâce et j’ai pu faire disparaître mes douleurs au niveau du trapèze et des lombaires. 

se reconnecter au corps

Les avantages de se reconnecter à son corps

Se reconnecter à son corps offre une multitude de bénéfices pour notre bien-être physique, mental et émotionnel. Tout d’abord, cela nous permet de libérer les tensions accumulées dans notre corps. En pratiquant le mouvement conscient, nous étirons nos muscles, relâchons les nœuds de stress et favorisons la circulation de l’énergie vitale à travers notre corps. Ce faisant, nous nous sentons plus détendues, plus légères et plus en harmonie avec nous-mêmes.

En plus de ses bienfaits physiques, se reconnecter à son corps nous permet également de développer une plus grande conscience de nos émotions et de nos besoins. En prenant le temps de ressentir pleinement nos sensations corporelles, nous devenons plus à l’écoute de nos intuitions et de nos instincts. Nous apprenons à reconnaître les signaux que notre corps nous envoie et à y répondre de manière appropriée, ce qui nous aide à prendre des décisions plus alignées avec notre bien-être.

Enfin, se reconnecter à son corps nous permet de cultiver une plus grande compassion envers nous-mêmes. En pratiquant la pleine conscience, nous apprenons à observer nos pensées et nos émotions sans jugement, à les accueillir avec bienveillance et à nous pardonner nos imperfections. Ce processus de bienveillance envers soi-même renforce notre estime de soi et notre confiance en nos capacités, nous permettant d’affronter les défis de la vie avec plus de résilience et de courage.

Si vous souhaitez explorer davantage comment je peux vous aider à traverser les transitions de vie avec confiance, je vous invite à découvrir mes accompagnements. 

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Crédit photo : Pexels


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De la transition à la transformation, comment surmonter les défis de la vie ?

Sandra Guillemin vous propose :

De la transition à la transformation, comment surmonter les défis de la vie ?

Les transitions de vie représentent des périodes de changement inévitables, souvent marquées par une multitude de défis et d’ajustements. Pour nous les femmes, ces transitions revêtent une signification particulière, influençant notre bien-être et notre parcours de vie de manière unique. Dans cet article, j’explore les diverses transitions que les femmes peuvent traverser, les défis qui les accompagnent, ainsi que les ressources et solutions disponibles pour les surmonter avec succès.

Changement et transition, quelles différences ? 

Avant d’approfondir les transitions spécifiques, il est important de comprendre la distinction entre changement et transition. Alors que le changement se réfère à des événements ou situations externes, la transition englobe le processus interne que les individus traversent pour s’adapter à ces changements. Cette distinction souligne l’importance de reconnaître et de gérer les aspects émotionnels et psychologiques des transitions de vie.

Tout d’abord, je voudrais apporter des précisions concernant le changement et la transition qui ne sont pas synonymes.  Alors que le changement fait référence à une modification extérieure ou à une nouvelle situation, la transition est le processus interne que les individus traversent pour s’adapter au changement. Comprendre cette différence est essentiel pour naviguer efficacement à travers les transitions de vie.

Le changement est souvent visible et tangible. Par exemple, passer d’un emploi à un autre, déménager dans une nouvelle ville, ou vivre un événement majeur tel qu’un mariage ou un divorce, représentent des changements concrets dans la vie d’une personne. Cependant, même si ces changements peuvent être planifiés ou anticipés, la transition qui les accompagne est souvent moins prévisible et plus complexe.

La transition implique un processus interne de réajustement, d’adaptation et de transformation. C’est un voyage émotionnel et psychologique qui peut impliquer la remise en question de soi, l’exploration de nouvelles identités et la révision des objectifs personnels. Par exemple, passer d’une relation à une autre peut nécessiter du temps pour guérir les blessures émotionnelles, pour redéfinir ce que signifie être en couple et pour rétablir un sentiment de sécurité et de confiance en soi.

Comprendre la différence entre changement et transition nous permet de reconnaître l’importance de prendre soin de notre bien-être émotionnel pendant les périodes de transition. En nous concentrant sur le processus de transition interne, plutôt que seulement sur les changements externes, nous pouvons mieux comprendre nos réactions émotionnelles et prendre des mesures pour soutenir notre santé mentale et notre bien-être.

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18 transitions que les femmes peuvent vivre 

Les femmes peuvent traverser diverses transitions tout au long de leur vie, dont certaines des plus courantes incluent :

  • Mariage et vie de couple : Passer de la vie de célibataire à la vie conjugale peut présenter des ajustements importants.
  • Maternité et parentalité: L’arrivée d’un enfant apporte des changements profonds dans la vie d’une femme, tant sur le plan émotionnel que pratique. En effet, il y a la naissance du bébé mais aussi la naissance d’une mère. La matrescence, c’est-à-dire la transition de la femme à la mère qui implique une transformation profonde sur le plan physique et émotionnel.
  • Le retour au travail après la maternité implique une réadaptation de la routine professionnelle, les horaires de travail les responsabilités et les attentes. C’est aussi jongler entre le travail et la famille ce qui peut être stressant et exigeant sur le plan émotionnel. Il y aussi la gestion du stress et la culpabilité, l’organisation de la garde d’enfants, la conciliation travail et vie personnelle, la réduction du temps pour soi…
  • Carrière professionnelle: Faire face aux défis liés à l’avancement professionnel, à la réorientation de carrière ou à la conciliation travail et famille.
  • Entrepreneuriat : Le passage de la vie professionnelle salariée à la création et à la gestion de son propre entreprise peut représenter une transition majeure pour de nombreuses femmes, impliquant des défis uniques en matière de gestion du temps, des finances et de l’équilibre travail-vie personnelle.
  • Divorce ou séparation: La transition de la fin d’une relation conjugale ou partenariale à l’adaptation à une nouvelle vie célibataire ou à la parentalité en solo.
  • Changement de situation financière : Les transitions liées à des changements significatifs dans la situation financière, telles que la perte d’emploi, le gain soudain d’une grande somme d’argent, ou la transition vers la gestion des finances familiales après un divorce ou le décès d’un conjoint.
  • Maladies ou problèmes de santé: Faire face à des problèmes de santé peut entraîner des changements significatifs dans la vie d’une femme, je pense notamment à l’endométriose, les problématiques de fertilité, un cancer du sein …
  • La ménopause : Cette période de transition hormonale peut avoir un impact significatif sur la santé physique et émotionnelle, ainsi que sur les aspects de la vie quotidienne. (sommeil, sexualité, changements physiques, rapport au temps qui passe…).
  • Le départ des enfants de la maison : Le départ des enfants de la maison marque souvent le début d’une nouvelle phase de vie, nous amenant à réfléchir sur notre identité et notre rôle au-delà de celui de mère. Cela peut être un moment de transition émotionnellement chargé, où nous nous posons des questions profondes sur notre propre identité et nos aspirations personnelles. Nous pouvons nous retrouver à nous demander : “Qui suis-je en dehors de mon rôle de mère ? Quels sont mes désirs, mes passions, mes ambitions ? Comment puis-je redéfinir mon identité et trouver un nouveau sens à ma vie maintenant que mes enfants ont quitté le foyer ?
  • Etre aidante implique la transition vers le rôle principal de soutien pour ses parents vieillissants, ce qui engendre fréquemment des ajustements dans la vie quotidienne et les responsabilités familiales. C’est également un chemin de deuil, où l’on doit faire face à la perte de l’avenir anticipé, de la normalité et même du sens de la vie. Les priorités se réévaluent, les rôles se transforment, devenant parfois renversés : l’enfant se retrouve à devenir le parent de son parent.
  • Vieillissement et changements physiques : Accepter les changements physiques liés au vieillissement peut être un défi pour de nombreuses femmes.
  • Retraite : La transition de la vie active à la retraite, marquée par des ajustements financiers, sociaux et de style de vie.
  • Perte d’un être cher : Faire le deuil d’un proche peut avoir un impact profond sur le bien-être émotionnel.
  • Relations familiales : Les transitions liées à la dynamique familiale, comme devenir grand-parent, soutenir les enfants adultes, recomposer son foyer ou réorganiser les relations familiales après un décès.
  • Éducation continue : Les transitions liées à la poursuite de l’éducation tout au long de la vie, comme le retour à l’école pour obtenir un diplôme supplémentaire ou acquérir de nouvelles compétences.
  • Un déménagement : Le changement de lieu de résidence peut entraîner des ajustements importants dans la vie quotidienne, les relations sociales et les activités, ce qui peut représenter une transition significative pour les femmes et leur famille.
  • Immigration et intégration : Pour les femmes qui immigrent dans un nouveau pays, la transition vers une nouvelle culture, une nouvelle langue et un nouvel environnement peut être une expérience transformatrice qui nécessite un ajustement et une adaptation importants.

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Les défis associés à ces transitions de vie

Les transitions de vie peuvent être des périodes de grand bouleversement et de transformation, mais elles ne sont pas sans leurs défis. Ces moments de transition peuvent être accompagnés d’un certain nombre de difficultés qui peuvent affecter la santé mentale, émotionnelle et sociale des femmes.

Tout d’abord, l’incertitude qui accompagne le changement peut engendrer du stress et de l’anxiété. L’inconnu peut être source de préoccupation et de tension, surtout face à des situations nouvelles et imprévisibles. Cette anxiété peut être exacerbée par la pression de prendre des décisions importantes pendant ces périodes de transition.

De plus, les transitions de vie peuvent ébranler la confiance en soi et l’estime de soi. Se retrouver dans un nouveau rôle ou une nouvelle situation peut remettre en question notre sentiment de compétence et notre propre image. Nous pouvons nous sentir peu sûres de nous mêmes et douter de nos capacités à réussir dans cette nouvelle phase de notre vie.

Les transitions peuvent également entraîner des sentiments de solitude ou d’isolement social. Lorsque nous traversons des changements majeurs dans notre vie, nous pouvons nous sentir déconnectées de notre entourage ou avoir l’impression que personne ne comprend vraiment ce que nous vivons. Cela peut nous amener à nous replier sur nous-mêmes et à nous sentir seules dans notre lutte.

Parallèlement, les pressions sociales et les attentes extérieures peuvent ajouter une dimension supplémentaire de stress pendant les transitions de vie. Nous pouvons ressentir la pression de répondre aux attentes de la société ou de l’entourage, ce qui peut nous pousser à prendre des décisions qui ne sont pas alignées avec nos propres valeurs ou désirs.

De plus, les transitions de vie sont souvent associées à des sentiments de perte ou de deuil. Que ce soit la perte d’une relation, d’un emploi, d’une identité ou d’une situation de vie, nous pouvons ressentir un profond sentiment de perte en traversant ces transitions. Nous pouvons être confrontées à la douleur de dire au revoir à ce qui était autrefois familier et confortable, et à la nécessité d’accepter et de faire face à ce qui vient à la place.

En outre, trouver un nouvel équilibre dans une période de transition peut être extrêmement difficile. Nous pouvons sentir dépassées par les nombreuses demandes et responsabilités qui accompagnent les changements de vie, et avoir du mal à jongler entre leurs différents rôles et responsabilités. Cela peut entraîner un sentiment d’épuisement et de frustration, ainsi qu’une lutte pour maintenir un sentiment de contrôle et de stabilité dans notre vie.

Enfin, les transitions de vie peuvent avoir un impact significatif sur notre santé mentale et émotionnelle Les changements majeurs dans la vie peuvent déclencher ou aggraver des problèmes de santé mentale préexistants, tels que la dépression, l’anxiété ou le stress post-traumatique. Il est donc essentiel de prendre soin de nous-mêmes pendant ces périodes de transition, en recherchant un soutien social et émotionnel, en pratiquant des stratégies d’adaptation saines et en cherchant de l’aide professionnelle si nécessaire.

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crédit photo : Anne-Juliette Verlaque

Pourquoi est-ce si difficile ?

Que le changement soit positif, volontaire ou imposé, c’est toujours une épreuve. L’attitude de la société moderne face au changement et le manque de référentiel concernant la transition rendent les choses encore plus difficiles. Il n’ y a que très peu de repères sociétaux ou de rites de passage. Cette réorientation intérieure est difficile pour tout le monde. Nous avons tendance à nous précipiter dans la transition, la technologie attise en nous un désir de gratification immédiate, nous sommes plus impatients et incapables d’attendre. Nous ne respectons ni les temps morts, ni l’inactivité qui passe pour de la paresse. Le syndrome FOMO (Fear of missing ou ou “peur de manquer quelque chose” en français), nous pousse à sauter avant d’être vraiment prêt, nous propulsant dans l’action sous prétexte de productivité. Ces phases de mutation sont épuisantes et nous ne pouvons pas forcer le passage ni accélérer la métamorphose intérieure nécessaire pour réussir la transition vers une “nouvelle normalité”.

Les ressources et les solutions

Il est essentiel de reconnaître et de comprendre ces transitions pour mieux les gérer. Voici quelques ressources et solutions :

  • Gestion du stress et de l’anxiété: Apprendre des techniques de gestion du stress peut aider à faire face aux défis des transitions. Je pense notamment à des exercices de cohérence cardiaque, la pratique de la méditation, se mettre en mouvement et marcher dans la nature ont de véritables bienfaits thérapeutiques.
  • Renforcement de la confiance en soi: Travailler sur l’estime de soi et la confiance en soi peut aider à surmonter les défis des transitions. Cela peut par exemples en identifiant vos forces et vos qualités, en vous fixant des objectifs réalisables, en sortant de votre zone de confort, en tirant des leçons de vos expériences, en célébrant vos succès …
  • Construire un réseau de soutien solide: Avoir un réseau de soutien solide peut offrir un soutien émotionnel pendant les périodes de transition. Il peut être amical, professionnel, familial… C’est fondamental de se relier aux autres pour ne pas être isolé.
  • Prendre soin de sa santé mentale et émotionnelle: Consulter un professionnel de la santé mentale peut être bénéfique pour faire face aux défis des transitions. Parfois le soutien de l’entourage est suffisant. Pour prendre soin de ses émotions, la pratique d’activités créatives et l’écriture peuvent être très libérateur. Choisissez ce qui résonne le plus pour vous.
  • Trouver des activités enrichissantes: S’engager dans des activités qui apportent de la joie et du bien-être peut aider à traverser les transitions.
  • Se tourner vers des professionnels pour un soutien supplémentaire: Parfois, il est nécessaire de demander de l’aide professionnelle pour surmonter les défis des transitions, pour faire face à la perte, se reconnecter à soi et aller vers le renouveau.
  • Découvrez également mon article de blog : 35 ressources précieuses pour accompagner les femmes en transition de vie.

8 piliers de force personnelle 

En complément, je souhaite ajouter ces outils pratiques imaginés pour les périodes de changement par Julia Samuel, psychothérapeute.

  • Travailler sur votre relation avec vous même. Apprenez à mieux vous connaître en tenant un journal et en parlant à des amis ou à un thérapeute.
  • Travailler sur votre relation avec les autres. Parlez ouvertement de vos sentiments, conscients qu’une bonne communication implique également d’écouter attentivement ce que l’autre a à dire.
  • Apprenez à gérer vos émotions. Sachez ce qui vous fait partir au quart de tour. Vous êtes davantage soupe au lait, par exemple, lorsque vous avez faim, vous êtes énervé, vous vous sentez seul ou fatigué. Prenez un temps avant d’en arriver là.
  • Prenez conscient du rôle du temps. En l’acceptant, vous augmenterez vos chances de vous adapter à une nouvelle situation.
  • Soignez votre corps et votre esprit. Prenez de bonnes habitudes quotidiennes. Commencez par de l’exercice physique, puis une alimentation saine, et enfin, récompensez vous avec quelque chose qui vous apaise : une tasse de café, une jolie musique, un exercice de méditation…
  • Fixez vous des limites. Adaptez votre emploi du temps à votre niveau d’énergie. Par exemple, vous êtes en télétravail, distinguez clairement le temps de travail et le temps privé.
  • Adaptez une routine quotidienne. La structure est utile dans les périodes où tout semble changer. Sachez qu’il faut environ 6 semaines avant qu’une nouvelle habitude soit totalement acquise.
  • Entraînez votre concentration. L’exercice suivant vous apaisera spontanément. Fermez les yeux, respirez profondément et longtemps, inspirez par le nez et expirez par la bouche. Concentrez votre attention vers l’intérieur et essayez de trouver l’endroit de votre corps le plus chargé en émotion. Dirigez votre respiration vers cet endroit. Essayez de le visualiser. Demandez vous ce que direz votre endroit s’il pouvait parler. Laissez vous emporter par cette sensation visualisée.

Les transitions de vie sont des moments de changement et de croissance qui peuvent être à la fois excitants et effrayants pour les femmes. Qu’il s’agisse de la maternité, du retour au travail, du départ des enfants du foyer ou de toute autre transition, il est normal de ressentir des difficultés et des incertitudes. Cependant, en reconnaissant ces défis et en cherchant activement des ressources et des solutions, vous pouvez naviguer avec succès à travers ces périodes de changement et de transformation. Il est important de se rappeler que chaque transition offre également des opportunités d’apprentissage, de résilience et de développement personnel. En prenant soin de votre bien-être émotionnel, en renforçant la confiance en vous et en construisant un réseau de soutien solide, vous pouvez surmonter ces défis et émerger de vos transitions plus fortes et plus confiantes que jamais.

Vous pouvez aussi découvrir mon interview sur les transitions de vie dans le podcast Sortie de Bocal. Écoutez-le dès maintenant pour aller plus loin!

Si vous êtes dans une période de changement majeur, je suis là pour vous aider et vous accompagner tout le long de ce processus de transition. Pour vous offrir le meilleur, j’ai conçu de L’Ombre à la Lumière, un accompagnement VIP sur 6 mois pour traverser ensemble une étape de vie délicate et renaître dans la douceur. Pour savoir si cet accompagnement est fait pour vous, réserver votre appel découverte pour faire connaissance et répondre à vos questions. Je sais également être à l’écoute de votre situation et de vos besoins et vous proposer un accompagnement personnalisé.

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