ombre

Le travail de l'ombre

Sandra Guillemin vous propose :

Qu’est-ce que l’ombre ?

L’ombre est un concept clé de la psychologie analytique de Carl Jung. Selon Jung, l’ombre est constituée de tous les aspects inconscients et refoulés de la personnalité, y compris les instincts, les émotions et les comportements que nous avons appris à considérer comme inacceptables ou indésirables.  C’est le côté mal aimé de soi. L’ombre est unique à chaque individu. Elle est composée des parts de nous que nous n’acceptons pas, des émotions non compatibles avec la norme sociale et notre personnalité idéale. C’est tout ce qui peut nous faire honte, nos complexes et nos croyances limitantes. Elle se manifeste par la projection sur les autres. Et l’autre nous renvoie les émotions et sentiments cachés .

Comment découvrir et intégrer son ombre ?

« Nous n’atteindrons jamais à notre totalité si nous n’endossons pas les obscurités qui sont en nous ? » Carl Gustav Jung

Selon Jung, l’ombre peut être intégrée dans la personnalité consciente grâce à un processus de confrontation et d’acceptation de ces aspects refoulés. Ce processus peut aider à réduire les conflits internes et à favoriser un plus grand sentiment d’intégrité personnelle. La découverte et l’intégration de l’ombre peut être un processus complexe et individuel qui nécessite un travail d’exploration de soi et de prise de conscience de nos comportements, émotions et pensées refoulés.

Ombre , travail de l'ombre

En quoi est-ce bénéfique ?

« Faire la paix avec son ombre et se lier d’amitié avec elle constitue la condition fondamentale d’une authentique estime de soi. Car comment pourrait-on s’aimer et avoir confiance en soi, si une partie de soi, son ombre est ignorée et milité contre ses propres intérêts ? » Jean Monbourquette.

L’intégration de l’ombre peut être bénéfique de plusieurs façons :

  • Une meilleure compréhension de soi : en identifiant et en intégrant nos aspects refoulés, nous pouvons acquérir une meilleure compréhension de nous-mêmes et de nos motivations profondes.
  • Une plus grande intégrité personnelle : en intégrant notre ombre, nous pouvons devenir plus authentiques et cohérents dans nos comportements, pensées et émotions.
  • Une amélioration des relations interpersonnelles : en reconnaissant et en acceptant nos propres aspects refoulés, nous pouvons également devenir plus tolérants et compréhensifs envers les autres.
  • Une réduction des conflits internes : les conflits internes entre nos aspects conscients et refoulés peuvent créer des tensions et de l’anxiété. En intégrant l’ombre, nous pouvons réduire ces conflits et atteindre un état de plus grande paix intérieure.
  • Une plus grande créativité : l’intégration de l’ombre peut libérer une énergie créative et imaginative qui peut être utilisée dans des domaines tels que l’art, la musique ou l’écriture.

En somme, l’intégration de l’ombre peut nous aider à devenir des individus plus complets, plus conscients de nous-mêmes et plus authentiques, ce qui peut se traduire par des relations interpersonnelles plus harmonieuses et une vie plus épanouissante.

Petit test-minute pour évaluer votre densité d’ombre !

Cet exercice issu du livre « Découvrir et accueillir sa part d’ombre » de Mireille Rosselet Capt.

« Voici 5 questions à se poser pour faire ressortir le degré d’ombre que nous portons actuellement, proposées par Véréna Kast. Plus vous répondez de « oui » et plus grande est la densité d’ombre actuellement activée par la situation :

  1. Est-ce que j’ai de la difficulté à admettre et à assumer certaines erreurs qui me sont pénibles ?
  2. Est-ce que je rassemble intérieurement des bonnes excuses pour le cas où une certaine situation se présenterait ?
  3. Y-a-t-il certaines propriétés et caractéristiques que je déteste chez autrui de manière définitive, conséquente, et que rien ne saurait influencer ?
  4. Y-a-t-il des gens qui me sont spontanément antipathiques alors qu’ils n’ont encore rien dit ni rien fait, mais éveillent d’office mon animosité et mon irratation – et pourquoi ?
  5. Ai-je une ombre favorite, que je cite de manière préférentielle à autrui ? Nous choisissons parfois, en effet, certains traits à mettre en avant pour que l’on évite de nous en découvrir d’autres : Je suis un peu timide, je suis un peu conscienscieux… » Cela peut même être bien vu lors d’un entretien d’embauche. Qui osera dire : « Je suis flemmard, cupide et de mauvaise foi ? » Cependant, nous pouvons tous faire l’expérience que, lorsque nous commençons à assumer plus facilement certains traits ombreux, ils en deviennent moins pénibles à vivre. »

Comment repérer sa part d’ombre ? 

Repérer votre ombre peut être un processus délicat, car elle se manifeste souvent de manière subtile et peut être difficile à identifier. Cependant, voici quelques signes courants qui peuvent indiquer la présence de votre ombre :

  • Réactions disproportionnées : vous réagissez de manière disproportionnée à des événements ou à des situations qui ne justifient pas une telle réaction. Cela peut être un signe que vous êtes en train de projeter des aspects de votre ombre sur la situation.
  • Critique excessive des autres : Vous êtes souvent critique envers les autres et vous avez du mal à voir leurs qualités. Cela peut être un signe que vous projetez des aspects de votre ombre sur eux.
  • Comportements compulsifs : vous avez des comportements compulsifs ou des addictions qui vous causent du tort, mais vous continuez à les faire malgré les conséquences négatives. Cela peut être un signe que vous essayez de refouler certains aspects de vous-même.
  • Sentiments persistants de honte ou de culpabilité : Vous éprouvez des sentiments de honte ou de culpabilité persistants qui semblent être enracinés dans des parties de vous-même que vous préférez ne pas voir ou que vous n’assumez pas.
  • Rêves récurrents : Vous avez des rêves récurrents dans lesquels vous êtes confronté à des aspects de vous-même que vous avez du mal à accepter.
  • Jalousie ou envie : Vous êtes souvent jaloux ou envieux des autres pour des raisons qui ne sont pas claires ou justifiées. Cela peut être un signe que vous enviez quelque chose que vous refusez de voir ou d’admettre en vous-même.
  • Sentiments de déconnexion : Vous vous sentez déconnecté de vous-même ou de la vie, ou vous avez l’impression que quelque chose manque dans votre vie.

En somme, repérer votre ombre peut être un processus de prise de conscience et de reconnaissance de vos comportements, pensées et émotions qui peuvent sembler irrationnels ou inexpliqués. L’auto-observation, l’écriture, la méditation et la thérapie peuvent tous être utiles pour vous aider à identifier votre ombre et à commencer à l’intégrer dans votre vie.

 

Ombre

 

Quels sont les outils et techniques pour travailler sa part d’ombre ? 

  • La méditation : la méditation peut vous aider à vous connecter à vos émotions refoulées et à apprendre à les accepter sans les juger.
  • L’auto-observation : c’est un exercice de distanciation qui vous permet de devenir plus conscient de vos émotions, de vos pensées et de vos comportements. Vous pouvez remarquer des schémas de comportement qui se répètent, des réactions émotionnelles spécifiques à certaines situations, ou des pensées récurrentes qui vous limitent ou vous empêchent d’aller de l’avant.
  • L’écriture : l’écriture peut vous aider à exprimer vos pensées et vos émotions refoulées de manière créative et à les explorer plus en profondeur.
  • L’art-thérapie : l’art-thérapie utilise des techniques artistiques pour explorer l’ombre et aider à l’intégrer dans la conscience.
  • Le travail sur les rêves : les rêves peuvent fournir des informations sur les aspects refoulés de la personnalité. En travaillant sur les rêves, vous pouvez apprendre à identifier et à intégrer votre ombre.
  • La thérapie : un thérapeute qualifié peut vous aider à identifier et à intégrer votre ombre de manière plus approfondie.

Pour ma part, j’aime vous accompagner en utilisant l’écriture spontanée que j’intègre à la méthode art-thérapie et explorations créatives, le travail sur les rêves, la réalisation et l’interprétation de dessins ou de mandalas parce qu’ils sont des portes d’accès directes à notre inconscient ! Je vous aide également à vous auto-observer grâce à la méthode de l’amphithéâtre psychologique.

Il est important de trouver les outils et techniques qui fonctionnent le mieux pour vous. Vous pouvez également utiliser une combinaison de plusieurs de ces méthodes pour obtenir les meilleurs résultats.

 

En somme, repérer votre ombre peut être un processus de prise de conscience et de reconnaissance de vos comportements, pensées et émotions qui peuvent sembler irrationnels ou inexpliqués. La méditation, l’auto-observation, l’écriture, l’art-thérapie, le travail sur les rêves, la thérapie peuvent tous être utiles pour vous aider à identifier votre ombre et à commencer à l’intégrer dans votre vie.

« Sur le plan personnel comme sur le plan collectif , le point de départ de la solution se situe au niveau de la prise de responsabilité individuelle. » Mireille Rosselet-Capt. Ce qui est important selon Verena Kast, c’est de « développer une sensibilité à l’ombre en lien avec notre ombre comme avec celle des autres. L’acceptation de l’ombre et la sensibilité à l’ombre amènent par elles-mêmes un accroissement de la connaissance de soi, de la tolérance envers nous mêmes et envers les autres, tout comme une diminution de l’hypocrisie. »

Et enfin, je vous invite à découvrir De L’Ombre à la Lumière, un accompagnement transformationnel pour traverser une étape de vie difficile et renaître avec plus de fluidité, de légèreté et de plaisir. Il mêle psychothérapie et développement personnel. Si vous souhaitez une séance découverte sans engagement, réservez votre séance ici .   Découvrez également « Eclosion féminine » , une séance de 2H pour initier votre parcours vers la transformation, avant de vous engager vers un accompagnement complet « De l’Ombre à la Lumière ». Me contacter.

Et pour vous aider à aller plus loin dans le travail de l’ombre, je vous suggère la lecture de ces articles :

Prenez soin de vous,

Sandra


Comprendre et traverser le deuil

Comprendre et traverser le deuil

Sandra Guillemin vous propose :

Qu’est-ce que le deuil ?

Le deuil est un processus émotionnel. Il ne se limite pas aux décès, il découle de toutes les pertes comme une rupture, une séparation, un changement de travail, un départ en retraite, le départ d’un enfant de la maison, la perte d’un emploi, un divorce, un renoncement, la perte de la santé, et bien d’autres encore. Cet article, est consacré au deuil suite à la perte d’un proche.

Bien que le deuil est un processus normal et naturel de la vie, son passage peut s’avérer difficile à traverser pour certaines personnes. La durée nécessaire pour traverser le deuil varie d’une personne à l’autre, et il n’existe pas de méthode universelle. Cependant, faire face au deuil, rechercher de l’aide et prendre soin de soi peuvent aider à surmonter la perte et permettre de continuer à vivre malgré la douleur. Les émotions intenses, telles que la tristesse, la colère, la confusion, la culpabilité et la solitude, peuvent accompagner le deuil. De plus, des manifestations physiques comme des changements d’appétit, de sommeil et de santé en général peuvent se manifester.

L’intensité du deuil varie en fonction de nombreux facteurs, et chaque expérience comporte des étapes similaires, bien que leur durée, intensité et douleur diffèrent. Ces étapes sont souvent marquées par des signes physiques et des souffrances psychologiques.

 

Le deuil est un processus naturel

Une expression est très souvent employée « Faire son deuil », mais ici, je préfère ne pas l’employer. Considérer le deuil comme un processus linéaire avec un avant, un pendant, et un après constitue une erreur. Il n’y a pas de conclusion définitive. Le manque persiste, même si la souffrance diminue avec le temps. L’expression « faire son deuil » suggère une obligation de résultat, comme si nous devions déployer des efforts pour atteindre une résolution.

Pour expliquer ce qu’est le deuil, Christophe Fauré, psychiatre spécialiste du deuil, auteur de « Vivre le deuil au jour le jour », le compare souvent à une brûlure. Lorsque l’on se brûle, la guérison nécessite du temps, le corps nous rappelle constamment la douleur, puis un mécanisme de cicatrisation se met en place. Nous ressentons la douleur, mais des actions peuvent accélérer la guérison.

Le deuil fonctionne de la même manière. La blessure psychique du cœur, liée à la perte d’un être cher, déclenche un processus de cicatrisation psychique universel et inconscient, indépendant de notre volonté.

Le deuil n’est pas une décision ; il se produit naturellement. Il ne dépend pas de la force de caractère. Nous pouvons toutefois contribuer à ce processus en créant des conditions propices au cheminement, telles que l’acquisition de connaissances, un espace de parole, et l’échange avec des pairs.

Lorsque l’on affirme que le deuil n’a pas de fin, cela signifie parfois qu’après 15 ou 20 ans, une douleur peut ressurgir à la vue d’une photo ou à l’approche d’une date anniversaire. Cela ne signifie pas que le processus de deuil n’est pas accompli. Le lien ne se nourrit pas de la souffrance (si j’arrête de souffrir, j’aimerai moins), mais plutôt en apaisant la souffrance pour préserver le lien d’amour. Cela crée un espace intérieur apaisé, propice à l’investissement dans de nouveaux projets de vie ou de nouvelles relations.

 

Les 4 grandes étapes du deuil 

On parle souvent des 5 étapes du deuil. On les doit à Dr Elisabeth Kubler Ross, médecin pionnière des soins palliatifs, qui a été la première à analyser les phases que vivent les personnes en fin de vie à l’approche de la mort. On les utilise beaucoup pour décrire les phases de deuil. Ces 5 étapes s’adressent plutôt aux personnes apprenant qu’elles ont une maladie grave ou à leurs proches. Pour cet article, je préfère me référer à celles de Dr Christophe Fauré, psychiatre, spécialiste du deuil.

Le deuil est un chemin universel. Ces étapes sont des repères qui peuvent vous aider à comprendre les émotions que vous traversez ou que l’un de vos proches vit. Le chemin du deuil est propre à chacun. Connaître le processus de deuil permet de savoir à quoi s’attendre et de mieux gérer ses émotions. Les étapes montrent que vous n’êtes pas coincé(e) dans un état émotionnel permanent mais que vous progressez à travers différentes phases vers une meilleure adaptation de la perte.

1ère étape : le choc et la sidération

Immédiatement suite au décès, une chape de béton entre soi et la réalité se forme. La réalité de la nouvelle est tellement violente que l’esprit refuse de l’accepter. Des mécanismes de protection psychique se mettent en place et « anesthésient » partiellement les émotions. La personne est dans la peine mais fonctionne en « automatique ». Sur le moment la mort du proche est tellement inconcevable que l’esprit ne peut pas et ne veut pas le concevoir.

2e étape : la phase de fuite et de recherche

Ces deux mouvements simultanés et complémentaires ont généralement lieu après les obsèques. C’est le moment où on réalise pleinement la perte et où on a l’impression d’avoir complètement perdu les repères. Les proches ont repris leur vie. Le mouvement de fuite permet d’échapper à la peine et se caractérise par une activité constante. Dans le même temps, on cherche sans cesse à retrouver celui ou celle qui est mort. C’est la souffrance de l’absence et le besoin de maintenir le lien avec la personne disparue (photos, vêtements, lettres, messages). On croît contrôler la douleur du deuil mais c’est une illusion.

3e étape : la phase de déstructuration

C’est l‘intégration de l’impossible retour de la personne aimée. Le vécu de l’absence avec un grand A. On est plus mal que les premiers mois. C’est la phase la plus difficile émotionnellement. L’impression de vide est violente car les liens qui la raccrochent à la personne décédée ne sont plus assez nombreux. C’est normal d’être triste. C’est une phase qui peut-être assez longue. La culpabilité est aussi présente car on se rend compte qu’il est trop tard pour rejouer le passé. Cette étape se caractérise par une perte d’appétit, des douleurs physiques, des troubles du sommeil, un épuisement chronique, des baisses de compétences intellectuelles. La douleur est si intense qu’on est tenté de se laisser aller au désespoir. C’est souvent le moment où l’on se met en quête d’une aide extérieure. Cette étape de profond désespoir est nécessaire pour conduire à l’apaisement. Cette étape peut durer 1 à 3 ans.

4e étape : la phase de restructuration

Cette étape s’impose lentement, sans qu’on s’en aperçoive et se chevauche généralement avec la précédente. On réalise que le manque restera toujours mais pas la douleur. On apprend à vivre avec la perte apprivoisée. C’est le temps d’une reconstruction lente et progressive, selon 3 axes : redéfinition de notre relation au monde, et à autrui, de notre relation à la personne disparue et de notre relation à nous-même. Il est impossible de délimiter cette phase dans le temps, elle varie en fonction de chacun(e).

A NOTER : Ces phases sont des repères mais le deuil est un cheminement propre à chacun. Chaque deuil est unique et particulier. Il dépend de notre relation à l’autre, mais aussi de notre histoire, des deuils vécus précédemment, du contexte (mort brutale ou maladie). Et rien n’est figé dans le temps. Le deuil est un chemin solitaire. On est fondamentalement seul(e) dans ce processus douloureux qui nous amène au cœur de nous même. Parfois, cela peut laisser penser qu’on est incompris par son entourage, même par ses plus proches. Cela peut provoquer de la colère, susciter le sentiment qu’on est seuls au monde. Il est important de prendre soin de soi pour adoucir ce que vous traversez.

Les étapes du deuil - Sandra Guillemin
Infographie réalisée par Sandra Guillemin

Pourquoi et comment ritualiser

Réaliser un rituel est une action essentielle dans le travail du deuil. En effet, vous allez poser des gestes qui vont vous faire comprendre et réaliser le passage du passé avec la personne disparue à l’avenir sans elle. Le rituel vous permettra de créer un lien intérieur avec cette personne. Cela est primordial dans votre reconstruction. Ce n’est que lorsque vous aurez assez de la personne disparue en vous, que vous pourrez réellement vivre sans elle, différemment. Les rituels aident en ce sens.

Les rituels permettent de poser les bases d’un équilibre de vie. « C’est un outil créatif et symbolique d’écologie intérieure, qui laisse une empreinte profondément positive dans le corps et l’âme de celui qui le pratique » (Elise Petit). Tout rituel se doit d’être personnel et avoir du sens pour vous.

4 clés essentielles pour un rituel puissant et transformateur :

  • L’intention précise (dire au-revoir, rendre hommage, pardonner etc…). L’énergie va là où l’on pose son attention.
  • Le lieu et le temps. Il est essentiel de choisir avec soin son espace et le temps qu’on y consacre.
  • Le geste symbolique. Le rituel est un ensemble d’actes et de gestes symboliques (planter une graine, rassembler des objets, des photos…) Ils permettent de donner du sens  la perte.
  • Simplicité et gratitude. Restez simple, pour être plus facilement connecté à votre être. Le rituel peut se terminer par une prière de gratitude.

 

comprendre et traverser le deuil

 

10 astuces bien-être pour adoucir votre deuil

  • Prenez le temps de pleurer. Autorisez-vous à pleurer et à ressentir votre douleur. Il est important de ne pas laisser les émotions refoulées.
  • Entourez-vous de personnes aimantes. Il est important de se sentir entouré.e pour vous soutenir pendant cette période difficile.
  • Prenez soin de votre santé physique : assurez-vous de manger sainement, de faire de l’exercice régulièrement et de dormir suffisamment.
  • Consultez un professionnel pour prendre soin de votre santé mentale. Vous serez accueilli.e comme vous êtes, écouté.e et compris.e.
  • Trouvez des moyens de vous distraire comme lire un livre, écoutez de la musique, pratiquer une activité créative…
  • Exprimez vos émotions. Cela peut-être en écrivant dans un journal ou en vous confiant à des proches pour aller mieux.
  • Soyez bienveillant.e avec vous-même : rappelez-vous que vous traversez un deuil et qu’il est normal de ressentir de fortes émotions.
  • Utilisez des fleurs de Bach pour apaiser vos émotions : j’ai utilisé Stars of Bethlehem lorsque j’ai vécu un deuil. Consultez un conseiller en fleurs de bach pour qu’il puisse vous dire quelle est la fleur qui vous convient le mieux en fonction des émotions que vous traversez.
  • Pratiquez un rituel pour honorer la personne disparue et mieux vivre votre deuil.
  • Rejoignez des rencontres bienveillantes gratuites dédiées à l’échange autour  du deuil et de la mort : Les Apéros de la mort. Des événements disponibles à Paris et dans diverses villes en France, en Guadeloupe et au Québec,  en présentiel ou en visioconférence. Je fais partie des ambassadrices des Apéros de la mort en partenariat avec Happy End l’Asso, et j’animerai le prochain en présentiel à Colombes avec Aymeric Astier lundi  01/07/2024 au restaurant l’Ethik à 19H. Vous trouverez les dates dans plusieurs villes de France sur le site d’Happy End.

En prenant soin de vous pendant cette période difficile, vous serez mieux préparé.e pour faire face à la douleur.

Sachez que j’accompagne les transitions de vie et cette traversée qu’est le deuil pour accueillir vos émotions intenses et vous apporter de la douceur et de la sécurité. Je saurai être à l’écoute de vos besoins et vous proposer un accompagnement personnalisé. Cliquez sur ce lien pour me contacter.

Si vous traversez un deuil périnatal, je vous invite à consulter mon accompagnement Cocon de douceur pour vous soutenir sur votre chemin de deuil périnatal.

Si vous souhaitez explorer davantage le sujet du deuil, je vous invite à consulter d’autres ressources :

Prenez soin de vous,

Sandra


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J'ai vaincu mon amaxophobie !

Sandra Guillemin vous propose :

Qu’est-ce que l’amaxophobie ? 

L’amaxophobie est la peur de conduire ou d’avoir un accident de voiture. C’est un trouble anxieux qui peut aller jusqu’à l’incapacité de conduire. Cette situation peut-être très handicapante lorsqu’elle concerne des personnes qui conduisent ou qui ont l’intention de conduire ou qui ont besoin de prendre leur véhicule pour des raisons personnelles ou professionnelles.

En ce qui me concerne, la peur de conduire n’est pas venue tout de suite après avoir eu mon permis. Néanmoins, dès que j’ai commencé à conduire, je n’ai jamais été très à l’aise. C’est survenu après avoir vécu plusieurs expériences négatives en tant que passagère et l’élément déclencheur fut le jour où une personne a voulu me contraindre de prendre le volant. Et c’est à ce moment-là, que j’ai eu une « attaque de panique » et suite à cela, je n’ai pas pu prendre le volant pendant de longues années. J’en garde un très mauvais souvenir.

amaxophobie

Comment se manifeste l’amaxophobie ? 

Il y a des symptômes physiques comme des palpitations cardiaques, la nausée, des tensions musculaires, des tremblements, des vertiges… Et il existe aussi des symptômes psychologiques comme une anxiété très forte liée à la conduite, une peur irrationnelle de perdre le contrôle du véhicule ou d’avoir un accident de voiture. 

Pour ma part, j’ai ressenti des tremblements dans tout le corps que je ne pouvais absolument pas contrôler… Et ensuite, de manière totalement aléatoire, j’ai eu aussi plusieurs fois la nausée. Cela m’arrivait aussi en tant que passagère.

Quelles sont les causes de l’amaxophobie ? 

Une prédisposition à l’anxiété, ce qui était mon cas. Cela fait partie de ma personnalité.

Avoir vécu des expériences traumatisantes. J’ai vécu des accidents de voiture lorsque j’étais jeune enfant. Mon père s’est endormi au volant et la voiture a fait des tonneaux. Mes parents ont été ensuite hospitalisés tous les deux et moi je n’ai rien eu. Une autre fois, une guêpe est rentrée dans le véhicule et nous avons eu un accident suite à une perte du contrôle du véhicule. Je n’ai rien eu non plus. Mais mon corps, mes cellules, elles se souviennent… Et puis lorsque je suis devenue jeune adulte, j’ai été au contact d’hommes plutôt nerveux au volant ce qui a accentué grandement mon anxiété. Suite à mon vécu, la conduite était devenue « un danger pour ma vie ».

Quelles sont les conséquences de l’amaxophobie ?

La peur de conduire isole et peut nous limiter dans le choix des activités sociales. Cela peut générer du stress et de l’anxiété… Personnellement, c’est une situation que j’ai très mal vécue parce que mon entourage ne comprenait pas mon refus de conduire et la peur que je ressentais face à cette situation. J’ai ressentie beaucoup de culpabilité et je me suis sentie incomprise et jugée.

Commentje m’en suis sortie ? 

J’ai commencé par beaucoup me documenter sur la peur de conduire. C’est comme cela, que j’appris que cette peur se nommait l’amaxophobie ! Et puis j’ai cherché les solutions pour m’aider à sortir de cette situation.  Étant thérapeute, je savais qu’il existait des solutions. Il me fallait juste le temps de trouver celle qui me conviendrait le mieux est de ne pas écouter mon entourage. Pourquoi ? Parce que tout le monde m’a dit de reprendre des cours de conduite. J’étais partiellement d’accord sur ce point. Les moniteurs d’auto-école sont là pour nous apprendre à conduire une voiture mais pas à faire face à notre anxiété face à la conduite.

C’est pour cela que je me suis tournée vers C2Care qui prend en charge l’amaxophobie en réalité virtuelle. L’accompagnement consiste à suivre 2 RDV par mois  avec un.e psychologue avec une approche TCC (thérapie comportementale et cognitive) et à s’exposer 3 à 4 fois par semaine à la conduite en réalité virtuelle pour se familiariser avec différents environnements. Grâce aux séances avec la psychologue, j’ai appris à gérer mon anxiété dans ce type de situation. J’ai aussi appris à respecter mon rythme. Par exemple, au début, je ne pouvais pas m’exposer plus de 5mn sans avoir la nausée. Alors, j’arrêtais la conduite virtuelle et je faisais une séance de relaxation en réalité virtuelle ou en compagnie de ma psy lorsqu’elle était présente et parfois seule avec mes propres techniques comme le yoga ou aller respirer un grand bol d’air ! Ce qui a le mieux fonctionné pour m’aider à sortir d’une « crise d’anxiété » est l’exercice des 5 sens, un exercice de pleine conscience que je recommande pleinement !

amaxophobie

Après 4 mois et demi de pratique et de suivi, je ne ressens plus d’anxiété en situation virtuelle. J’ai donc décidé de reprendre des cours de conduite en situation réelle pour passer à l’étape supérieure ! J’ai choisi une monitrice indépendante à qui j’ai soigneusement expliqué ma situation pour m’assurer qu’elle soit bienveillante, sans jugement et sans objectif de performance 🙂 Et la première séance a été parfaite pour moi ! Je n’ai pas été stressée ni anxieuse, j’ai même dépassé un bus en centre-ville ! Au début de la séance, comme il fallait que je démarre par une manœuvre, je lui ai demandé de garder les pédales et moi le volant le temps de trouver un endroit où je pouvais faire quelques tours de pistes et évaluer les difficultés. Nous avons pu aller très rapidement en centre-ville où il y avait de la circulation et un passage pour les tramways. Nous avons roulé un peu moins d’une heure mais pour une reprise, c’était largement suffisant !

Je vais continuer les cours pour vivre les situations les plus courantes et revoir comment bien me garer pour conduire ensuite seule et en toute sérénité !

Mes 5 conseils 

  • Si vous êtes jeune conducteur et que vous ressentez de l’anxiété sans que vous soyez amaxophobe, relaxez-vous avant de conduire en pratiquant des respirations profondes, un exercice de pleine conscience, ou une méditation. Pensez à vous détendre également après la conduite.
  • Si vous pensez être amaxophobe, demandez de l’aide pour ne pas être isolée.e. Des solutions existent pour faire disparaître cette phobie !
  • Si vous vivez une étape de vie difficile actuellement et que vous ressentez beaucoup d’émotions, c’est préférable si c’est possible, de ne pas s’exposer à la conduite virtuelle ou réelle avant d’avoir traité ces émotions liées à cette situation. Sinon, vous aurez à gérer les émotions liées à votre situation du moment ainsi que celles liées à l’amaxophobie. Et c’est beaucoup ! Prenez soin de vous en respectant votre rythme et avancer en douceur autant que possible pour retrouver la sérénité plus facilement.
  • Si vous avez eu un choc émotionnel à gérer, c’est aussi important de prendre en charge le traumatisme dans votre suivi thérapeutique. Les méthodes EMDR (Eye Mouvement Desensibilisation and Reprocessing), RITMO (méthode équivalente EMDR et à laquelle je me suis formée) peuvent aussi vous aider.
  • Pratiquez la visualisation de vous entrain de conduire sereinement afin de vous aider à manifester cet état d’être. Avant de reprendre la conduite en temps réel, j’ai visualisé la situation que je voulais vivre pour cette reprise. Je voulais que ce soit une femme en qui j’avais confiance, dans un lieu choisi…. C’est ce qui m’a permis de me mettre en action pour provoquer cette situation. Et cela m’a vraiment permis de me sentir bien le jour J 🙂 Sachant que juste avant, j’ai pratiqué une séance de yoga, pris des fleurs de Bach (Rescue)… J’ai mis toutes les chances de mon côté pour que ça se passe bien.

Voilà, j’espère que cet article pourra être utile à d’autres personnes comme moi. Je vous invite également à écouter mon témoignage au format vidéo : ici.

Sachez que l’accompagnement des émotions est au cœur de mes accompagnements, si vous avez besoin d’être aidé.e sur le plan émotionnel, vous pouvez me solliciter pour des séances de psychothérapie, je serai ravie de vous aider.   Pour prendre rdv, c’est ici 🙂

Pour en savoir plus sur mon approche, découvrez cet article : La relation d’aide : une approche centrée sur la personne pour surmonter les difficultés

Si vous souhaitez découvrir mes autres prestations, c’est ici ! N’hésitez pas à me contacter pour échanger gratuitement par téléphone sur votre problématique actuelle et les solutions qui pourraient vous aider. Je prends RDV.

A bientôt,

Sandra


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7 clés pour bien vivre la transition vers la maternité

Sandra Guillemin vous propose :

7 clés pour bien vivre la transition vers la maternité 

1- Informez vous sur les changements liés à la grossesse et à la maternité 

Vous informer est un élément clé pour mieux vivre la transition vers la maternité. En apprenant ce à quoi vous pouvez vous attendre, vous serez mieux préparée pour gérer les défis et les changements qui se présenteront à vous. Il peut être utile de lire des livres sur la grossesse et la maternité, de discuter avec des amis et des membres de votre famille qui ont déjà eu des enfants, et de consulter des professionnels tels que des médecins, des sages femmes et des conseillers en allaitement pour obtenir des informations précises et fiables. Echanger, partager des conseils et des astuces avec d’autres mères peut aussi vous aider à vous sentir moins seule.

2- Entourez vous de soutien

Il est important de vous faire soutenir par votre famille, vos amis, votre conjoint et des professionnels tels que des médecins, des sages femmes, des conseillers en post partum ou des groupes de soutien pour les nouveaux parents si nécessaire. Avoir un réseau de soutien peut être très précieux pendant la transition de femme à maman pour vous sentir en sécurité et gérer les défis. Les premiers mois de la maternité peuvent être épuisants physiquement et émotionnellement, il est donc important de pouvoir compter sur des personnes qui comprennent ce que vous traversez et qui peuvent vous aider.

3- Demandez de l’aide

Si vous avez besoin de soutien pour gérer les défis liés à la transition vers la maternité, n’hésitez pas à solliciter vos proches ou des professionnels.
Demander de l’aide est un signe de force et non de faiblesse. Il est normal d’avoir besoin d’aide à un moment donné, surtout lors d’une transition aussi importante que la maternité. Demander de l’assistance peut vous permettre de mieux gérer les défis liés à la maternité et de vous sentir plus en sécurité et en confiance dans votre nouveau rôle. Il peut être utile de demander du soutien à votre conjoint, à des amis proches, à des membres de votre famille ou à des professionnels. En fin de compte, le soutien et l’aide que vous recevez peuvent faire une grande différence dans votre capacité à bien vivre la transition vers la maternité.

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4- Acceptez le changement

La transition vers la maternité peut entraîner des changements importants dans votre vie, il est donc essentiel d’être flexible et d’accepter ces changements plutôt que de lutter contre eux. Accepter les changements est une clé pour bien vivre la transition de femme à maman. Cela signifie être ouverte d’esprit et prête à faire face à de nouveaux défis et à de nouvelles responsabilités. Cependant, cela ne signifie pas que vous devez abandonner tout ce que vous aimez ou tout ce qui est important pour vous. Il s’agit plutôt de trouver un équilibre entre vos nouvelles responsabilités en tant que mère et les activités, les intérêts et les relations qui vous tiennent à cœur. La maternité peut entraîner des changements considérables dans votre vie quotidienne, comme des horaires de sommeil perturbés, des responsabilités supplémentaires et une nouvelle routine. Il peut être difficile d’accepter ces changements, mais en étant flexible et en s’adaptant à eux, vous pourrez mieux gérer les défis de la maternité. Il peut être utile de se rappeler que les changements sont temporaires et que la maternité est une expérience unique et merveilleuse qui peut être très gratifiante. De plus, en ayant une attitude positive et en appréciant les moments que vous passez avec votre bébé, vous pourrez mieux apprécier cette nouvelle étape de votre vie.

5- Donnez-vous le temps de vous adapter 

Il est important de vous donner le temps de vous adapter et de trouver un nouvel équilibre pendant cette période de transition vers la maternité. Vous donner le temps de vous adapter est une étape cruciale pour bien vivre la transition vers la maternité. La maternité peut entraîner de nombreux changements physiques, émotionnels et logistiques, il est donc important de ne pas vous mettre trop de pression et de respecter votre rythme. Il est normal de prendre du temps pour trouver un nouvel équilibre et pour s’adapter à ce nouveau rôle. Il est essentiel de vous reposer, de prendre soin de vous et être à l’écoute de vos propres besoins.

6- Prenez soin de vous

Il est vital de prendre soin de vous en vous faisant du bien physiquement et émotionnellement pendant cette période de transition.
La maternité peut être épuisante, surtout au début, il est donc important de prendre le temps de vous reposer et de prendre soin de vous. Il peut être utile de pratiquer des activités qui vous aident à vous détendre et à vous ressourcer, comme la méditation, la lecture ou une promenade en nature. Il est également essentiel de manger sainement et de faire suffisamment d’exercice pour maintenir un bon état de santé. Aussi, il est fondamental de maintenir des relations saines et positives avec votre conjoint, votre famille et vos amis pour obtenir le soutien dont vous avez besoin pendant cette période de changement. En prenant soin de vous physiquement et émotionnellement, vous pourrez mieux gérer les défis de la maternité et vous sentir plus forte et plus épanouie dans votre rôle de mère.

7- Fixez vous des objectifs réalisables

Il est normal d’avoir des attentes élevées pour soi-même et pour votre enfant, mais il est important de se rappeler que la maternité peut être difficile et que les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Il est donc essentiel d’être réaliste et de vous accorder le temps et la patience nécessaires pour vous adapter à ces nouveaux changements et gérer les défis de la maternité avec succès. Aussi, il est fondamental de communiquer clairement vos attentes à votre conjoint, à votre famille et à vos amis afin de vous assurer que tout le monde comprend vos besoins et vos limites.

En suivant ces conseils, vous pouvez mieux gérer la transition en tant que femme lorsque vous devenez mère et vous aider à vous sentir plus en sécurité et en paix pendant ce processus de changement.

grossesse accompagnement maternité

En complément de mon article, je vous ajoute le lien vers le site 1000 premiers jours qui fournit de précieux conseils pour mieux vivre sa nouvelle vie de parent de la grossesse jusqu’aux 2 ans de l’enfant. Il existe de multiples façons de prendre soin de soi et de son couple pendant cette période.

Si vous êtes enceinte et que vous souhaitez découvrir mon accompagnement de la femme à la mère, c’est ici. Et si vous souhaitez en parler au cours d’une séance découverte sans engagement, réservez votre séance ici . 

Vous pouvez découvrir aussi d’autres accompagnements.

Et si vous avez envie de continuer votre lecture, découvrez mes autres articles :

Prenez soin de vous,

Sandra


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7 conseils pour mieux vivre une transition de vie

Sandra Guillemin vous propose :

 

7 conseils pour mieux vivre une transition de vie

Avant de vous transmettre mes 7 conseils, je souhaite apporter un éclairage entre changement et transition.

Le changement se réfère à une situation ou à des facteurs extérieurs. Par exemple, vous changer de travail ou de manager.

La transition se rapporte à des facteurs psychologiques, une réorientation intérieure, une réorganisation de la vie à la suite d'un changement. Par exemple,  suite à ma reconversion professionnelle et le lancement de mon activité en tant que thérapeute, je suis dans une phase de transition.  D'un statut de salariée à entrepreneuse me demande une réorganisation totale. J'apprends à travailler différemment, à retrouver un nouvel équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle etc... C'est tout le processus de transformation intérieure. Et c'est justement cette étape qui est si difficile à vivre.

  • Posez-vous

Il est important de se poser pour aller d'une étape à une autre et de ne pas vouloir accélérer le processus.  La transition est un processus intérieur que nous ne pouvons pas forcer. C'est pourquoi, il est essentiel d'être à l'écoute de soi et de respecter son rythme même si c'est long. Me concernant, me poser est un véritable défi parce que ce n'est pas dans ma nature ! Mais lorsque j'ai compris que c'était la seule solution pour avancer sereinement alors cela s'est fait plus naturellement !

  • Identifiez vos sentiments :

Il est important de comprendre et de reconnaître les émotions que vous ressentez pendant une transition de vie. Prenez du temps pour réfléchir à ce que vous ressentez et pourquoi. Les émotions nous concernent tous et sont la base de notre évolution personnelle. Elles sont là pour vous mettre en mouvement. C'est primordial de les connaître parce que derrière chaque émotion se cache un besoin ! Personnellement, c'est grâce à la thérapie que j'ai appris cela parce que dans ma famille, les émotions ne sont pas exprimées.

  • Fixez-vous des objectifs réalisables :

Définissez des objectifs réalisables pour aider à vous orienter durant la transition. Ce peut être quelque chose de simple comme apprendre une nouvelle compétence ou quelque chose de plus important comme trouver un nouveau travail. Lors de mes accompagnements, je vous apprends la technique des petits pas pour vous permettre d'avancer, à votre rythme et tout en douceur.

  • Entourez-vous de soutien et de personnes expertes:

Avoir un réseau de soutien est très utile pendant une transition de vie. Parlez à des amis, à la famille ou à un thérapeute pour obtenir de l’aide et du soutien émotionnel. Je me suis aussi rendu compte qu'il est important de s'entourer d'experts dans certaines situations pour vous aider à prendre les bonnes décisions comme un gestionnaire de patrimoine, un avocat, un notaire...

  • Prenez soin de vous :

Assurez-vous de prendre soin de votre corps et de votre esprit pendant une transition de vie. Cela peut inclure, manger sainement, faire de l’exercice régulièrement et trouver des activités qui vous détendent.

  • Soyez patient :

Les transitions de vie peuvent prendre du temps et il est important d’être patient avec soi-même et de ne pas s’attendre à ce que tout se résolve immédiatement. Donnez-vous le temps de vous adapter à de nouvelles situations et de trouver votre place dans le monde. La patience est une compétence clé pour gérer changement et transition.

  • Soyez ouvert à de nouvelles opportunités :

Une transition de vie peut être l’occasion de se développer et de découvrir de nouvelles choses. Soyez ouvert à de nouvelles opportunités et ne vous fermez pas à de nouvelles expériences. Le changement est un terreau fertile pour la croissance. La transition est l'étoffe même de notre évolution personnelle. 

Ce qui est important est de prendre soin de toutes les dimensions de votre être. Cela signifie prendre soin de votre corps, de vos émotions, de votre énergie et de votre santé mentale. Lors de ces périodes de doute et d'inconfort, n'hésitez pas à vous rapprocher de professionnels de santé et d'experts pour vous soutenir. Lorsque j'ai décidé de divorcer, j'ai été soutenue par une psychologue pendant plusieurs années pour avoir un espace d'expression non jugeant sur ma situation. Cela a été très bénéfique mais il a été aussi nécessaire que je pense aussi à prendre soin de moi de manière plus globale pour retrouver mon harmonie en pratiquant une activité sportive, des activités de détente et être entourée d'expert.s comme une avocate qui m'a transmis toutes les informations à connaître afin que je puisse prendre des décisions sereinement au sujet de mon divorce.  C'est pour cela qu'il me tient à cœur d'avoir une approche globale qui prend en compte toutes les dimensions de votre être.  Si vous avez envie d'en savoir plus sur mes prestations, c'est ici ! 

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Prenez soin de vous,

SandraLire la suite


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Accueillir le printemps

Sandra Guillemin vous propose :

L’énergie du printemps

Le 21 mars, c’est l’équinoxe de printemps, qu’on appelle également Ostara. Quel ravissement d’entendre le chant des oiseaux annonçant le retour progressif  du beau temps et de températures plus clémentes ! C’est l’époque où le printemps recommence, et tout comme Mabon, l’équinoxe d’automne, c’est une saison d’équilibre, dans laquelle nous voyons autant d’obscurité que de lumière. Cependant, contrairement aux célébrations de la moisson d’automne, c’est le moment où, au lieu de mourir, la terre revient à la vie.

Symboliquement, c’est la sortie des ténèbres et la célébration du renouveau. C’est le bon moment pour entreprendre ! L’énergie du printemps est un vrai booster de nos projets : nous bénéficions de sa fraîcheur et d’idées nouvelles. C’est le moment de tous les potentiels, des espoirs et de s’autoriser le bonheur. C’est l’époque des commencements , le temps d’agir, de semer et de s’occuper des jardins. On offre des œufs pour la fertilité. La couleur verte est à l’honneur ainsi que les fleurs. Si vous avez un autel, vous pouvez y déposer des herbes fraîches, une bougie verte, une pierre verte etc…

15 idées d’activités pour accueillir l’énergie du printemps 

  • Se connecter à la Terre Mère en se baladant dans la nature ou en marchant pieds nus
  • Se délecter des premiers rayons de soleil et observer la nature qui s’éveille à nouveau
  • Planter des graines, jardiner, cueillir des fleurs
  • Célébrer la lumière qui revient
  • Détoxifier son corps et le revitaliser pour bien préparer son organisme
  • Faire son ménage de printemps,  trier et désencombrer tout qui est inutile
  • Purifier son lieu de vie
  • Remettre doucement le corps en mouvement, danser
  • Cuisiner des plats à base d’œufs et de miel 
  • Essayer quelque chose de nouveau
  • Pratiquer une activité créative 
  • Décorer sa maison avec de jolies fleurs
  • Organiser un pique nique avec les êtres que vous aimez
  • S’amuser, écoutez de la musique, chanter
  • Méditez tout simplement

printemps

Personnellement, je célèbre chaque changement de saison en ayant une activité créative. Je mêle l’écriture, le dessin et le collage pendant une ou deux heures. J’aime aussi décorer mon appartement avec de jolies fleurs et être en contact avec la nature.

10 questions d’introspection pour recevoir la sagesse de la nature

  • Quels sont les 3 mots que je relie à Ostara et au printemps ?
  • Qu’est-ce que je souhaite manifester et créer pendant cette période ?
  • Quels sont les projets que je souhaite mener à bien ?
  • Comment vais-je passer à l’action pour concrétiser mes projets ?
  • Quelles sont les activités que j’aime faire en cette période de printemps ?
  • Comment est-ce que je souhaite prendre soin de moi, de mon énergie dans les prochaines semaines ?
  • Qu’est-ce que je souhaite laisser derrière moi, de quoi est-ce que je désire me libérer pour entamer cette nouvelle saison ?
  • Quelles graines je souhaite planter pour ce nouveau cycle ?
  • Qu’est-ce que je souhaite que le printemps m’apporte dans ma vie ?
  • Dans quel(s) domaine(s) de ma vie suis-je prête à renaître ?

Ces questions d’introspection sont inspirées d’un atelier Ostara organisé par Laurie Audibert il y a quelques années.

L’atelier Pas-sage pour accueillir le printemps le 12 mars 2023

Mon amie, Aurélie, qui vit en Suisse, sera de passage à Paris le week-end du 12 mars. A cette occasion, nous avons l’élan d’organiser un atelier pour accueillir le printemps le 12 mars prochain chez Comenjoy une yourte à 2 pas du quartier d’affaires de la Défense, en région parisienne.

Printemps

Nous avons prévu 4 temps forts :

  • une connexion à soi par le mouvement. Le printemps est idéal pour commencer à bouger et à s’activer après l’hiver
  • la réalisation d’un éco-rituel pour célébrer le changement de saison et honorer la nature
  • Une pratique d’exploration créative pour redynamiser l’énergie créatrice,
  • Un cercle de parole pour laisser aller les émotions et exprimer ce qui est important pour soi

5 raisons de nous rejoindre :

  • Vous aurez pris un temps pour aller à la rencontre de la cyclicité du vivant.
  • Vous vous serez ancrée dans le moment présent, dans votre corps, dans votre vie.
  • Vous vous serez connectée à la force de la nature
  • Vous aurez mis de la conscience dans votre vie
  • Vous aurez redynamisé votre énergie créatrice

Si vous en avez envie d‘accueillir le printemps avec Aurélie et moi le 12/03/23, inscrivez-vous ici .Si vous n’êtes pas disponible et que vous avez envie de découvrir mes autres prestations, c’est ici.

Pour explorer d’autres sujets passionnants et vous connecter à votre intériorité, jetez un œil à mes articles suivants :

Prenez soin de vous,

Sandra


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Les 3 étapes clés d'une transition de vie

Sandra Guillemin vous propose :

 

Les 3 étapes clés d’une transition de vie

La distinction entre changement et transition peut sembler floue, ces termes sont souvent confondus. Pourtant, le changement se réfère à une situation ou à des facteurs extérieurs. ⁠ Tandis que la transition est le processus d’adaptation à un changement. Elle se rapporte à des facteurs psychologiques, une réorientation intérieure, une redéfinition du moi ou une réorganisation de la vie suite à la naissance d’un enfant, un déménagement, une rupture, un divorce, la perte d’un être cher, une perte d’identité, la ménopause…

Pour qu’une transition réussisse, nous avons besoin d’opérer des transformations intérieures, ce qui peut impliquer une mue, reconnaître une perte et en faire le deuil.

 

1/ Phase de fin : lâcher prise et faire le deuil.

La première étape consiste à laisser partir l’ancien pour pouvoir avancer vers le nouveau. Cette phase peut être comparée à une « mort » symbolique de la vie que vous connaissiez. Reconnaître les pertes et faire le deuil est fondamental pour gérer les changements et les situations de transition.

2/ Zone neutre : un temps de reconnexion intérieure.

La zone neutre est la période entre l’ancien et le nouveau, souvent caractérisée par la confusion l’angoisse, l’incertitude et le vide.⁠ C’est aussi une phase de reconnexion à votre être intérieur où vous retrouvez un alignement avec vous même.

3/ Nouveau départ : renaissance et révélation de votre nature.

La troisième étape marque votre renaissance. Vous prenez votre place et révélez votre véritable nature. De nouveaux rythmes et schémas de vie émergent, et vous redéfinissez vos objectifs, orientations et actions. Vous ressentez un sentiment de résonance et d’accomplissement personnel.

L’importance des rituels dans la transition

En complément de ces trois étapes, l’intégration de rituels est essentielle. Ces symboles puissants apportent du sens à cette période de changement, honorent les pertes et créent des moments de connexion et de réconfort. Les rituels permettent de donner un sens et une structure à une période qui peut sembler chaotique et désorganisée. Ils créent des repères dans le temps, permettant aux personnes en transition de se sentir ancrées, même lorsque tout est instable. Et aussi, de rendre un hommage à ce qui a été perdu.

Que ce soit à travers une cérémonie, un moment de silence ou un acte symbolique, les rituels aident à reconnaître l’importance de ce qui a été, tout en se permettant de se tourner vers l’avenir. Les rituels offrent un espace pour exprimer les émotions, de réconfort et de connexion avec les autres. Et enfin, ils facilitent la transition vers la renaissance, en aidant les personnes à trouver des forces dans ce qu’elles ont vécu et à créer une nouvelle vision pour l’avenir. 

transition de vie

Les défis de la société moderne

L’attitude de la société moderne face au changement et le manque de référentiel concernant la transition rendent les choses encore plus difficiles. Il n’y a que peu de repères sociétaux ou de rites de passage. Ces moments de vie sont toujours une épreuve parce que nous avons tendance à nous précipiter dans la transition alors que nous ne pouvons pas accélérer la métamorphose intérieure nécessaire. ⁠C’est pourquoi, il est important de prendre soin de soi dans ces moments là, de ralentir et de se recentrer sur ce qui est essentiel pour soi et qui fait sens.

De l’Ombre à la Lumière

De l’Ombre à la Lumière est un accompagnement structuré qui s’inspire des trois étapes d’une transition de vie. Je vous guide à travers le deuil, la reconnexion intérieure et la renaissance, clôturant par un rituel personnalisé pour honorer votre transition. Mon intention est de vous aider à traverser ces phases en douceur et à votre propre rythme. Si vous traversez actuellement une transition de vie et que vous souhaitez en parler au cours d’une séance découverte sans engagement, réservez votre séance ici. Vous pouvez également explorer d’autres accompagnements conçus pour vous aider à trouver l’équilibre et le bien-être à travers différentes étapes de votre vie. Si vous ne savez pas quel accompagnement vous convient, contactez-moi pour échanger sur votre problématique, je saurai vous guider. 

Pour explorer davantage sur ce sujet, ne manquait pas mon interview sur les transitions de vie et les articles sur ce thème

Prenez soin de vous,

Sandra

Source pour les 3 phases d’une transition de vie : William Bridges


reconversion professionnelle

L'histoire de ma reconversion professionnelle

L’histoire de ma reconversion professionnelle

J’évoluais depuis plus de 25 ans dans les domaines de la relation client, du marketing et de la communication en tant que manager, il était évident pour moi que quelque chose n’était plus en harmonie. Mon parcours professionnel de salariée m’a enseigné beaucoup, mais ce qui me passionnait vraiment était d’accompagner les personnes. Guider des équipes, écouter attentivement, identifier les talents et encourager la croissance personnelle étaient mes domaines préférés.

Un désir profond de m’épanouir professionnellement a émergé, m’incitant à entamer une reconversion professionnelle alignée sur mes valeurs et aspirations profondes. Mes choix de carrière passés avaient été guidés par mes compétences, mais avec le temps, ces rôles ne satisfaisaient plus mon appétit intellectuel. J’aime faire les choses par passion sinon je n’y arrive pas ou plus ! De plus, je n’aime ni la routine, ni les contraintes, cela bloque ma spontanéité et ma créativité !!!

Animée par un immense besoin de liberté et un désir de contribuer positivement, j’ai trouvé ma voie après plusieurs années de thérapie, de coaching, d’exercices d’introspection et de développement personnel. Pour réussir ma reconversion professionnelle, j’ai suivi une formation de deux ans en relation d’aide à l’Institut Cassiopée, une école renommée en thérapie holistique, me spécialisant en accompagnement du deuil et en psychogénéalogie. Donner du sens à mon travail, y prendre plaisir et cultiver une posture créative est essentiel pour moi. Mon objectif est d’apporter du bien-être aux autres, de les guider dans leurs moments de doute et de difficulté. Offrir une présence sincère et une écoute bienveillante, sans jugement, est ma priorité.

Durant cette période de changements majeurs, personnels et professionnels, j’ai choisi de quitter mon CDI en mars 2022 pour me consacrer pleinement à ma reconversion professionnelle : ma fin de formation, la préparation des examens, du dossier professionnel et de la soutenance pour l’obtention de ma certification. Le 31 juillet 2022, ma formation en relation d’aide ainsi que mes spécialisations ont pris fin. Mon dernier défi était le stage pratique, incluant plus de 100 séances à réaliser avec des personnes pour m’exercer, associé aux devoirs théoriques nécessaires pour obtenir la certification, obtenue avec succès !

Reconversion professionnelle

Le 8 septembre 2022, marque un nouveau départ. J’ai fondé mon entreprise tout en me formant au copywriting. À peine une semaine plus tard, j’ai accueilli mes premières clientes avec une immense joie. Le choix de cette reconversion professionnelle est une prise de risque énorme mais ma passion d’apprendre et d’entreprendre me donne une énergie incroyable, intimement convaincue que la réussite ne s’improvise pas, elle se crée !

Et maintenant ? Mon cheminement continue, avec l’intention de créer une vie à mon image. Des moments délicats peuvent surgir, mais je suis consciente que je ne suis pas seule dans cette trajectoire. Je suis reconnaissante d’avoir osé ce changement professionnel audacieux. Aujourd’hui, je suis facilitatrice en transition du féminin. J’accompagne les femmes en transition de vie et aussi dans cette traversée qu’est le deuil pour leur apporter douceur et sécurité. 

Si vous traversez également des moments de doute, de crise ou de changement majeur, sachez que je suis là pour vous soutenir. Pour en savoir plus sur mes prestations, cliquez ici. Je sais être à l’écoute de votre situation et de vos besoins et vous proposer un accompagnement personnalisé. J‘ai la possibilité de vous recevoir à Courbevoie Bécon, à 3 minutes à pied de la gare ou en visioconférence selon vos possibilités. 

Pour en savoir plus sur mon approche thérapeuthique et moi-même, je vous invite à : 

Prenez soin de vous, 

Sandra Guillemin