Femme symbolisant la libération et la prise de contrôle sur ses comportements influencés par les drivers.

Comment se libérer des croyances limitantes et s’épanouir pleinement ?

Avez-vous déjà ressenti cette petite voix intérieure qui vous murmure : « Je ne suis pas assez compétente », « Je n’y arriverai jamais », « Ce n’est pas fait pour moi » ? Moi aussi, je l’ai connue. Et comme beaucoup de personnes, j’ai longtemps cru que ces pensées reflétaient une vérité absolue. Jusqu’au jour où j’ai compris qu’il ne s’agissait que de croyances limitantes, ces pensées profondes qui façonnent notre perception du monde et nous empêchent d’avancer.

Ces pensées ne sont pas des fatalités : il est possible de les transformer. Dans cet article, je vous partage les étapes pour identifier, déconstruire et dépasser vos croyances limitantes.

Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

Les croyances limitantes sont des pensées profondément ancrées qui influencent nos choix, notre perception et notre comportement. Elles trouvent souvent leur origine dans notre éducation, notre environnement, ou des expériences marquantes de notre histoire personnelle.

Prenons un exemple : Sophie rêve depuis des années de lancer son activité de créatrice de bijoux. Mais à chaque fois qu’elle y pense, elle se dit : « Je ne suis pas assez douée pour en vivre ». Résultat ? Elle repousse son projet et reste bloquée dans un travail qui ne la nourrit plus.

Une croyance limitante agit comme un filtre sur la réalité : elle nous fait voir uniquement ce qui la conforte et nous empêche d’envisager d’autres perspectives. La réalité, les événements, les opportunités sont perçus à travers le prisme de nos croyances.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elles ne sont pas une fatalité !

D’où viennent les croyances limitantes ?

Elles naissent souvent très tôt dans notre vie :

  • Des messages parentaux répétés (ex: « tu es trop sensible », « tu n’y arriveras jamais seule »…)
  • Des injonctions familiales implicites (ex : « il faut être parfaite pour être aimée »)
  • Des expériences d’échec et d’humiliation
  • Des croyances culturelles ou collectives (ex : « les femmes doivent se sacrifier pour leur famille » ou « l’argent est sale »)

Ces idées, souvent véhiculées depuis l’enfance, influencent inconsciemment nos choix de vie.

Ces croyances forment parfois ce que l’analyse transactionnelle appelle notre scénario de vie : un plan inconscient que nous suivons, souvent à notre insu, et qui détermine comment nous réagissons face aux choix de vie, au succès ou aux relations.

Comment identifier ses croyances limitantes ? 

La première ; c’est d’en prendre conscience. Voici quelques signes :

  • Vous vous dites souvent : « Je ne peux pas… », « Ce n’est pas pour moi… »
  • Vous ressentez du doute, de la peur ou de l’auto-sabottage lorsqu’une opportunité se présente.
  • Vous procrastinez, en trouvant toujours une excuse pour ne pas agir

Exercice pratique : Notez les phrases négatives que vous vous répétez régulièrement. Ensuite, interrogez-les : D’où vient cette idée ? À qui appartient-elle ? Est-elle universellement vraie ? Quelles preuves ai-je du contraire ?

Dans mes accompagnements, je propose également :

  • Un test sur les 5 drivers (soit parfaite, soit forte, dépêche-toi, fais plaisir, fais des efforts) pour identifier vos messages inconscients.
  • Des exercices d’introspection et d’écriture, 
  • L’exploration du scénario de vie et des injonctions familiales via l’analyse transactionnelle

Se libérer des croyances limitantes

5 Techniques pour se libérer des croyances limitantes 

  1. Remettre en question la croyance : Une croyance limitante est une pensée que vous avez répétée jusqu’à en faire une vérité. Interrogez-la : est-elle fondée ? D’autres ont-elles prouvé le contraire ? Exemple : Si vous pensez « Je ne suis pas faite pour être indépendante », demandez-vous : « Quelles compétences pourrais-je développer pour y parvenir ? »
  2. Remplacer les croyances limitantes par des croyances dynamisantes : les affirmations positives reprogramment en douceur votre cerveau. À chaque pensée limitante, substituez une phrase soutenante. Exemple : « Je ne suis pas assez douée » devient « Je progresse chaque jour avec confiance ». 
  3. Visualiser son succès : Visualisez-vous en train de réussir. Le cerveau ne distingue pas une image mentale d’une expérience réelle. Fermez les yeux, ressentez votre réussite comme si elle était déjà là. Accueillez les émotions positives.
  4. S’entourer de personnes inspirantes : Les croyances se renforcent ou s’adoucissent selon notre entourage. Choisissez des personnes qui croient en vous, qui vous élèvent. Rejoignez des cercles de femmes, trouver un mentor, entourez-vous de lectures et de podcasts inspirants ( je pense notamment au podcast Métamorphose). 
  5. Utiliser l’EFT (Emotional Freedom Techniques) : L’EFT est une approche psycho-corporelle qui permet à la fois de réguler les émotions négatives du quotidien et de reprogrammer en profondeur les croyances limitantes. Elle se pratique par la stimulation de points situés sur le trajet des méridiens (inspirés de l’acupuncture) tout en répétant à voix haute la croyance que l’on souhaite transformer. J’accompagne également cette pratique de mouvements oculaires et parfois de mouvements corporels, afin d’impliquer toutes les dimensions de l’être : mentale, émotionnelle, énergétique et physique. Cette combinaison rend le travail plus intégré, plus ancré et plus puissant.

Peut-on changer seul(e) ou avec un accompagnement ?

Ça dépend ! Il est tout à fait possible d’amorcer un changement seul(e), surtout lorsqu’il s’agit de croyances plus légères ou conscientes. Cela demande de procéder étape par étape, en avançant à son rythme, en intégrant progressivement de nouvelles manières de penser, et surtout en apprenant à se soutenir soi-même. Mais ce processus peut aussi s’avérer lent, parfois décourageant, surtout quand on fait face à des blocages profonds ou des schémas inconscients bien ancrés. C’est là que l’accompagnement peut faire toute la différence.

Être guidé(e) permet de prendre du recul, de se sentir soutenu(e) et en sécurité, d’explorer des zones qu’on ne voit pas toujours seul(e) — ce fameux angle mort. Grâce à des outils puissants comme l’analyse transactionnelle, la visualisation, ou la psychogénéalogie, le travail devient plus profond, plus ciblé, et souvent plus transformateur.

Un accompagnement permet aussi de libérer ce qui dépasse le cadre mental : les mémoires émotionnelles, transgénérationnelles, voire karmiques. Et surtout, il offre un cadre solide pour ancrer durablement les changements.

Si vous en ressentez le besoin, je peux vous accompagner à travers un processus structuré mêlant analyse transactionnelle, exploration du transgénérationnel, EFT, introspection et reconnexion à soi. Pas à pas, nous identifions ensemble vos croyances profondes, les reformulons et installons de nouveaux ancrages positifs. Découvrez mon accompagnement De l’Ombre à la Lumière et réservez votre RDV pour un appel découverte gratuit de 30 mn. 

Témoignage client (publié sur la plateforme Résalib) : « J’ai eu la chance d’être accompagnée par Sandra Guillemin dans le cadre d’une thérapie transgénérationnelle […] Grâce à elle, j’ai pu entamer un véritable travail de libération, de reconnexion à ma vérité intérieure et d’alignement. […] Vous avez semé en moi des graines de paix et de clarté qui continueront à fleurir longtemps. »

développement personnel

Changer ses croyances limitantes, ce n’est pas juste adopter des pensées positives. C’est un véritable chemin de transformation intérieure, parfois inconfortable, souvent bouleversant… mais toujours libérateur. Cela demande du temps, de la patience, de la persévérance. Il faut oser remettre en question ce que l’on croyait être vrai sur soi-même, changer ses habitudes, faire de la place à une nouvelle version de soi. Ce voyage implique :

  • Une honnêteté envers soi-même
  • Le courage de sortir du déni et de sa zone de confort
  • L’ouverture à d’autres possibles
  • La foi en soi même quand la vie nous teste…

Oui, c’est un défi. Mais c’est aussi un cadeau. Car derrière chaque croyance limitante se cache une puissance endormie. Et en la libérant, vous vous autorisez à vivre pleinement alignée, libre et souveraine

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Deuil

Et si vous étiez en deuil sans le savoir ? Comprendre les pertes invisibles de la vie

Le mot « deuil » est souvent associé à la perte d’un être cher. Pourtant, nous vivons de nombreux deuils tout au long de notre vie, souvent sans les nommer ainsi. Ce sont des deuils invisibles, silencieux, symboliques : une rupture, un changement de vie, la perte d’un emploi, un déménagement, un rêve qui s’effondre.

Reconnaître que l’on traverse un deuil, même sans décès, c’est commencer à prendre soin de soi. Cet article vous invite à explorer les différents visages du deuil et vous offre des clés pour avancer à votre rythme et avec douceur.

Les multiples visages du deuil

Le deuil ne prend pas qu’un seul visage. Il peut être brutal, évident, ou au contraire diffus, discret, intime.

  • Les deuils visibles : Ce sont ceux que la société reconnaît comme tels : la perte d’un être cher, une rupture amoureuse, le décès d’un animal de compagnie. Ces deuils ont souvent droit à des rituels, des mots, un espace pour être partagés. Pourtant, même là, chacun vit la perte à sa manière, parfois en décalage avec ce que l’entourage attend ou projette.
  • Les deuils invisibles : Plus discrets, mais tout aussi puissants. Ce sont les pertes que l’on ne nomme pas, ou que l’on minimise : la perte d’un emploi, d’un logement, d’un statut social ou d’une fonction identitaire.
    Par exemple, une infirmière en arrêt longue durée peut ressentir un profond vide, comme si elle avait perdu une part essentielle d’elle-même.
    La fausse couche en est un autre exemple douloureux : la grossesse s’arrête, mais le lien était déjà là. Ce qu’on perd, ce n’est pas seulement un corps en devenir, c’est une promesse, une projection, une espérance. Et souvent, il n’y a ni mots, ni place pour en parler.
  • Les deuils symboliques : Ils accompagnent les passages de vie, les renoncements intérieurs, les fins d’étapes qui redéfinissent profondément qui l’on est. Ce n’est pas forcément un événement brutal, mais plutôt un glissement, parfois silencieux, souvent bouleversant.
    Cela peut être l’entrée en retraite, la ménopause, le départ d’un enfant devenu adulte. Mais aussi le deuil d’un projet de vie : une femme qui ne pourra pas avoir d’enfant, par exemple, peut vivre un véritable effondrement intérieur. Elle ne perd pas un enfant concret, mais un rôle, une identité rêvée, une partie d’elle-même projetée dans l’avenir.
    Ces deuils sont symboliques, parce qu’ils ne portent pas toujours de nom. Mais ils méritent, eux aussi, d’être reconnus et accompagnés.

    Chacun de ces deuils provoque un bouleversement intérieur, un réajustement émotionnel et identitaire. Et chacun mérite d’être reconnu.

Accompagnement-deuil-périnatal

Pourquoi il est si difficile de reconnaître un deuil

Dans nos sociétés modernes, la performance est valorisée. Il faut « avancer », « rebondir », « tourner la page ». Mais le deuil, lui, demande de ralentir. D’écouter. De sentir.

Et cela dérange.

Les deuils invisibles sont donc souvent passés sous silence — par l’entourage, mais aussi par nous-mêmes. Parce qu’on ne les reconnaît pas comme légitimes. Parce qu’on se dit : « Ce n’était qu’un travail », « Je devrais être heureux.se », « Il y a pire que moi. »

Ces pensées nous éloignent de nous-mêmes. Elles empêchent de prendre soin de ce qui saigne, même en silence.

Suis-je en deuil ? Les signes méconnus

Certains signaux intérieurs peuvent indiquer que nous traversons un deuil, sans le savoir :

  • Une tristesse persistante ou inexpliquée
  • Une grande fatigue, un manque d’énergie
  • Des difficultés à se projeter, à retrouver de la joie
  • Une sensation de vide, de perte de sens
  • Des ruminations autour de ce qui a été perdu
  • Des symptômes physiques comme des douleurs diffuses, des troubles digestifs, des insomnies…

Le deuil ne se vit pas seulement dans le cœur ou dans la tête. Le corps aussi parle.
Des études en psychologie et en neurosciences (notamment celles de Boris Cyrulnik, George Bonanno ou Mary-Frances O’Connor) montrent que le deuil, même invisible, peut affaiblir le système immunitaire, déséquilibrer le sommeil et le stress, voire augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Ce que l’on retient dans le mental, le corps l’exprime souvent à sa manière.

Comment avancer dans son deuil : des clés concrètes et sensibles

  • Accueillir ce qui est là, sans jugement
    Toutes les émotions ont leur place : la tristesse, la colère, la peur, parfois même le soulagement. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir. Ce que vous ressentez est juste, même si ce n’est pas ce qu’on attend de vous, même si cela ne se voit pas.
  • Nommer la perte, même symbolique. 
    Mettre des mots sur ce qui a été perdu aide à en prendre soin, à lui donner une forme, une existence. Comme le dit Bris Cyrulnik : « Mettre des mots sur les maux, c’est déjà commencer à les guérir. ».  Cela ne change pas le passé, mais cela transforme le regard qu’on lui porte. Dire “j’ai perdu mon rôle de mère”, “j’ai perdu ma maison”, “je ne suis plus celle que j’étais” permet d’ouvrir un espace de sens et de douceur. Cela permet de reconnaître qu’il y a bien eu un avant et qu’un après est en train de naître.
  • Créer des rituels personnels 
    Le deuil a besoin de symboles, de gestes concrets qui marquent la transition. Ecrire une lettre, allumer une bougie, fabriquer une boîte à souvenirs, un objet de mémoire… Tout ce qui permet de dire au revoir en douceur peut soutenir le processus.
  • Conserver le lien autrement
    On ne coupe pas le lien avec ce qui est perdu, on le transforme. Une personne aimée reste présente dans nos gestes, nos valeurs, nos silences. Un rêve abandonné peut renaître autrement, sous une autre forme.
  • Accepter que le deuil n’a pas d’agenda
    Il n’ y a pas d’urgence à aller mieux. Le deuil ne se termine pas, il s’intègre. Eviter les injonctions du type : « il faut tourner la page ». Comprendre que certains jours sont plus durs et d’autres plus doux.
  • S’entourer même d’une seule personne qui sait écouter
    Le deuil a besoin d’être partagé. On n’a pas besoin de conseils, mais de présence. Une oreille qui écoute sans juger, un professionnel formé, un groupe de parole, un.e ami.e qui ne cherche pas à réparer.
  • Se relier à son corps et à la lenteur
    Le corps sait. Il porte la mémoire, la douleur, mais aussi les ressources. Dormir, pleurer, danser, marcher lentement, … Se laisser traverser.
  • Donner un sens si cela devient possible                                                                                                               Certaines personnes trouvent un sens un jour à leur perte : en créant un projet, en accompagnant d’autres, en posant un geste engagé. Mais ce n’est pas une obligation. Le sens ne se fabrique pas, il émerge parfois… ou pas. Et cela aussi est valable. 

deuil

Le deuil comme transformation possible

Le deuil ne signe pas une fin. Il transforme. Il s’infuse peu à peu dans l’histoire de vie. Il devient une partie de soi, apaisée, mais toujours vivante. Avec le temps, il est parfois possible de dire : « Ce deuil m’a changé. Il m’a ouvert à d’autres dimensions de moi, du monde, des autres. » Ce n’est pas toujours une renaissance. Mais c’est souvent une profondeur nouvelle.

Le deuil est un témoin de ce qui a compté. Il dit l’amour, le lien, l’attachement. Il ne révèle pas une fragilité, mais une humanité.

Apprenons à reconnaître ces pertes invisibles. À leur faire de la place. Pour que la vie puisse continuer — autrement, mais encore pleine de sens.

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épuisement émotionnel, surcharge mentale, burn-out

5 raisons pour lesquelles ignorer ses émotions mène à l’épuisement émotionnel

Selon l’INSERM, une personne sur cinq souffre d’un trouble anxieux lié à un stress chronique ou à une surcharge émotionnelle non exprimée.
Dans notre société, l’efficacité, la performance et la maîtrise de soi sont encore trop souvent valorisées au détriment de l’écoute de soi. Beaucoup apprennent à « prendre sur eux », à « garder le contrôle », à « ne pas se laisser submerger ». Mais à force d’ignorer ou de réprimer ce que l’on ressent, un mécanisme insidieux se met en place : l’épuisement émotionnel. D’abord silencieux, il finit par affecter en profondeur le mental, le corps et l’équilibre général.

En tant que psychopraticienne, j’accompagne de nombreuses femmes — et en particulier des mamans aidantes — qui portent une charge mentale écrasante sans réaliser à quel point leur monde intérieur est mis de côté. Mais ce phénomène dépasse largement ce profil : il touche toute personne qui a pris l’habitude de taire ses émotions, quel que soit son âge, son genre ou sa situation.

Je pense à Julie* (prénom modifié), maman de deux enfants, dont l’aîné demande une attention constante. Entre les soins, le travail, les obligations familiales et les tâches du quotidien, elle n’a plus d’espace pour elle. Elle a appris à faire face, à tenir bon — mais jamais à s’écouter. Petit à petit, ce refoulement l’a conduite vers un épuisement émotionnel profond, à deux doigts du burn-out maternel.

Alors, pourquoi est-ce si dangereux d’ignorer ses émotions ? Voici 5 raisons essentielles qui permettent de mieux comprendre ce mécanisme… et de commencer à s’en libérer.

Epuisement émotionnel, surcharge mentale, burn-out

1. Les émotions refoulées ne disparaissent pas, elles s’accumulent

Lorsque nous choisissons d’ignorer ou de réprimer nos émotions, elles ne s’évanouissent pas magiquement. Ce sont plutôt des émotions refoulées qui s’entassent dans notre psyché et notre corps. Cette accumulation crée une surcharge invisible, que personne ne voit mais qui épuise profondément. Physiquement, cela peut se traduire par des tensions musculaires, des troubles du sommeil, des maux de tête, ou une fatigue chronique. Psychiquement, l’anxiété et l’irritabilité augmentent. Les émotions ne sont pas des faiblesses, mais des indicateurs internes essentiels.

2. Ignorer ses émotions alimente la charge mentale

Une étude de l’IFOP (2021) révèle que 80 % des femmes se sentent responsables de la majorité des tâches domestiques et familiales. Cette charge mentale est un fardeau invisible : une gestion permanente de tout ce qu’il faut penser, organiser, anticiper… souvent au détriment de ses propres besoins.

Ne pas écouter ses émotions, c’est aussi se priver du droit de poser des limites, de dire non, de demander du soutien. Cela conduit à accumuler sans relâche, jusqu’à l’épuisement. Ignorer ses ressentis n’éteint pas la pression intérieure, au contraire : cela l’intensifie, jusqu’à ce que le corps ou le mental lâche. Et c’est ainsi que l’épuisement émotionnel s’installe, parfois sans bruit.

3. L’absence d’écoute émotionnelle fragilise la résilience

En France, près de 40 % des mères déclarent ressentir des signes de burn-out parental, selon l’Observatoire de la Parentalité. Ce chiffre illustre une réalité : plus on s’éloigne de ses ressentis, plus on perd en capacité à faire face aux imprévus ou aux situations stressantes.

Les émotions sont comme des signaux intérieurs. Lorsqu’on les ignore, on perd le lien avec soi-même. La résilience — cette capacité à rebondir — se construit justement sur la conscience de ce qui se passe en nous. Refouler ses émotions, c’est appauvrir ce “réservoir” émotionnel. On devient alors plus vulnérable, plus irritable, et on s’épuise plus vite, même face à des situations banales.

4. Le corps porte le poids des émotions non exprimées

Ce que l’on n’exprime pas avec des mots, le corps finit souvent par le traduire en maux. Lorsque les émotions sont ignorées, elles ne disparaissent pas : elles s’accumulent dans le corps sous forme de tensions, de douleurs diffuses, de troubles digestifs, de fatigue chronique…

Ce phénomène s’appelle la somatisation, et c’est l’un des signaux d’alarme majeurs du stress émotionnel refoulé. À ce stade, l’épuisement émotionnel n’est plus seulement psychique : il devient aussi physique. Et tant que le lien entre émotions et symptômes n’est pas reconnu, le corps continuera de tirer la sonnette d’alarme.

5. L’épuisement émotionnel peut dégénérer en burn-out maternel

Chez les mamans ou les personnes aidantes, l’épuisement émotionnel prolongé peut évoluer en burn-out maternel, un état de fatigue psychique et physique intense, où tout semble devenir trop lourd.

Ce burn-out ne surgit pas brusquement. Il est souvent le résultat de mois, voire d’années, de surcharge émotionnelle silencieuse : un quotidien où l’on donne sans compter, où l’on s’oublie pour les autres, sans jamais se régénérer. Le reconnaître à temps permet d’éviter une décompensation brutale, et surtout, d’agir pour retrouver un équilibre plus juste — pour soi et pour ceux qu’on accompagne.

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Mon super conseil pour éviter l’épuisement émotionnel

Pour prévenir ce mécanisme, je vous recommande d’adopter une pratique simple : chaque jour, prendre 5 minutes pour s’arrêter, respirer, et écouter ce que l’on ressent réellement. Pas besoin d’analyser ou de chercher à changer quoi que ce soit, juste nommer l’émotion présente — fatigue, colère, tristesse, joie, anxiété… Ce petit rituel permet de réduire l’accumulation des émotions refoulées, d’alléger la charge mentale, et de renforcer la résilience.

Ignorer ses émotions n’est pas une preuve de force, mais une voie directe vers l’épuisement émotionnel.
Que tu sois maman aidante ou une personne qui, par habitude ou par nécessité, met ses propres besoins de côté, il est essentiel de t’autoriser à ressentir, à poser des limites, et à demander du soutien.

Refouler ses émotions pendant des mois — voire des années — expose à un risque accru de troubles psychosomatiques, d’insomnie, et d’isolement émotionnel profond. S’écouter n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour préserver ton équilibre.

Tu n’es pas seule, et prendre soin de tes émotions, c’est prendre soin de toi.

Epuisement émotionnel, surcharge mentale, burn out

Envie d’apprendre à écouter tes émotions et retrouver ton énergie intérieure ?

Si tu te reconnais dans ces signes d’épuisement émotionnel, je t’invite à découvrir mon accompagnement De l’Ombre à la Lumière : un espace bienveillant pour reconnecter à tes ressentis, poser des limites saines, et retrouver ton équilibre intérieur.  Et si cet accompagnement ne te semble pas adapté aujourd’hui, je propose aussi d’autres formats pour t’aider à avancer à ton rythme. Découvrir mes autres prestations.

Parce qu’apprendre à écouter tes émotions, c’est déjà un acte de soin envers toi-même.

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Crédit photo image de couverture Pexels : Nataliya VaitKevich, l’image avec le texte sur les émotions est issue du compte Facebook Sciences Energétiques et Canva pour les autres.


Ménopause

Ménopause : que se passe-t-il vraiment dans votre corps (et dans votre tête) ?

Fatigue, bouleversements émotionnels, incompréhension : il est temps d’éclairer ce que vous vivez.

Pourquoi cet article ?

“Je n’ai plus la même énergie qu’avant… je n’arrive plus à tout faire comme avant.” — une phrase que j’entends très souvent et dans laquelle je me retrouve totalement.

En tant que psychopraticienne, j’accompagne déjà des femmes dans cette période charnière. La ménopause n’est pas qu’une affaire de corps. Elle interroge l’identité, l’image de soi, les relations, le rapport au travail, à la féminité, au désir. Comprendre ce qui se passe dans le corps et dans la tête est une première étape essentielle pour vivre cette transition de manière plus consciente, et surtout, mieux accompagnée.

Ce sujet revient aujourd’hui sur le devant de la scène publique grâce à un rapport récent remis par la députée et médecin Stéphanie Rist, le 9 avril 2025. Il marque un tournant : celui de reconnaître enfin la ménopause comme un enjeu majeur de santé publique.

Ménopause : de quoi parle-t-on exactement ?

La ménopause correspond à l’arrêt définitif des règles, lié à la fin de l’activité ovarienne. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans. On parle aussi souvent de périménopause, une phase de transition qui peut durer plusieurs années avant la ménopause elle-même.

Pendant cette période, le taux d’œstrogènes et de progestérone chute progressivement, ce qui entraîne une série de transformations dans tout le corps… et dans la tête. On se dit : ” Je ne me reconnais plus, mon corps a changé, mais aussi mon humeur, ma façon de penser, ma libido.”

Ménopause
Infographie réalisée par Sandra Guillemin

Les symptômes : quand le corps parle (fort)

Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, douleurs articulaires, fatigue, prise de poids, sécheresse vaginale & cutanée… la liste peut être longue et varier d’une femme à l’autre.

Mais il y a aussi les symptômes invisibles : irritabilité, anxiété, perte de confiance en soi, sensation d’isolement, parfois même un état dépressif. J’ai parfois entendu “Je ne comprends pas ce qui m’arrive, j’ai l’impression d’être en burn-out ou de devenir folle.” Ce flou émotionnel est d’autant plus difficile à vivre qu’il est rarement nommé, entendu, reconnu.

Symptômes de la ménopause
Infographie réalisée par ASMT

Un enjeu de santé publique : un rapport pour sortir du tabou

Le 9 avril 2025, Stéphanie Rist, médecin rhumatologue et députée, a remis un rapport inédit à plusieurs ministres du gouvernement. Ce rapport s’appuie sur l’audition de 139 experts et les témoignages de plus de 2 000 femmes. Il formule 25 recommandations concrètes, réalisables dans les deux ans, pour changer la donne. Parmi elles, une consultation longue spécifique pour toutes les femmes, dès l’apparition des premiers signes, aux alentours de 45 ans, intégrant les dimensions gynécologique et cardiovasculaire afin de repérer des facteurs de risques et de pouvoir disposer d’un traitement hormonal si besoin.

Quelques chiffres clés :

  • 17,2 millions de femmes de plus de 45 ans sont concernées par la ménopause. C’est la moitié des femmes en France !
  • 87 % présentent au moins un symptôme.
  • 25 % vivent des troubles sévères.
  • 50 % n’en parlent pas, par honte, peur du jugement, ou manque d’écoute.

Le rapport se structure autour de trois axes essentiels :

1. Informer et écouter : briser les silences, faire circuler l’information.
2. Mieux accompagner et soigner : une approche globale, pluridisciplinaire.
3. Reconnaître la ménopause au travail : adapter les environnements professionnels.

Ce travail politique est une réelle avancée pour la santé de toutes les femmes. Il rappelle aussi que la transformation commence dans les corps, les foyers, les cabinets. Dans les espaces d’écoute. Comme le mien.

Ménopause

Mon rôle : vous accompagner autrement

Dans mon cabinet, je reçois de plus en plus de femmes qui arrivent avec cette phrase : “Je crois que je suis entrain de changer mais je ne sais pas ce qui m’arrive.”

Souvent, ces femmes ne viennent pas en premier lieu pour « parler ménopause », même si c’est déjà arrivé. Ce sont des troubles du sommeil, une anxiété nouvelle, un sentiment diffus de perte d’élan ou de joie, qui les amènent à consulter. Et en creusant, en écoutant finement, on relie ces ressentis à cette période si particulière de la vie qu’est la périménopause ou la ménopause.

En tant que psychopraticienne et accompagnante des grands passages de vie de la femme, mon rôle est de créer un espace sûr où la parole peut se déposer sans honte, sans masque. La ménopause peut soulever des questionnements profonds :

  • Qui suis-je en dehors de mon rôle de mère, de professionnelle, de conjointe ?
  • Mon corps change : est-ce qu’il est encore désirable ? Est-ce qu’il m’appartient ?
  • Et maintenant, qu’est-ce que je veux pour moi ?

Ce processus amène aussi à revisiter profondément notre rapport à nous-mêmes, à notre histoire, à notre identité.

C’est souvent là qu’émerge une question plus intime, plus symbolique :

Réconcilier le féminin : cette période peut réveiller des tensions intérieures liées à notre rapport au féminin. À quoi ressemble ma féminité aujourd’hui ? Est-ce qu’elle dépend de ma fertilité, de mon apparence, de mon désir ? C’est souvent l’occasion d’un réajustement, d’une redéfinition plus libre et personnelle de ce féminin intérieur.

Mon approche permet de traverser cette période avec plus de conscience, de remettre du sens, de réhabiliter l’estime de soi et parfois même… d’ouvrir une nouvelle phase de vie plus libre, plus alignée. La ménopause n’est pas une fin : c’est une métamorphose.

Et cette métamorphose mérite d’être accompagnée avec douceur, présence et respect.

ménopause

Claire Mounier-Vehier : une voix forte pour le cœur (et le corps) des femmes

Au-delà du vécu intérieur, la santé physique mérite aussi une attention particulière… Parmi celles qui éclairent cette étape, on retrouve Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes. Elle alerte sur les risques cardiovasculaires accrus à la ménopause, trop peu connus.

C’est en découvrant ses posts éducatifs sur les réseaux sociaux que j’ai pris conscience que je n’avais pas été correctement accompagnée moi-même pendant cette période. Aucun bilan cardiovasculaire ne m’a été proposé, alors que j’avais des facteurs de risque. Aucun suivi de ma densité osseuse non plus.

Mon super conseil : Parlez avec votre médecin de votre santé cardiovasculaire. La Caisse nationale de l’assurance maladie propose, dans son rapport pour 2025, la mise en place d’un dépistage systématique du risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées. Ce projet, qui devrait être adopté en juillet 2025, souligne l’importance de ne pas négliger ce risque encore trop peu connu. Pour rappel, les maladies cardio vasculaires sont la première cause de décès chez la femme (26% devant le cancer 25%, source : Agir pour le cœur des femmes).

Symptômes Ménopause

Et si la ménopause était aussi un passage vers soi ?

Dans beaucoup de traditions, la ménopause est perçue comme une transformation, une entrée dans une maturité profonde. Une sagesse incarnée. Oui, c’est parfois douloureux. Oui, on peut s’y perdre. Mais c’est aussi une opportunité : celle de se rencontrer autrement, de faire place à une nouvelle version de soi.

Ce n’est pas une fin, c’est un passage. Et pour moi, il a marqué un vrai tournant. C’est à ce moment-là que j’ai repris ma vie en main : une nouvelle voie professionnelle, une transformation personnelle, un voyage en Laponie avec mon fils — comme une façon symbolique de célébrer ce changement. Je me suis découverte autrement, plus libre, plus vivante !

Ménopause

Et si vous faisiez de cette métamorphose un chemin éclairé ?

Ce que vous traversez mérite d’être nommé, reconnu, accompagné. Parce que la ménopause touche à la fois le corps, le cœur, et l’identité. Et parce que vous méritez mieux qu’un silence médical ou social. Grâce aux avancées récentes, comme ce rapport fondamental porté au plus haut niveau de l’État, le sujet sort peu à peu de l’ombre. Mais pour que chaque femme puisse le vivre avec plus de clarté et de respect, il faut encore plus de liens, d’espaces, de récits.

Vous traversez cette phase ? Et si vous n’étiez pas seule ?

J’accompagne les femmes dans cette transition avec mon approche De l’Ombre à la Lumière, un accompagnement conçu pour traverser une étape de vie difficile et renaître avec plus de fluidité, de légèreté et de plaisir. Ce processus vous aide à redécouvrir une nouvelle compréhension de vous-même, de votre corps, de vos désirs, et à vous reconnecter à votre essence profonde.

C’est un espace sécurisé pour accueillir, traverser et transformer cette phase de vie en une véritable opportunité. Vous n’êtes pas seule dans cette aventure.

Je vous propose un rendez-vous découverte gratuit et sans engagement, afin d’échanger sur votre situation, comprendre vos besoins, et voir si cet accompagnement est fait pour vous.

📩 Réservez votre rendez-vous découverte gratuit et sans engagement : Je prends rdv maintenant.

 

Source des données chiffrées : Rapport de Stéphanie Rist publié le 09/04/25. Crédit photos : Canva.

Pour aller plus loin :


Se libérer des croyances limitantes

Quel est votre driver dominant ? Faites-le test et découvrez comment mieux vous comprendre

Découvrez les 5 drivers de Taibi Kahler : ces messages contraignants qui influencent nos comportements. Apprenez à les identifier et à vous en libérer pour plus de sérénité.

Avez-vous déjà ressenti une pression intérieure qui vous pousse à toujours bien faire, à plaire aux autres ou à courir contre la montre ? Ces comportements ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont des messages contraignants, ou drivers, des schémas de pensée qui influencent nos réactions et nos choix au quotidien.

Ces messages sont issus de notre enfance et peuvent devenir des sources de stress lorsque leur influence devient trop forte. Théorisés par Taibi Kahler en Analyse Transactionnelle, les 5 drivers (ou mini-scénarios) expliquent pourquoi nous agissons de cette manière.

Dans cet article, vous découvrirez ces 5 drivers, comment ils se manifestent dans votre vie personnelle et professionnelle, et comment les identifier pour mieux comprendre vos comportements. Vous pourrez également tester quel est votre driver dominant et apprendre à le libérer pour retrouver plus de sérénité.

Les 5 drivers de Taibi Kahler : comprendre nos mini-scénarios

Dans ses recherches, Taibi Kahler a identifié cinq drivers qui constituent des messages contraignants majeurs, influençant notre comportement au quotidien. Ces drivers, également appelés mini-scénarios, sont des injonctions intérieures qui dictent comment nous pensons, agissons et interagissons avec les autres. Ces schémas sont souvent transmis dès l’enfance et se manifestent dans nos relations, nos choix professionnels et notre manière de réagir face aux défis.

Chaque driver est associé à un modèle de comportement particulier, souvent guidé par une pression intérieure qui peut, si elle est trop forte, devenir limitante. Cependant, ces drivers ont aussi un côté positif lorsqu’ils sont équilibrés et maîtrisés. Ils peuvent nous pousser à nous dépasser et à nous engager dans des actions constructives.

1. Sois parfait

Le driver « Sois parfait » pousse l’individu à rechercher l’excellence à tout prix. Il cherche à tout faire de manière irréprochable, souvent par peur de l’échec ou du jugement des autres. Cela s’accompagne d’une pression constante pour atteindre des standards élevés et avoir un contrôle total sur son environnement.

2. Fais-moi plaisir

Le driver « Fais-moi plaisir » pousse la personne à chercher à plaire et à satisfaire les autres, souvent au détriment de ses propres besoins et désirs. Elle s’efforce d’être aimée et d’obtenir l’approbation de son entourage, parfois de manière excessive. Son comportement est ouvert et chaleureux, mais cela peut également cacher un manque de confiance en soi et d’affirmation personnelle.

3. Dépêche-toi

Le driver « Dépêche-toi » pousse l’individu à adopter un rythme de vie extrêmement rapide. Il est constamment pressé, agité, et ne prend jamais le temps de terminer correctement ce qu’il entreprend. Son comportement est marqué par une excitation permanente, des gestes désordonnés et une incapacité à rester concentré longtemps sur une tâche.

4. Sois fort

Le driver « Sois fort » pousse l’individu à cacher ses émotions et à contrôler ses réactions dans toutes les situations. Il adopte une attitude rigide et tendue, où la dureté intérieure se reflète dans son corps et son comportement. Il cherche à rester implacable, sans montrer de faiblesse, ce qui peut parfois rendre ses interactions froides et distantes.

5. Fais un effort

Le driver « Fais un effort » pousse la personne à faire tout ce qui est en son pouvoir pour réussir, souvent à travers un effort extrême. Bien qu’elle soit très concentrée sur ses objectifs, elle vit ce processus de manière difficile, avec un sentiment constant d’angoisse ou de tension intérieure. Ce driver se traduit par une persévérance constante, mais aussi par une certaine rigidité et une difficulté à lâcher prise face aux défis.

Tableau récapitulatif des 5 drivers psychologiques avec leurs effets, conséquences et solutions pour mieux les gérer.

Les besoins psychologiques associés aux drivers

Chaque driver est motivé par un besoin psychologique fondamental. Lorsque ce besoin n’est pas comblé de manière saine, il peut renforcer les schémas contraignants.

  • Tableau des 5 drivers psychologiques avec leurs besoins fondamentaux et leur impact sur le comportement.

Faites le test : Quel est votre driver dominant ?

Pour mieux comprendre quel driver influence le plus votre comportement, réalisez mon test exclusif ici.

Comment se libérer de l’influence des drivers ?

  1. Prendre conscience de son driver dominant.
  2. Observer ses schémas de pensée et leurs impacts.
  3. S’autoriser à agir différemment.
  4. Pratiquer l’affirmation de soi et la bienveillance envers soi-même.
  5. Se faire accompagner par un professionnel pour avancer en douceur.

Un moyen efficace de se libérer de l’influence des drivers est de s’accorder les permissions contraires aux injonctions reçues.

Tableau des 5 drivers psychologiques avec les permissions libératrices pour réduire leur influence et retrouver un équilibre.

Un autre levier essentiel consiste à développer les aspects positifs des drivers qui nous influencent :

  • Si vous êtes “Sois parfait”, cultivez l’organisation sans rigidité.
  • Si vous êtes “Fais-moi plaisir”, développez l’écoute sans vous oublier.
  • Si vous êtes “Dépêche-toi”, apprenez à gérer votre temps avec souplesse.
  • Si vous êtes “Sois fort”, trouvez un équilibre entre autonomie et ouverture aux autres.
  • Si vous êtes “Fais un effort”, valorisez la persévérance tout en acceptant la facilité.

Besoin d’aide pour mieux comprendre vos drivers et vous en libérer ?

En tant que psychopraticienne, je vous accompagne pour identifier et travailler sur vos drivers afin de retrouver plus de légèreté et d’équilibre dans votre vie.

Prenez rendez-vous pour un accompagnement personnalisé ici !

Femme symbolisant la libération et la prise de contrôle sur ses comportements influencés par les drivers.

Envie d’aller plus loin ? Découvrez d’autres articles sur la psychologie et le développement personnel.

Crédits photos : canva et les illustrations : Sandra Guillemin.


Santé mentale

Prendre soin de sa santé mentale avant la crise : Pourquoi attendre d’aller mal ?

Une prise de conscience essentielle

En 2025, la santé mentale est enfin reconnue comme une priorité nationale. Face à l’augmentation des troubles anxieux et dépressifs, la France en a fait une Grande cause nationale, soulignant l’urgence d’agir avant que la souffrance ne devienne insurmontable. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’ici 2030, la dépression sera la première cause d’incapacité dans le monde. Pourtant, trop de personnes attendent d’être en crise pour prendre soin de leur équilibre mental.

Pourquoi attendons-nous d’aller mal avant d’agir ? Nous entretenons notre corps sans attendre d’être malade, alors pourquoi ne pas faire de même avec notre esprit ? Dans cet article, je vous invite à repenser votre rapport à la santé mentale et à découvrir comment en prendre soin avant qu’il ne soit trop tard.

1- Une fausse croyance : « Je vais bien, donc je n’ai pas besoin d’agir »

J’ai longtemps cru que tant que je n’étais pas en pleine crise d’anxiété ou en burnout, tout allait bien. Mais en réalité, les signes avant-coureurs étaient déjà là :

  • Fatigue chronique que je mettais sur le dos du travail.
  • Irritabilité que j’excusais par le stress.
  • Difficulté à me concentrer, sans comprendre pourquoi.
  • Sauts d’humeur, mais « c’est normal, on a tous des hauts et des bas, non ? »

En fait, ces signaux n’étaient pas anodins. Ils étaient les alertes silencieuses de mon corps et de mon esprit.

Santé mentale - Sandra Guillemin

2- Le prix du « je gère » : ce que ça coûte d’attendre

En France, 13 millions de personnes, soit 1 sur 5, souffrent de troubles psychiques chaque année, tels que la dépression ou l’anxiété. Attendre que la situation s’aggrave peut mener à des conséquences sévères, comme le burnout ou des crises d’anxiété paralysantes.

J’ai accompagné des personnes qui ont attendu trop longtemps. Elles se sont retrouvées incapables de travailler, de profiter de leurs proches, de simplement vivre normalement. Pourquoi ? Parce qu’elles pensaient que prendre soin de soi n’était nécessaire que lorsqu’on allait mal.

Mais la réalité, c’est que plus on attend, plus c’est long et difficile de remonter la pente.

3- Spécificités féminines : deuil périnatal, dépression post-partum et charge mentale

Deuil périnatal et dépression post-partum : des épreuves psychiques majeures

La période post-partum est une phase délicate pour de nombreuses femmes. Plus d’une femme sur quatre souffre d’anxiété et une sur six de dépression post-partum dans les mois qui suivent l’accouchement. Cette vulnérabilité psychique peut être exacerbée par un manque de soutien et une charge mentale déjà élevée.

Le deuil périnatal, bien que moins fréquent, est une épreuve particulièrement douloureuse qui nécessite un accompagnement spécifique. Il englobe diverses réalités : fausses couches, morts fœtales in utero, interruptions médicales de grossesse ou décès précoces du nourrisson.

Pourtant, ce sujet reste tabou dans notre société, ce qui amplifie la souffrance des parents concernés.

Un rapport récent de l’Assemblée nationale souligne l’importance d’une prise en charge adaptée non seulement pour les familles endeuillées, mais aussi pour les soignants confrontés à ces situations. Un accompagnement psychologique précoce dès la sortie de la maternité permet de prévenir des complications psychiques à long terme. Des associations comme Hespéranges offrent aux parents endeuillés un espace de parole essentiel pour briser le silence et cheminer à travers le deuil.

Charge mentale : ce poids invisible qui fragilise la santé mentale des femmes

Mais au-delà de ces événements spécifiques, un autre facteur pèse lourdement sur la santé mentale des femmes : la charge mentale. Ce fardeau invisible des responsabilités domestiques et familiales repose encore majoritairement sur elles, générant une pression constante et un stress chronique.

Comme l’indique un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur la santé mentale :

« L’une des principales différences entre les conditions de vie des hommes et des femmes est constituée par la charge mentale beaucoup plus lourde en ce qui concerne les femmes, du fait des multiples injonctions sociales qui pèsent sur elles, rendant leur quotidien difficile et fragilisant ainsi leur santé mentale. »

Ce cumul de rôles – professionnelle, mère, épouse, gestionnaire du foyer – place de nombreuses femmes dans un état d’hypervigilance constante, un facteur aggravant de l’anxiété et de la dépression. Lorsqu’elle devient chronique, cette pression peut entraîner un épuisement émotionnel profond, voire un burnout maternel.

Prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi prendre conscience de cette charge invisible et mettre en place des stratégies pour mieux la gérer : délégation des tâches, répartition plus équitable des responsabilités, apprentissage à poser des limites et à prioriser son propre bien-être.

Santé mentale

4- Changer de mindset : la santé mentale se cultive chaque jour

Si je vous disais que vous ne devriez boire de l’eau que lorsque vous êtes déshydraté(e), vous me trouveriez absurde, non ? Alors pourquoi attendre d’être en souffrance pour prendre soin de votre équilibre mental ?

Prendre soin de sa santé mentale, ce n’est pas un luxe, c’est un entretien quotidien.

Je le compare souvent à l’alimentation ou au sport :

  • Vous ne mangez pas sainement que lorsque vous êtes malade.
  • Vous ne faites pas du sport seulement après une blessure.
  • Alors pourquoi ne prendriez-vous pas soin de votre mental AVANT d’être en crise ?

Des actions simples à mettre en place dès maintenant

Bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard pour agir ! Voici quelques actions concrètes que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui :

  • Identifier vos signaux d’alerte personnels : Quels sont les petits signes qui montrent que vous êtes surmené(e) ? Fatigue, irritabilité, insomnies ? Apprenez à les repérer avant qu’ils ne deviennent un problème.
  • Créer des routines de bien-être mental : Écriture, journaling, méditation, moments de pause, marche en pleine nature… Trouvez ce qui fonctionne pour vous.
  • Fixer des limites claires : Dire non quand c’est trop, s’autoriser du repos, couper les notifications, prendre du temps pour soi.
  • Oser demander de l’aide : Un professionnel de santé, un psychopraticien comme moi, un coach, un groupe de parole… On ne traverse pas tout seul les tempêtes intérieures.

journalingMieux vaut prévenir que guérir

La question n’est pas de savoir si vous aurez besoin de prendre soin de votre santé mentale, mais quand. Et croyez-moi, il est bien plus facile de le faire maintenant, avant d’être en crise, que d’attendre d’aller mal.

Si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e) pour mieux gérer votre charge mentale, un post-partum, un deuil périnatal, surmonter des difficultés émotionnelles ou simplement cultiver votre bien-être psychologique, je vous propose un accompagnement personnalisé en tant que psychopraticienne. Découvrez mes accompagnements ici.

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L'Approche centrée sur la personne - une thérapie humaniste au service du développement personnel

L'approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel

Comment se sentir pleinement écouté et compris en thérapie ? Pour ma part, j’ai souvent ressenti le besoin d’un espace où je pourrais m’exprimer sans crainte du jugement. L’approche centrée sur la personne, développée par Carl Rogers, m’a ouvert une nouvelle perspective sur la psychothérapie humaniste. Elle repose sur l’idée que chacun possède en lui les ressources nécessaires pour se comprendre et évoluer positivement. Dans cet article, je vais partager avec vous les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique, comment elle se déroule en pratique et les situations dans lesquelles elle m’a semblé particulièrement efficace.

L’approche centrée sur la personne s’appuie sur l’instinct d’accomplissement – la tendance à l’actualisation – que possède tout organisme vivant et qui fait qu’il tend à croître et à réaliser tout son potentiel. C’est un élan vital qui conduit l’homme vers un développement plus complexe et plus complet. L’ACP se donne pour but de libérer cet élan vital. Carl Rogers

L’approche centrée sur la personne (ACP) est l’un des principaux courants de la Psychologie humaniste. Développée à partir des années 40 par le psychologue nord-américain Carl Rogers, elle constitue à la fois une méthode de psychothérapie et un outil de relation d’aide. D’abord connue sous le terme d’orientation non directive, Carl Rogers l’a ensuite renommée Psychothérapie centrée sur le client, avant d’adopter définitivement l’appellation Approche centrée sur la personne (ACP).

Dans cet article, je vais partager avec vous les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique, comment elle se déroule en pratique et les situations dans lesquelles elle m’a semblé particulièrement efficace.

Les principes clés de l’approche centrée sur la personne

J’ai découvert que cette approche repose sur trois piliers essentiels qui guident l’attitude du thérapeute :

  • L’empathie : Il s’agit de la capacité à entrer dans le monde intérieur de son client comme s’il s’agissait du sien propre pour ressentir ce qu’il vit. Lorsque j’ai consulté une thérapeute qui pratiquait cette approche, j’ai immédiatement ressenti une écoute sincère et attentive. Elle semblait comprendre mon ressenti sans le minimiser ni l’interpréter à ma place.
  • La congruence : Carl Rogers parle aussi d’authenticité. C’est la cohérence entre l’expérience, la conscience de soi et ce qui est exprimé. j’ai particulièrement apprécié la transparence de ma thérapeute. Elle ne cachait pas son humanité derrière un masque de neutralité, ce qui m’a permis de me sentir à l’aise.
  • L’acceptation inconditionnelle : C’est accepter le client dans toutes ses dimensions, y compris ses parts d’ombre. Ce mouvement intérieur du psychopraticien vers son client, cette profonde considération, restaurent l’estime de soi du client. Je me souviens d’un moment où j’ai exprimé une peur irrationnelle. Au lieu de me corriger, ma thérapeute a accueilli mes émotions avec bienveillance, me permettant ainsi de les explorer sans honte.

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Déroulement d’une thérapie centrée sur la personne

Une séance dans l’Approche Centrée sur la Personne se déroule dans un cadre non directif et bienveillant, où la personne accompagnée est libre d’explorer ses pensées et ses émotions à son propre rythme. Voici les grandes étapes d’une séance avec moi  :

1. Accueil et mise en confiance : La séance commence par un moment d’accueil où j’instaure un climat de sécurité et d’écoute. Il n’y a pas de protocole strict : la personne est invitée à s’exprimer librement sur ce qui l’amène en thérapie.

2. Une écoute active et bienveillante : J’adopte une posture d’écoute empathique, sans jugement ni interprétation. Je reformule, valide les émotions et offre un espace où la personne peut se livrer en toute authenticité.

3. L’exploration intérieure à son propre rythme : Plutôt que de proposer des solutions toutes faites, je pose des questions ouvertes qui aident à clarifier les ressentis et à prendre conscience des ressources personnelles. Exemple : Lorsqu’une personne exprime une angoisse sans en comprendre l’origine, je pourrais lui demander : « Qu’est-ce que cette angoisse vous évoque ? » 

4. Un cadre évolutif et adapté aux besoins de la personne : Chaque séance est unique et suit l’évolution du cheminement personnel de la personne qui consulte L’objectif n’est pas de donner des conseils mais de favoriser la prise de conscience et l’autonomisation.

5. Clôture en douceur : La séance se termine naturellement, parfois avec un moment de synthèse si la personne le souhaite. Il n’y a pas d’obligation de résultat immédiat : le travail thérapeutique se fait progressivement, au fil des séances.

À retenir : L’approche centrée sur la personne place l’individu au cœur du processus thérapeutique. C’est une thérapie qui s’adapte au vécu et au rythme du patient, dans un cadre profondément humain et respectueux.

Accompagnement des femmes en transition de vie - Sandra Guillemin

Indications privilégiées

Une psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne s’adresse à tout individu – quels que soient son âge, son sexe, sa profession, son appartenance sociale ou sa culture – qui se trouve confronté à des questionnements d’ordre existentiel. Elle est particulièrement indiquée pour :

  • Les personnes rencontrant des difficultés dans leur vie affective, sexuelle, conjugale, familiale ou relationnelle.
  • Celles qui doivent faire face aux bouleversements d’une séparation (rupture, divorce) ou d’un deuil.
  • Ceux qui traversent des moments de crise tels qu’une perte de travail, une mise à la retraite ou un changement de lieu de vie.
  • Les personnes confrontées à la maladie, qu’il s’agisse d’elles-mêmes ou de leurs proches.
  • Toute personne ressentant un mal-être, une stagnation, une hésitation face à des choix de vie, ou le sentiment de ne pas réaliser son plein potentiel.
  • Les personnes en recherche d’épanouissement personnel qui souhaitent mieux se connaître et clarifier leurs aspirations.
  • Ceux qui souhaitent améliorer leurs relations interpersonnelles en développant une meilleure écoute, communication et compréhension mutuelle.
  • Celles souffrant de stress chronique, d’épuisement professionnel ou de burn-out.
  • Les individus confrontés à des questionnements identitaires, qu’il s’agisse de leur genre, orientation sexuelle ou autres dimensions de leur construction personnelle.
  • Les adolescents et jeunes adultes cherchant à mieux comprendre leurs émotions, leurs relations et leurs projets d’avenir.
  • Les personnes vivant des expériences spirituelles ou philosophiques profondes, désireuses d’explorer ces dimensions sans jugement.

Sandra Guillemin - le processus d'individuation

Le but ultime d’une psychothérapie centrée sur la personne est simple : être soi-même. Grâce à un cadre bienveillant, l’approche centrée sur la personne permet de se reconnecter à son authenticité, de mieux comprendre ses émotions et d’explorer son plein potentiel.

Avez-vous déjà expérimenté une thérapie humaniste ? Partagez votre expérience en commentaire ! Et si vous souhaitez explorer cette approche bienveillante, découvrez mes services ici.

Pour aller plus loin :


Sandra Guillemin : Noël Hygge

Noël hygge : prenez soin de vous et profitez d’une période de fêtes sereine

Un Noël hygge pour prendre soin de soi : se déconnecter et se recentrer

Noël, bien que synonyme de joie et de rassemblements familiaux, peut aussi être une période source de stress et de pression. Entre les préparatifs, les attentes sociales et les obligations familiales, il est facile de se sentir dépassé. Pourtant, il existe une approche simple et apaisante pour vivre les fêtes de manière plus sereine : le hygge. Ce concept danois, centré sur le bien-être, la simplicité et le confort, peut être un véritable allié pour prendre soin de soi pendant Noël et se déconnecter du tumulte extérieur.

Le hygge, qu’est-ce que c’est ?

Pour moi, le hygge est une révélation. J’ai découvert ce concept lors d’un séjour au Danemark pendant les fêtes de fin d’année. Les Danois, qui affrontent des hivers longs et sombres, ont appris à transformer leur quotidien en moments chaleureux et réconfortants. Le hygge est l’art d’être bien chez soi mais entouré de ses amis ou de sa famille pour vivre un moment chaleureux tous ensemble. 

Les 3 axes de cet art de vivre sont : cultiver la convivialité, prendre soin de soi et profiter des petits bonheurs de la vie. Comme nous pourrions l’imaginer à tort, le mot « hygge » ne provient pas de la langue danoise mais du norvégien, où il signifierait « bien-être ». Le terme est apparu dans les écritures danoises vers la fin du 18e siècle. Dans cet article, je vais vous montrer comment intégrer cet esprit chaleureux à votre Noël pour vous recentrer et vivre des fêtes plus apaisées.

Sandra Guillemin - Noël Hygge

L’importance de se ménager des moments de calme et de relaxation pendant Noël

La période des fêtes est souvent rythmée par des activités incessantes : repas de famille, courses de dernière minute, décorations… Mais au milieu de ce tourbillon, il est essentiel de trouver des moments de calme pour respirer et se ressourcer. Le hygge nous invite à ralentir, à nous accorder des petits moments de détente et à être pleinement présents dans l’instant.

Prenez soin de vous et cultivez votre bulle de bien-être à la maison

Pour moi, ces moments de calme passent par des rituels simples mais puissants. Par exemple, je commence mes journées par une séance de yoga de 30 minutes, même en période de fêtes. Cela m’aide à rester ancrée et détendue. Vous pouvez aussi pratiquer la pleine conscience en dégustant lentement votre café du matin, ou en faisant une promenade dans la nature après une journée chargée.

Quelques idées pour créer votre cocon hygge :

  • Préparez-vous une boisson chaude réconfortante. J’aime particulièrement le Golden Latte, une recette qui allie bien-être et douceur. C’est la version épicée healthy du latte classique, à base de cannelle, gingembre et curcuma.
    Recette rapide : mélangez 1 tasse de lait végétal (amande, coco ou soja), 1/2 cuillère à café de curcuma, une pincée de cannelle et de poivre noir, un peu de gingembre râpé et une cuillère à café de miel. Chauffez à feu doux et savourez !
  • Transformez votre salle de bain en spa personnel avec un bain aux huiles essentielles. Je mélange 15 gouttes d’huile essentielle de lavande, une tasse de sel d’Epsom diluées dans une base neutre ou dans un peu de gel douche. C’est mon rituel préféré pour relâcher la pression. Vous pouvez bien sûr utiliser une autre huile essentielle en fonction de l’humeur ou de l’effet feel good recherché. J’apprécie la lavande pour ses effets relaxants. J’ajoute aussi quelques bougies autour de la baignoire.
  • Créez un espace apaisant chez vous : bougies, plaids, et un bon livre. Par exemple, je me réserve parfois une soirée de lecture dans un endroit confortable ou au coin du feu lorsque j’en ai l’occasion.

Sandra Guillemin - Noël Hygge

Respectez vos limites et offrez-vous des moments de calme

Noël peut rapidement devenir une période de grande agitation, où nous nous imposons des attentes irréalistes. J’ai moi-même longtemps voulu organiser des fêtes parfaites, mais cela ne m’apportait que du stress. Aujourd’hui, je choisis la simplicité et j’écoute mes besoins.

Se recentrer avec des routines hygge

Pendant les fêtes, une routine douce peut être un véritable refuge. Je commence ma journée par une séance de yoga, je prends des pauses pour une promenade à l’air frais, et je m’autorise à dire non si mon agenda devient trop chargé. Ces gestes simples m’aident à rester connectée à moi-même et à éviter l’épuisement.

Se déconnecter des attentes sociales et cultiver l’instant présent

Les fêtes sont souvent influencées par la pression sociale : les cadeaux parfaits, les photos Instagram impeccables, ou les repas grandioses. Pourtant, le hygge nous rappelle qu’il n’y a pas de manière idéale de célébrer Noël. Ce qui compte, c’est de trouver ce qui vous fait du bien.

Apprenez à lâcher prise

Pour moi, cela passe par une déconnexion des réseaux sociaux pendant quelques jours. J’évite ainsi les comparaisons inutiles et je me concentre sur les moments que je vis. Une autre astuce est de limiter les attentes autour des cadeaux ou du décor. J’ai appris que ce sont les moments partagés, et non les choses matérielles, qui créent les souvenirs les plus précieux.

Un Noël hygge est une invitation à ralentir, à se recentrer et à prendre soin de soi. En vous accordant des moments de calme, en respectant vos limites, et en cultivant une attitude bienveillante envers vous-même, vous pouvez vivre des fêtes plus sereines et plus authentiques. Noël n’a pas besoin d’être parfait pour être mémorable. Ce qui compte, c’est de savourer l’instant présent et de créer une atmosphère de confort et de simplicité, dans laquelle vous pouvez réellement vous épanouir.

Un Noël hygge, c’est aussi prendre le temps de se reconnecter à soi. A cette occasion, je propose 1h d’accompagnement émotionnel pour prendre soin de vous, un kit de mandalas à colorier et un journal de gratitude pour un montant de 80€. A offrir ou à vous offrir. Si vous souhaitez en savoir plus ou réserver votre rendez-vous (présentiel ou visio), contactez-moi soit par le formulaire de contact ou par mail : sandra.relationdaide@gmail.com.

Sandra-Guillemin-Noël Hygge

Des ressources complémentaires : 


Sandra Guillemin - Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d'année

Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d'année

Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d’année

Les fêtes de Noël, synonymes de réunions familiales et de joie partagée, peuvent être particulièrement douloureuses lorsque l’on traverse un deuil. Chaque décoration, chaque chanson, chaque tradition peut raviver l’absence de l’être cher. Comme le disait une amie : « Je pensais que le temps atténuerait ma peine, mais Noël semble toujours la raviver ». Pour les personnes en deuil, cette période est souvent remplie de souvenirs et d’émotions intenses.

Certains éléments, comme les chansons omniprésentes, la décoration du sapin ou les réunions de famille, peuvent raviver la douleur de la perte. Si vous ressentez cela, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Il existe des manières bienveillantes de prendre soin de vous pendant cette période. Prendre soin de soi lorsqu’on vit un deuil ne signifie pas oublier l’être cher mais se reconstruire pour aller de l’avant.

Sandra-Guillemin-Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d'année

12 clés pour mieux vivre son deuil :

1. Prendre du temps pour soi

Dans le tourbillon des préparatifs et des sollicitations, il est important de s’accorder des pauses. Prenez le temps de respirer, de ralentir, et de faire ce qui vous fait du bien. Si vous ressentez le besoin de vous isoler un moment, faites le sans culpabilité. Se donner la permission de se reposer est essentiel pour ne pas épuiser ses énergies émotionnelles.

2. Créer un rituel en hommage

Honorer la mémoire de l’être cher peut être une façon apaisante de traverser cette période. Allumez une bougie en sa mémoire, écrivez-lui une lettre, ou placez une photo près du sapin. Ce petit geste symbolique peut vous aider à maintenir un lien avec la personne disparue tout en intégrant son souvenir dans vos traditions.

3. Se reconnecter à la nature

Une balade en forêt, une promenade dans un parc ou simplement quelques minutes passées à regarder le ciel peuvent offrir un apaisement profond. La nature a ce pouvoir de recentrer et d’apaiser les esprits tourmentés. Vous pouvez aussi essayer une méditation en pleine nature pour cultiver un sentiment de calme intérieur.

4. Demander de l’aide ou du soutien

Il est parfois difficile de partager sa peine, mais parler à un proche ou rejoindre un groupe de soutien peut être très bénéfique. Si vous vous sentez seul(e), sachez que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais une preuve de courage. Les autres peuvent être une source précieuse de réconfort. Le deuil est universel et nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve.

5. Dire non sans culpabilité

Les invitations et les obligations sociales peuvent sembler accablantes pendant cette période. Permettez-vous de dire non si vous n’en ressentez pas l’énergie. Respecter vos limites est un acte de bienveillance envers vous-même. Vous n’avez pas à vous justifier : votre bien-être est une priorité.

6. Pratiquer la gratitude

Dans les moments sombres, il peut être aidant de se concentrer sur les petites étincelles de joie. Chaque soir, prenez quelques minutes pour noter une ou deux choses qui ont éclairé votre journée, même si elles semblent insignifiantes. Tenir un journal de gratitude peut également vous aider à apaiser le sentiment de culpabilité et à réaliser que, malgré la douleur, des moments de légèreté existent encore.

7. Repenser les traditions

Certaines traditions peuvent sembler lourdes ou douloureuses cette année. Et si vous les adaptiez ? Créez de nouvelles manières de célébrer, plus alignées avec ce que vous ressentez aujourd’hui. Cela pourrait être un repas différent, une journée sans cadeaux, ou même un voyage pour changer d’air.

8. S’offrir un moment cocooning

Un bain chaud, un bon livre, une couverture douillette et une tasse de thé peuvent sembler anodins, mais ces petits plaisirs offrent un grand réconfort. Prenez soin de vous avec intention, comme vous le feriez pour un(e) ami(e) qui traverse une épreuve. Faites une activité qui vous fait du bien, qu’il s’agisse de cuisiner, de jardiner ou de regarder un film que vous aimez.

9. Exprimer ses émotions

Ne retenez pas vos larmes si elles viennent. Écrire dans un journal, parler à un proche ou simplement pleurer peut être libérateur. Laisser ses émotions s’exprimer est une façon saine de traverser le deuil, surtout dans une période aussi chargée émotionnellement que les fêtes. Rappelez-vous : vous avez le droit de rire et de sourire à nouveau. Cela ne signifie pas que vous oubliez l’être cher, mais que vous avancez doucement.

10. Se concentrer sur l’instant présent

La pleine conscience peut vous aider à réduire l’anxiété et à vous ancrer dans le moment présent. Essayez des exercices simples comme vous concentrer sur votre respiration ou observer les sensations autour de vous : le parfum du sapin, le goût d’une mandarine, la chaleur d’une écharpe. Se fixer des objectifs quotidiens, comme des actions simples (dresser la table, marcher 10 minutes, arroser une plante), peut aussi aider à retrouver une forme de normalité.

11. Prendre soin de votre corps physique 

Le deuil n’affecte pas seulement l’esprit, il peut aussi avoir un impact sur le corps. Vous pourriez ressentir une fatigue intense, des tensions musculaires ou d’autres inconforts physiques. Accordez une attention particulière à votre bien-être corporel en intégrant des activités qui favorisent la détente et le relâchement des tensions : massages, yoga doux, acupuncture ou kinésithérapie. Même des gestes simples comme des étirements matinaux ou une promenade peuvent vous aider à reconnecter votre esprit et votre corps. Votre santé physique est un pilier important pour traverser cette période difficile.

12. Se fixer des objectifs quotidiens

Le chaos émotionnel du deuil peut donner l’impression de perdre ses repères. Se fixer des petits objectifs quotidiens, même modestes, peut vous aider à retrouver une structure et une forme de normalité. Préparez un repas, prenez 10 minutes pour respirer profondément ou écrivez une pensée positive dans un journal. Ces actions, même simples, peuvent être des ancrages qui vous redonnent le sentiment de contrôler certains aspects de votre journée.

Sandra -Guillemin - Mieux vivre votre deuil pendant les fêtes de fin d'année

Des rappels essentiels pour apaiser votre peine

Le deuil est une expérience universelle, mais chaque parcours est unique. Accordez-vous la liberté d’être à l’écoute de vos besoins et de votre rythme. Il est également fréquent de ressentir de la culpabilité, surtout lors des moments de joie. Si vous ressentez cela, rappelez-vous que sourire, rire ou profiter d’un instant ne signifie pas que vous oubliez la personne aimée. C’est une étape naturelle dans le processus de reconstruction.

Enfin, rappelez-vous que demander un soutien professionnel peut être une aide précieuse. Un thérapeute spécialisé dans le deuil peut vous accompagner pour traverser cette période de manière plus sereine. Il n’y a aucune honte à chercher de l’aide : c’est un acte courageux qui peut transformer votre expérience.

Sandra Guillemin - Miuex vivre son deuil pendant les fêtes de fin d'année

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de traverser un deuil, et encore moins pendant les fêtes. Chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas convenir à l’autre. L’important est de vous écouter et de suivre ce qui résonne avec vous. Prendre soin de soi est un acte d’amour qui vous permet de vous reconstruire tout en honorant la mémoire de la personne aimée.

Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement supplémentaire, sachez que je propose des services personnalisés pour vous soutenir pendant cette période. Cliquez ici pour en savoir plus.

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Sandra Guillemin - le processus d'individuation

être soi-même : comprendre et vivre le processus d\'individuation

Le processus d’individuation, bien plus qu’une quête personnelle, est une démarche essentielle pour retrouver son authenticité. Dans un monde où les apparences et les accomplissements extérieurs priment, il est facile de perdre de vue qui nous sommes vraiment. Pourtant, chaque individu porte en lui une richesse intérieure souvent inexplorée. Ce voyage vers soi-même est un processus libérateur qui nous aide à nous aligner avec notre vérité profonde. Mais par où commencer ? Dans cet article, découvrez les clés du processus d’individuation, inspirées de la psychologie jungienne et des réflexions modernes, pour devenir pleinement vous-même.

Pourquoi chercher à devenir pleinement soi ?

Avez-vous déjà ressenti un décalage entre ce que vous montrez au monde et ce que vous êtes réellement ? Cette sensation, souvent diffuse, reflète une déconnexion entre votre essence profonde et vos choix de vie.

C’est exactement ce que j’ai vécu lorsque j’avais la quarantaine bien entamée. À première vue, tout allait bien : une carrière stable, des relations épanouies, des projets à long terme. Pourtant, un sentiment persistait : et si je passais à côté de moi-même ?

C’est en me plongeant dans le concept d’individuation que j’ai commencé à comprendre cette impression. Plus qu’une quête de sens, ce processus invite à embrasser toutes les facettes de soi, y compris celles que l’on préfère ignorer, pour vivre aligné avec son identité profonde.

Dans les sections qui suivent, nous allons explorer ce qu’est l’individuation, pourquoi elle est essentielle, et comment l’intégrer dans votre vie au quotidien.

Etre soi - processus d'individuation

Qu’est-ce que l’individuation ? 

L’individuation est le processus par lequel une personne découvre et intègre toutes les dimensions de son être – conscientes et inconscientes – pour vivre de manière authentique et alignée.

L’origine du concept

Ce terme a été introduit par Carl Gustav Jung, l’un des fondateurs de la psychologie analytique. Pour Jung, l’individuation est une quête universelle : celle de répondre aux questions fondamentales « Qui suis-je vraiment ? » et « Comment vivre en accord avec mes aspirations profondes ? ».

Bien que le concept paraisse complexe, il s’inscrit naturellement dans la vie de toute personne prête à s’interroger sur ses choix et son identité. Personnellement, j’ai eu l’impression de commencer ce processus sans même savoir qu’il portait un nom. Quand j’ai commencé à remettre en question des choix qui, jusque-là, me semblaient évidents, j’ai réalisé que ces questions faisaient partie d’un voyage intérieur bien plus vaste.

Individuation vs Individualisme

Il est essentiel de ne pas confondre individuation et individualisme. Là où l’individualisme prône souvent un repli sur soi ou une quête égocentrique, l’individuation, au contraire, nous pousse à mieux nous comprendre pour mieux interagir avec le monde.

Ce n’est pas une séparation, mais une harmonisation. Lorsque je m’engage sur ce chemin, je ne m’éloigne pas des autres, je deviens simplement plus authentique dans mes relations. Par exemple, j’ai remarqué que plus je suis en paix avec mes contradictions, plus je suis capable d’accepter celles des autres.

Les concepts-clés 

Pour mieux comprendre ce cheminement, plongeons dans trois concepts fondamentaux :

  1. L’Ombre :
    L’Ombre représente les parts de nous-mêmes que nous préférons cacher : peurs, envies inavouées, défauts que l’on refoule, désirs réprimés. Pourtant, les affronter est essentiel pour grandir.

    Par exemple, ma peur de l’échec m’a longtemps empêché de prendre des risques. J’ai réalisé qu’elle découlait de mon perfectionnisme. En acceptant cette Ombre, j’ai commencé à lâcher prise et à oser, même au risque d’échouer.

    Exercice pratique : Notez un trait de vous-même que vous jugez négatif. Comment pourrait-il, en réalité, être une force ?

  2. Les archétypes :
    Jung décrit les archétypes comme des schémas universels influençant nos comportements. Parmi eux : le Héros, le Souverain, l’Innocent, l’Amoureux, l’Explorateur et bien d’autres encore.

    Par exemple, en identifiant mes archétypes, j’ai compris pourquoi je me sentais tiraillée entre construire une stabilité et explorer l’inconnu. Reconnaître ces forces opposées m’a aidé à trouver un équilibre.

    Question à explorer : Quels archétypes influencent vos décisions aujourd’hui ?

  3. Le Soi :

Enfin, le Soi est ce que Jung appelait l’état de complétude, l’harmonie ultime entre toutes les facettes de notre être. Il ne s’agit pas d’un idéal inaccessible, mais plutôt d’un horizon vers lequel nous tendons. Pour moi, le Soi ressemble à un état où mes décisions ne sont plus dictées par mes peurs ou mes conditionnements, mais par ce que je ressens profondément juste. C’est un état rare, mais chaque petite étape vers lui est une victoire.

Astuce pratique : Lors d’une prise de décision, écoutez à la fois votre raison et votre intuition pour trouver un alignement

alignement intérieur - processus d'individuation

Pourquoi l’individuation est essentielle ? 

Souvent, nous vivons selon des attentes extérieures, sans interroger ce qui nous anime réellement. L’individuation nous aide à retrouver cet alignement intérieur et à vivre une vie riche de sens.

Les bénéfices concrets

Lorsque vous vous engagez dans ce cheminement, voici ce que vous pouvez attendre :

  • Des choix plus authentiques alignés avec vos valeurs.
  • Une sérénité accrue dans vos relations.
  • Une confiance renforcée pour affronter les défis de la vie.

Quand on s’engage dans le processus d’individuation, on devient plus attentif à ce que l’on ressent vraiment, plus serein dans nos choix, et nos relations gagnent en authenticité.

Pour moi, ce travail sur moi-même a été un véritable tournant. C’est grâce à ce processus que j’ai eu le courage d’entreprendre une reconversion professionnelle. Pendant longtemps, j’avais occupé un poste de manager dans une entreprise. C’était un emploi respecté, avec une bonne stabilité, mais quelque chose en moi se rebellait. Je sentais que cette voie, bien qu’elle paraisse “idéale” de l’extérieur, ne reflétait pas qui j’étais profondément.

En m’interrogeant sur mes valeurs, mes aspirations et ce qui me faisait vibrer, j’ai découvert que j’étais attiré par l’accompagnement humain. Peu à peu, j’ai fait le choix d’entreprendre une reconversion professionnelle et étudier le métier de la Relation d’Aide pour devenir thérapeute. Ce chemin n’a pas été facile – il m’a fallu affronter mes peurs et dépasser le regard des autres – mais, aujourd’hui, j’ai une vie professionnelle en harmonie avec ce que je suis vraiment.

accompagnement des transitions de vie

Les étapes du processus d’individuation 

L’individuation est un processus continu, un chemin qui nous mène à une version plus complète et authentique de nous-mêmes.

1. Reconnaître l’Ombre

L’Ombre, c’est cette partie de nous-même que l’on préfère ignorer ou refouler. Elle regroupe des traits, des émotions ou des désirs que l’on juge inacceptables ou trop inconfortables à accepter. Pourtant, c’est en apprenant à reconnaître et à intégrer cette Ombre que nous grandissons.

Un exemple concret de ce processus pour moi a été de prendre conscience de ma peur irrationnelle de prendre des risques. Pendant longtemps, j’avais rationalisé cette peur en me disant que je privilégiais la sécurité, mais en réalité, c’était un moyen de fuir l’inconfort de l’échec. Accepter cette peur m’a permis non seulement de la comprendre, mais aussi de la surmonter. Aujourd’hui, je prends plus de risques et je me permets de sortir de ma zone de confort, ce qui a grandement facilité ma reconversion professionnelle.

2. Explorer ses archétypes

Les archétypes sont des figures symboliques que nous portons tous en nous. Ces modèles universels, comme le Héros, le Sage, l’Innocent, L’Amoureux ou l’Explorateur et bien d’autres encore influencent souvent nos comportements, nos choix et nos aspirations sans même que nous en ayons conscience.

Ces archétypes sont des guides puissants qui nous aident à comprendre les forces intérieures qui nous motivent, mais aussi celles qui nous freinent. En découvrant vos propres archétypes, vous pouvez commencer à reconnaître les motivations inconscientes derrière vos choix.

3. Intégration et alignement

Une fois que nous avons reconnu nos ombres et exploré nos archétypes, l’étape suivante consiste à intégrer ces différentes facettes de notre personnalité. C’est ici que le processus devient véritablement enrichissant : l’individuation ne consiste pas à éliminer les contradictions, mais à les concilier pour créer un équilibre intérieur.

Par exemple, Jung parle de l’importance de réconcilier la raison et l’émotion, deux aspects souvent opposés dans notre manière de prendre des décisions. De mon côté, j’ai longtemps été tiraillé entre ces deux forces : ma raison, qui me poussait à prendre des décisions logiques et sécuritaires, et mon intuition, qui me guidait vers des choix plus risqués mais plus authentiques. J’ai appris à écouter mes intuitions tout en restant rationnelle dans mes décisions. Ce processus m’a permis de faire des choix plus équilibrés et alignés avec mes valeurs profondes, comme lors de ma reconversion professionnelle.

Croissance personnelle - authenticité - processus d'individuation

Comment pratiquer l’individuation au quotidien ? 

L’individuation est une démarche qui se déploie au quotidien, à travers des pratiques simples mais puissantes. Ces petites habitudes, répétées chaque jour, nous aident à mieux nous connaître et à intégrer nos différentes facettes. Voici quelques outils pratiques que vous pouvez commencer à mettre en place dès aujourd’hui pour cheminer vers votre soi authentique.

1. Pratiquez l’introspection régulièrement

L’introspection est essentielle pour mieux se connaître. Chaque matin, prenez un moment pour réfléchir à vos émotions et actions. Par exemple, je me demande : Qu’est-ce que je ressens ? Pourquoi ai-je fait tel choix hier ? Cela vous aide à clarifier vos motivations et à mieux comprendre vos schémas de comportement. Un carnet ou quelques minutes de méditation quotidienne peuvent être très bénéfiques.

2. Travaillez sur vos valeurs profondes

Vivre en accord avec ses valeurs est clé pour l’individuation. Pour commencer, dressez une liste de vos valeurs principales. Ensuite, vérifiez régulièrement si vos décisions et actions respectent ces valeurs. Cela vous aidera à rester aligné avec votre vrai soi et à faire des choix plus authentiques.

3. Cherchez un accompagnement

Parfois, un professionnel peut être d’une grande aide pour comprendre nos zones d’ombre et vos archetypes. Comme le dit Christophe Fauré, psychiatre spécialiste du deuil, la thérapie peut offrir un soutien précieux pour éclairer les parties cachées de soi et traverser les moments difficiles. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à consulter un coach spécialisé ou un thérapeute comme moi.

4. Reconnectez-vous à la nature

La nature est un espace de paix et de réflexion. En marchant dehors, sans distraction, je trouve souvent des réponses profondes. Essayez de passer quelques minutes en pleine nature, sans téléphone ni bruit extérieur, juste pour écouter votre intuition. Ces moments de calme peuvent être extrêmement révélateurs.

reconnexion à soi - processus d'individuation

Les défis et obstacles 

Le chemin de l’individuation n’est pas exempt de défis. En fait, il est souvent semé d’embûches, car il implique de se confronter à des aspects de soi que l’on préfère parfois ignorer. Pourtant, ces obstacles font partie intégrante du processus. Voici quelques-uns des plus fréquents :

La peur du changement

Au début de mon cheminement, j’avais peur de découvrir des vérités inconfortables. Par exemple, j’ai réalisé que mon ancien travail de salariée n’était pas vraiment un choix personnel, mais un conformisme aux attentes extérieures. Cette prise de conscience a été bouleversante, mais c’est en l’affrontant que j’ai commencé à me transformer. La résistance au changement est normale, mais il est essentiel de l’accepter pour avancer.

Jugements extérieurs

Lors de ma transformation, j’ai fait face aux jugements de mon entourage. Certains se demandaient pourquoi je voulais changer, tout semblait bien aller. Mais j’ai vite compris que mon chemin m’appartenait. S’éloigner des attentes sociales peut être dérangeant, mais rester fidèle à soi-même est essentiel.

L’individuation est une invitation à se découvrir pleinement, à embrasser vos forces et vos failles pour vivre une vie authentique et alignée. Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? Notez trois qualités que vous aimez chez vous et trois que vous jugez difficiles à accepter. Ensuite, questionnez-vous : Comment ces traits m’aident-ils à mieux me connaître ?

Si vous sentez que ce chemin vous appelle, je vous invite à découvrir mon accompagnement « De l’Ombre à la Lumière« . Cet espace est conçu pour vous soutenir dans les étapes de vie difficiles et vous aider à renaître avec plus de plaisir, de fluidité et de légèreté. Pas à pas, nous irons à la rencontre de votre lumière intérieure pour que vous puissiez incarner une version plus alignée de vous-même.

soutien psychologique

Des ressources pour aller plus loin

Le chemin de l’individuation commence par un pas. Peut-être est-il temps de faire ce pas aujourd’hui ? 🌟

Crédits photos :  Canva, et Anne-Juliette Verlaque (photo de moi avec les bulles).


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