Ménopause : que se passe-t-il vraiment dans votre corps (et dans votre tête) ?
Fatigue, bouleversements émotionnels, incompréhension : il est temps d’éclairer ce que vous vivez.
Pourquoi cet article ?
“Je n’ai plus la même énergie qu’avant… je n’arrive plus à tout faire comme avant.” — une phrase que j’entends très souvent et dans laquelle je me retrouve totalement.
En tant que psychopraticienne, j’accompagne déjà des femmes dans cette période charnière. La ménopause n’est pas qu’une affaire de corps. Elle interroge l’identité, l’image de soi, les relations, le rapport au travail, à la féminité, au désir. Comprendre ce qui se passe dans le corps et dans la tête est une première étape essentielle pour vivre cette transition de manière plus consciente, et surtout, mieux accompagnée.
Ce sujet revient aujourd’hui sur le devant de la scène publique grâce à un rapport récent remis par la députée et médecin Stéphanie Rist, le 9 avril 2025. Il marque un tournant : celui de reconnaître enfin la ménopause comme un enjeu majeur de santé publique.
Ménopause : de quoi parle-t-on exactement ?
La ménopause correspond à l’arrêt définitif des règles, lié à la fin de l’activité ovarienne. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans. On parle aussi souvent de périménopause, une phase de transition qui peut durer plusieurs années avant la ménopause elle-même.
Pendant cette période, le taux d’œstrogènes et de progestérone chute progressivement, ce qui entraîne une série de transformations dans tout le corps… et dans la tête. On se dit : ” Je ne me reconnais plus, mon corps a changé, mais aussi mon humeur, ma façon de penser, ma libido.”

Les symptômes : quand le corps parle (fort)
Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, douleurs articulaires, fatigue, prise de poids, sécheresse vaginale & cutanée… la liste peut être longue et varier d’une femme à l’autre.
Mais il y a aussi les symptômes invisibles : irritabilité, anxiété, perte de confiance en soi, sensation d’isolement, parfois même un état dépressif. J’ai parfois entendu “Je ne comprends pas ce qui m’arrive, j’ai l’impression d’être en burn-out ou de devenir folle.” Ce flou émotionnel est d’autant plus difficile à vivre qu’il est rarement nommé, entendu, reconnu.

Un enjeu de santé publique : un rapport pour sortir du tabou
Le 9 avril 2025, Stéphanie Rist, médecin rhumatologue et députée, a remis un rapport inédit à plusieurs ministres du gouvernement. Ce rapport s’appuie sur l’audition de 139 experts et les témoignages de plus de 2 000 femmes. Il formule 25 recommandations concrètes, réalisables dans les deux ans, pour changer la donne. Parmi elles, une consultation longue spécifique pour toutes les femmes, dès l’apparition des premiers signes, aux alentours de 45 ans, intégrant les dimensions gynécologique et cardiovasculaire afin de repérer des facteurs de risques et de pouvoir disposer d’un traitement hormonal si besoin.
Quelques chiffres clés :
- 17,2 millions de femmes de plus de 45 ans sont concernées par la ménopause. C’est la moitié des femmes en France !
- 87 % présentent au moins un symptôme.
- 25 % vivent des troubles sévères.
- 50 % n’en parlent pas, par honte, peur du jugement, ou manque d’écoute.
Le rapport se structure autour de trois axes essentiels :
1. Informer et écouter : briser les silences, faire circuler l’information.
2. Mieux accompagner et soigner : une approche globale, pluridisciplinaire.
3. Reconnaître la ménopause au travail : adapter les environnements professionnels.
Ce travail politique est une réelle avancée pour la santé de toutes les femmes. Il rappelle aussi que la transformation commence dans les corps, les foyers, les cabinets. Dans les espaces d’écoute. Comme le mien.
Mon rôle : vous accompagner autrement
Dans mon cabinet, je reçois de plus en plus de femmes qui arrivent avec cette phrase : “Je crois que je suis entrain de changer mais je ne sais pas ce qui m’arrive.”
Souvent, ces femmes ne viennent pas en premier lieu pour « parler ménopause », même si c’est déjà arrivé. Ce sont des troubles du sommeil, une anxiété nouvelle, un sentiment diffus de perte d’élan ou de joie, qui les amènent à consulter. Et en creusant, en écoutant finement, on relie ces ressentis à cette période si particulière de la vie qu’est la périménopause ou la ménopause.
En tant que psychopraticienne et accompagnante des grands passages de vie de la femme, mon rôle est de créer un espace sûr où la parole peut se déposer sans honte, sans masque. La ménopause peut soulever des questionnements profonds :
- Qui suis-je en dehors de mon rôle de mère, de professionnelle, de conjointe ?
- Mon corps change : est-ce qu’il est encore désirable ? Est-ce qu’il m’appartient ?
- Et maintenant, qu’est-ce que je veux pour moi ?
Ce processus amène aussi à revisiter profondément notre rapport à nous-mêmes, à notre histoire, à notre identité.
C’est souvent là qu’émerge une question plus intime, plus symbolique :
Réconcilier le féminin : cette période peut réveiller des tensions intérieures liées à notre rapport au féminin. À quoi ressemble ma féminité aujourd’hui ? Est-ce qu’elle dépend de ma fertilité, de mon apparence, de mon désir ? C’est souvent l’occasion d’un réajustement, d’une redéfinition plus libre et personnelle de ce féminin intérieur.
Mon approche permet de traverser cette période avec plus de conscience, de remettre du sens, de réhabiliter l’estime de soi et parfois même… d’ouvrir une nouvelle phase de vie plus libre, plus alignée. La ménopause n’est pas une fin : c’est une métamorphose.
Et cette métamorphose mérite d’être accompagnée avec douceur, présence et respect.
Claire Mounier-Vehier : une voix forte pour le cœur (et le corps) des femmes
Au-delà du vécu intérieur, la santé physique mérite aussi une attention particulière… Parmi celles qui éclairent cette étape, on retrouve Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes. Elle alerte sur les risques cardiovasculaires accrus à la ménopause, trop peu connus.
C’est en découvrant ses posts éducatifs sur les réseaux sociaux que j’ai pris conscience que je n’avais pas été correctement accompagnée moi-même pendant cette période. Aucun bilan cardiovasculaire ne m’a été proposé, alors que j’avais des facteurs de risque. Aucun suivi de ma densité osseuse non plus.
Mon super conseil : Parlez avec votre médecin de votre santé cardiovasculaire. La Caisse nationale de l’assurance maladie propose, dans son rapport pour 2025, la mise en place d’un dépistage systématique du risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées. Ce projet, qui devrait être adopté en juillet 2025, souligne l’importance de ne pas négliger ce risque encore trop peu connu. Pour rappel, les maladies cardio vasculaires sont la première cause de décès chez la femme (26% devant le cancer 25%, source : Agir pour le cœur des femmes).
Et si la ménopause était aussi un passage vers soi ?
Dans beaucoup de traditions, la ménopause est perçue comme une transformation, une entrée dans une maturité profonde. Une sagesse incarnée. Oui, c’est parfois douloureux. Oui, on peut s’y perdre. Mais c’est aussi une opportunité : celle de se rencontrer autrement, de faire place à une nouvelle version de soi.
Ce n’est pas une fin, c’est un passage. Et pour moi, il a marqué un vrai tournant. C’est à ce moment-là que j’ai repris ma vie en main : une nouvelle voie professionnelle, une transformation personnelle, un voyage en Laponie avec mon fils — comme une façon symbolique de célébrer ce changement. Je me suis découverte autrement, plus libre, plus vivante !
Et si vous faisiez de cette métamorphose un chemin éclairé ?
Ce que vous traversez mérite d’être nommé, reconnu, accompagné. Parce que la ménopause touche à la fois le corps, le cœur, et l’identité. Et parce que vous méritez mieux qu’un silence médical ou social. Grâce aux avancées récentes, comme ce rapport fondamental porté au plus haut niveau de l’État, le sujet sort peu à peu de l’ombre. Mais pour que chaque femme puisse le vivre avec plus de clarté et de respect, il faut encore plus de liens, d’espaces, de récits.
Vous traversez cette phase ? Et si vous n’étiez pas seule ?
J’accompagne les femmes dans cette transition avec mon approche De l’Ombre à la Lumière, un accompagnement conçu pour traverser une étape de vie difficile et renaître avec plus de fluidité, de légèreté et de plaisir. Ce processus vous aide à redécouvrir une nouvelle compréhension de vous-même, de votre corps, de vos désirs, et à vous reconnecter à votre essence profonde.
C’est un espace sécurisé pour accueillir, traverser et transformer cette phase de vie en une véritable opportunité. Vous n’êtes pas seule dans cette aventure.
Je vous propose un rendez-vous découverte gratuit et sans engagement, afin d’échanger sur votre situation, comprendre vos besoins, et voir si cet accompagnement est fait pour vous.
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Source des données chiffrées : Rapport de Stéphanie Rist publié le 09/04/25. Crédit photos : Canva.
Pour aller plus loin :
- Ménopause : Rapport de Stéphanie Rist publié le 09/04/25- 25 recommandations pour agir.
- Ménopause : le deuxième printemps de la femme
- Accueil | ménopause club, le club qui rassemble les femmes et les professionnels de la santé autour de la ménopause.
- Podcasts Clarins « Mon corps ce héros », Ménopause – Clarins
- Découvrez comment bénéficier de remboursements partiels pour mes accompagnements grâce à Elsee Care, une solution de médecine douce et bien-être. (lien affilié).
Quel est votre driver dominant ? Faites-le test et découvrez comment mieux vous comprendre
Découvrez les 5 drivers de Taibi Kahler : ces messages contraignants qui influencent nos comportements. Apprenez à les identifier et à vous en libérer pour plus de sérénité.
Avez-vous déjà ressenti une pression intérieure qui vous pousse à toujours bien faire, à plaire aux autres ou à courir contre la montre ? Ces comportements ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont des messages contraignants, ou drivers, des schémas de pensée qui influencent nos réactions et nos choix au quotidien.
Ces messages sont issus de notre enfance et peuvent devenir des sources de stress lorsque leur influence devient trop forte. Théorisés par Taibi Kahler en Analyse Transactionnelle, les 5 drivers (ou mini-scénarios) expliquent pourquoi nous agissons de cette manière.
Dans cet article, vous découvrirez ces 5 drivers, comment ils se manifestent dans votre vie personnelle et professionnelle, et comment les identifier pour mieux comprendre vos comportements. Vous pourrez également tester quel est votre driver dominant et apprendre à le libérer pour retrouver plus de sérénité.
Les 5 drivers de Taibi Kahler : comprendre nos mini-scénarios
Dans ses recherches, Taibi Kahler a identifié cinq drivers qui constituent des messages contraignants majeurs, influençant notre comportement au quotidien. Ces drivers, également appelés mini-scénarios, sont des injonctions intérieures qui dictent comment nous pensons, agissons et interagissons avec les autres. Ces schémas sont souvent transmis dès l’enfance et se manifestent dans nos relations, nos choix professionnels et notre manière de réagir face aux défis.
Chaque driver est associé à un modèle de comportement particulier, souvent guidé par une pression intérieure qui peut, si elle est trop forte, devenir limitante. Cependant, ces drivers ont aussi un côté positif lorsqu’ils sont équilibrés et maîtrisés. Ils peuvent nous pousser à nous dépasser et à nous engager dans des actions constructives.
1. Sois parfait
Le driver “Sois parfait” pousse l’individu à rechercher l’excellence à tout prix. Il cherche à tout faire de manière irréprochable, souvent par peur de l’échec ou du jugement des autres. Cela s’accompagne d’une pression constante pour atteindre des standards élevés et avoir un contrôle total sur son environnement.
2. Fais-moi plaisir
Le driver “Fais-moi plaisir” pousse la personne à chercher à plaire et à satisfaire les autres, souvent au détriment de ses propres besoins et désirs. Elle s’efforce d’être aimée et d’obtenir l’approbation de son entourage, parfois de manière excessive. Son comportement est ouvert et chaleureux, mais cela peut également cacher un manque de confiance en soi et d’affirmation personnelle.
3. Dépêche-toi
Le driver “Dépêche-toi” pousse l’individu à adopter un rythme de vie extrêmement rapide. Il est constamment pressé, agité, et ne prend jamais le temps de terminer correctement ce qu’il entreprend. Son comportement est marqué par une excitation permanente, des gestes désordonnés et une incapacité à rester concentré longtemps sur une tâche.
4. Sois fort
Le driver “Sois fort” pousse l’individu à cacher ses émotions et à contrôler ses réactions dans toutes les situations. Il adopte une attitude rigide et tendue, où la dureté intérieure se reflète dans son corps et son comportement. Il cherche à rester implacable, sans montrer de faiblesse, ce qui peut parfois rendre ses interactions froides et distantes.
5. Fais un effort
Le driver “Fais un effort” pousse la personne à faire tout ce qui est en son pouvoir pour réussir, souvent à travers un effort extrême. Bien qu’elle soit très concentrée sur ses objectifs, elle vit ce processus de manière difficile, avec un sentiment constant d’angoisse ou de tension intérieure. Ce driver se traduit par une persévérance constante, mais aussi par une certaine rigidité et une difficulté à lâcher prise face aux défis.
Les besoins psychologiques associés aux drivers
Chaque driver est motivé par un besoin psychologique fondamental. Lorsque ce besoin n’est pas comblé de manière saine, il peut renforcer les schémas contraignants.
Faites le test : Quel est votre driver dominant ?
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Comment se libérer de l’influence des drivers ?
- Prendre conscience de son driver dominant.
- Observer ses schémas de pensée et leurs impacts.
- S’autoriser à agir différemment.
- Pratiquer l’affirmation de soi et la bienveillance envers soi-même.
- Se faire accompagner par un professionnel pour avancer en douceur.
Un moyen efficace de se libérer de l’influence des drivers est de s’accorder les permissions contraires aux injonctions reçues.
Un autre levier essentiel consiste à développer les aspects positifs des drivers qui nous influencent :
- Si vous êtes “Sois parfait”, cultivez l’organisation sans rigidité.
- Si vous êtes “Fais-moi plaisir”, développez l’écoute sans vous oublier.
- Si vous êtes “Dépêche-toi”, apprenez à gérer votre temps avec souplesse.
- Si vous êtes “Sois fort”, trouvez un équilibre entre autonomie et ouverture aux autres.
- Si vous êtes “Fais un effort”, valorisez la persévérance tout en acceptant la facilité.
Besoin d’aide pour mieux comprendre vos drivers et vous en libérer ?
En tant que psychopraticienne, je vous accompagne pour identifier et travailler sur vos drivers afin de retrouver plus de légèreté et d’équilibre dans votre vie.
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- L’approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel
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- Le travail de l’ombre
- L’art de l’écoute : une clé essentielle pour accompagner
Crédits photos : canva et les illustrations : Sandra Guillemin.
Prendre soin de sa santé mentale avant la crise : Pourquoi attendre d’aller mal ?
Une prise de conscience essentielle
En 2025, la santé mentale est enfin reconnue comme une priorité nationale. Face à l’augmentation des troubles anxieux et dépressifs, la France en a fait une Grande cause nationale, soulignant l’urgence d’agir avant que la souffrance ne devienne insurmontable. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’ici 2030, la dépression sera la première cause d’incapacité dans le monde. Pourtant, trop de personnes attendent d’être en crise pour prendre soin de leur équilibre mental.
Pourquoi attendons-nous d’aller mal avant d’agir ? Nous entretenons notre corps sans attendre d’être malade, alors pourquoi ne pas faire de même avec notre esprit ? Dans cet article, je vous invite à repenser votre rapport à la santé mentale et à découvrir comment en prendre soin avant qu’il ne soit trop tard.
1- Une fausse croyance : “Je vais bien, donc je n’ai pas besoin d’agir”
J’ai longtemps cru que tant que je n’étais pas en pleine crise d’anxiété ou en burnout, tout allait bien. Mais en réalité, les signes avant-coureurs étaient déjà là :
- Fatigue chronique que je mettais sur le dos du travail.
- Irritabilité que j’excusais par le stress.
- Difficulté à me concentrer, sans comprendre pourquoi.
- Sauts d’humeur, mais “c’est normal, on a tous des hauts et des bas, non ?”
En fait, ces signaux n’étaient pas anodins. Ils étaient les alertes silencieuses de mon corps et de mon esprit.
2- Le prix du “je gère” : ce que ça coûte d’attendre
En France, 13 millions de personnes, soit 1 sur 5, souffrent de troubles psychiques chaque année, tels que la dépression ou l’anxiété. Attendre que la situation s’aggrave peut mener à des conséquences sévères, comme le burnout ou des crises d’anxiété paralysantes.
J’ai accompagné des personnes qui ont attendu trop longtemps. Elles se sont retrouvées incapables de travailler, de profiter de leurs proches, de simplement vivre normalement. Pourquoi ? Parce qu’elles pensaient que prendre soin de soi n’était nécessaire que lorsqu’on allait mal.
Mais la réalité, c’est que plus on attend, plus c’est long et difficile de remonter la pente.
3- Spécificités féminines : deuil périnatal, dépression post-partum et charge mentale
Deuil périnatal et dépression post-partum : des épreuves psychiques majeures
La période post-partum est une phase délicate pour de nombreuses femmes. Plus d’une femme sur quatre souffre d’anxiété et une sur six de dépression post-partum dans les mois qui suivent l’accouchement. Cette vulnérabilité psychique peut être exacerbée par un manque de soutien et une charge mentale déjà élevée.
Le deuil périnatal, bien que moins fréquent, est une épreuve particulièrement douloureuse qui nécessite un accompagnement spécifique. Il englobe diverses réalités : fausses couches, morts fœtales in utero, interruptions médicales de grossesse ou décès précoces du nourrisson.
Pourtant, ce sujet reste tabou dans notre société, ce qui amplifie la souffrance des parents concernés.
Un rapport récent de l’Assemblée nationale souligne l’importance d’une prise en charge adaptée non seulement pour les familles endeuillées, mais aussi pour les soignants confrontés à ces situations. Un accompagnement psychologique précoce dès la sortie de la maternité permet de prévenir des complications psychiques à long terme. Des associations comme Hespéranges offrent aux parents endeuillés un espace de parole essentiel pour briser le silence et cheminer à travers le deuil.
Charge mentale : ce poids invisible qui fragilise la santé mentale des femmes
Mais au-delà de ces événements spécifiques, un autre facteur pèse lourdement sur la santé mentale des femmes : la charge mentale. Ce fardeau invisible des responsabilités domestiques et familiales repose encore majoritairement sur elles, générant une pression constante et un stress chronique.
Comme l’indique un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur la santé mentale :
“L’une des principales différences entre les conditions de vie des hommes et des femmes est constituée par la charge mentale beaucoup plus lourde en ce qui concerne les femmes, du fait des multiples injonctions sociales qui pèsent sur elles, rendant leur quotidien difficile et fragilisant ainsi leur santé mentale. »
Ce cumul de rôles – professionnelle, mère, épouse, gestionnaire du foyer – place de nombreuses femmes dans un état d’hypervigilance constante, un facteur aggravant de l’anxiété et de la dépression. Lorsqu’elle devient chronique, cette pression peut entraîner un épuisement émotionnel profond, voire un burnout maternel.
Prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi prendre conscience de cette charge invisible et mettre en place des stratégies pour mieux la gérer : délégation des tâches, répartition plus équitable des responsabilités, apprentissage à poser des limites et à prioriser son propre bien-être.
4- Changer de mindset : la santé mentale se cultive chaque jour
Si je vous disais que vous ne devriez boire de l’eau que lorsque vous êtes déshydraté(e), vous me trouveriez absurde, non ? Alors pourquoi attendre d’être en souffrance pour prendre soin de votre équilibre mental ?
Prendre soin de sa santé mentale, ce n’est pas un luxe, c’est un entretien quotidien.
Je le compare souvent à l’alimentation ou au sport :
- Vous ne mangez pas sainement que lorsque vous êtes malade.
- Vous ne faites pas du sport seulement après une blessure.
- Alors pourquoi ne prendriez-vous pas soin de votre mental AVANT d’être en crise ?
Des actions simples à mettre en place dès maintenant
Bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard pour agir ! Voici quelques actions concrètes que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui :
- Identifier vos signaux d’alerte personnels : Quels sont les petits signes qui montrent que vous êtes surmené(e) ? Fatigue, irritabilité, insomnies ? Apprenez à les repérer avant qu’ils ne deviennent un problème.
- Créer des routines de bien-être mental : Écriture, journaling, méditation, moments de pause, marche en pleine nature… Trouvez ce qui fonctionne pour vous.
- Fixer des limites claires : Dire non quand c’est trop, s’autoriser du repos, couper les notifications, prendre du temps pour soi.
- Oser demander de l’aide : Un professionnel de santé, un psychopraticien comme moi, un coach, un groupe de parole… On ne traverse pas tout seul les tempêtes intérieures.
Mieux vaut prévenir que guérir
La question n’est pas de savoir si vous aurez besoin de prendre soin de votre santé mentale, mais quand. Et croyez-moi, il est bien plus facile de le faire maintenant, avant d’être en crise, que d’attendre d’aller mal.
Si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e) pour mieux gérer votre charge mentale, un post-partum, un deuil périnatal, surmonter des difficultés émotionnelles ou simplement cultiver votre bien-être psychologique, je vous propose un accompagnement personnalisé en tant que psychopraticienne. Découvrez mes accompagnements ici.
Et pour aller plus loin, je vous recommande aussi :
- L’approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel
- L’art de l’écoute : une clé essentielle pour accompagner
- Comprendre les différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticien
- La relation d’aide : une approche centrée sur la personne pour surmonter les difficultés
- La santé mentale, Grande cause nationale en 2025
- La santé mentale : Grande cause nationale 2025 – UNAFAM
- La santé mentale, Grande cause nationale de 2025 ? Handicap.fr
- Rapport de l’Assemblée Nationale sur la santé mentale des femmes
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L'approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel
Comment se sentir pleinement écouté et compris en thérapie ? Pour ma part, j’ai souvent ressenti le besoin d’un espace où je pourrais m’exprimer sans crainte du jugement. L’approche centrée sur la personne, développée par Carl Rogers, m’a ouvert une nouvelle perspective sur la psychothérapie humaniste. Elle repose sur l’idée que chacun possède en lui les ressources nécessaires pour se comprendre et évoluer positivement. Dans cet article, je vais partager avec vous les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique, comment elle se déroule en pratique et les situations dans lesquelles elle m’a semblé particulièrement efficace.
L’approche centrée sur la personne s’appuie sur l’instinct d’accomplissement – la tendance à l’actualisation – que possède tout organisme vivant et qui fait qu’il tend à croître et à réaliser tout son potentiel. C’est un élan vital qui conduit l’homme vers un développement plus complexe et plus complet. L’ACP se donne pour but de libérer cet élan vital. Carl Rogers
L’approche centrée sur la personne (ACP) est l’un des principaux courants de la Psychologie humaniste. Développée à partir des années 40 par le psychologue nord-américain Carl Rogers, elle constitue à la fois une méthode de psychothérapie et un outil de relation d’aide. D’abord connue sous le terme d’orientation non directive, Carl Rogers l’a ensuite renommée Psychothérapie centrée sur le client, avant d’adopter définitivement l’appellation Approche centrée sur la personne (ACP).
Dans cet article, je vais partager avec vous les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique, comment elle se déroule en pratique et les situations dans lesquelles elle m’a semblé particulièrement efficace.
Les principes clés de l’approche centrée sur la personne
J’ai découvert que cette approche repose sur trois piliers essentiels qui guident l’attitude du thérapeute :
- L’empathie : Il s’agit de la capacité à entrer dans le monde intérieur de son client comme s’il s’agissait du sien propre pour ressentir ce qu’il vit. Lorsque j’ai consulté une thérapeute qui pratiquait cette approche, j’ai immédiatement ressenti une écoute sincère et attentive. Elle semblait comprendre mon ressenti sans le minimiser ni l’interpréter à ma place.
- La congruence : Carl Rogers parle aussi d’authenticité. C’est la cohérence entre l’expérience, la conscience de soi et ce qui est exprimé. j’ai particulièrement apprécié la transparence de ma thérapeute. Elle ne cachait pas son humanité derrière un masque de neutralité, ce qui m’a permis de me sentir à l’aise.
- L’acceptation inconditionnelle : C’est accepter le client dans toutes ses dimensions, y compris ses parts d’ombre. Ce mouvement intérieur du psychopraticien vers son client, cette profonde considération, restaurent l’estime de soi du client. Je me souviens d’un moment où j’ai exprimé une peur irrationnelle. Au lieu de me corriger, ma thérapeute a accueilli mes émotions avec bienveillance, me permettant ainsi de les explorer sans honte.
Déroulement d’une thérapie centrée sur la personne
Une séance dans l’Approche Centrée sur la Personne se déroule dans un cadre non directif et bienveillant, où la personne accompagnée est libre d’explorer ses pensées et ses émotions à son propre rythme. Voici les grandes étapes d’une séance avec moi :
1. Accueil et mise en confiance : La séance commence par un moment d’accueil où j’instaure un climat de sécurité et d’écoute. Il n’y a pas de protocole strict : la personne est invitée à s’exprimer librement sur ce qui l’amène en thérapie.
2. Une écoute active et bienveillante : J’adopte une posture d’écoute empathique, sans jugement ni interprétation. Je reformule, valide les émotions et offre un espace où la personne peut se livrer en toute authenticité.
3. L’exploration intérieure à son propre rythme : Plutôt que de proposer des solutions toutes faites, je pose des questions ouvertes qui aident à clarifier les ressentis et à prendre conscience des ressources personnelles. Exemple : Lorsqu’une personne exprime une angoisse sans en comprendre l’origine, je pourrais lui demander : “Qu’est-ce que cette angoisse vous évoque ?”
4. Un cadre évolutif et adapté aux besoins de la personne : Chaque séance est unique et suit l’évolution du cheminement personnel de la personne qui consulte L’objectif n’est pas de donner des conseils mais de favoriser la prise de conscience et l’autonomisation.
5. Clôture en douceur : La séance se termine naturellement, parfois avec un moment de synthèse si la personne le souhaite. Il n’y a pas d’obligation de résultat immédiat : le travail thérapeutique se fait progressivement, au fil des séances.
À retenir : L’approche centrée sur la personne place l’individu au cœur du processus thérapeutique. C’est une thérapie qui s’adapte au vécu et au rythme du patient, dans un cadre profondément humain et respectueux.
Indications privilégiées
Une psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne s’adresse à tout individu – quels que soient son âge, son sexe, sa profession, son appartenance sociale ou sa culture – qui se trouve confronté à des questionnements d’ordre existentiel. Elle est particulièrement indiquée pour :
- Les personnes rencontrant des difficultés dans leur vie affective, sexuelle, conjugale, familiale ou relationnelle.
- Celles qui doivent faire face aux bouleversements d’une séparation (rupture, divorce) ou d’un deuil.
- Ceux qui traversent des moments de crise tels qu’une perte de travail, une mise à la retraite ou un changement de lieu de vie.
- Les personnes confrontées à la maladie, qu’il s’agisse d’elles-mêmes ou de leurs proches.
- Toute personne ressentant un mal-être, une stagnation, une hésitation face à des choix de vie, ou le sentiment de ne pas réaliser son plein potentiel.
- Les personnes en recherche d’épanouissement personnel qui souhaitent mieux se connaître et clarifier leurs aspirations.
- Ceux qui souhaitent améliorer leurs relations interpersonnelles en développant une meilleure écoute, communication et compréhension mutuelle.
- Celles souffrant de stress chronique, d’épuisement professionnel ou de burn-out.
- Les individus confrontés à des questionnements identitaires, qu’il s’agisse de leur genre, orientation sexuelle ou autres dimensions de leur construction personnelle.
- Les adolescents et jeunes adultes cherchant à mieux comprendre leurs émotions, leurs relations et leurs projets d’avenir.
- Les personnes vivant des expériences spirituelles ou philosophiques profondes, désireuses d’explorer ces dimensions sans jugement.
Le but ultime d’une psychothérapie centrée sur la personne est simple : être soi-même. Grâce à un cadre bienveillant, l’approche centrée sur la personne permet de se reconnecter à son authenticité, de mieux comprendre ses émotions et d’explorer son plein potentiel.
Avez-vous déjà expérimenté une thérapie humaniste ? Partagez votre expérience en commentaire ! Et si vous souhaitez explorer cette approche bienveillante, découvrez mes services ici.
Pour aller plus loin :
- Qu’est-ce que l’approche centrée sur la personne ?
- La relation d’aide : une approche centrée sur la personne pour surmonter les difficultés
- être soi-même : comprendre et vivre le processus d’individuation
- L’écoute : une clé essentielle pour accompagner
- Comprendre les différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychopraticien
- Elsee : Remboursez vos soins en médecine douce, sport et compléments alimentaires
Noël hygge : prenez soin de vous et profitez d’une période de fêtes sereine
Un Noël hygge pour prendre soin de soi : se déconnecter et se recentrer
Noël, bien que synonyme de joie et de rassemblements familiaux, peut aussi être une période source de stress et de pression. Entre les préparatifs, les attentes sociales et les obligations familiales, il est facile de se sentir dépassé. Pourtant, il existe une approche simple et apaisante pour vivre les fêtes de manière plus sereine : le hygge. Ce concept danois, centré sur le bien-être, la simplicité et le confort, peut être un véritable allié pour prendre soin de soi pendant Noël et se déconnecter du tumulte extérieur.
Le hygge, qu’est-ce que c’est ?
Pour moi, le hygge est une révélation. J’ai découvert ce concept lors d’un séjour au Danemark pendant les fêtes de fin d’année. Les Danois, qui affrontent des hivers longs et sombres, ont appris à transformer leur quotidien en moments chaleureux et réconfortants. Le hygge est l’art d’être bien chez soi mais entouré de ses amis ou de sa famille pour vivre un moment chaleureux tous ensemble.
Les 3 axes de cet art de vivre sont : cultiver la convivialité, prendre soin de soi et profiter des petits bonheurs de la vie. Comme nous pourrions l’imaginer à tort, le mot “hygge” ne provient pas de la langue danoise mais du norvégien, où il signifierait “bien-être”. Le terme est apparu dans les écritures danoises vers la fin du 18e siècle. Dans cet article, je vais vous montrer comment intégrer cet esprit chaleureux à votre Noël pour vous recentrer et vivre des fêtes plus apaisées.
L’importance de se ménager des moments de calme et de relaxation pendant Noël
La période des fêtes est souvent rythmée par des activités incessantes : repas de famille, courses de dernière minute, décorations… Mais au milieu de ce tourbillon, il est essentiel de trouver des moments de calme pour respirer et se ressourcer. Le hygge nous invite à ralentir, à nous accorder des petits moments de détente et à être pleinement présents dans l’instant.
Prenez soin de vous et cultivez votre bulle de bien-être à la maison
Pour moi, ces moments de calme passent par des rituels simples mais puissants. Par exemple, je commence mes journées par une séance de yoga de 30 minutes, même en période de fêtes. Cela m’aide à rester ancrée et détendue. Vous pouvez aussi pratiquer la pleine conscience en dégustant lentement votre café du matin, ou en faisant une promenade dans la nature après une journée chargée.
Quelques idées pour créer votre cocon hygge :
- Préparez-vous une boisson chaude réconfortante. J’aime particulièrement le Golden Latte, une recette qui allie bien-être et douceur. C’est la version épicée healthy du latte classique, à base de cannelle, gingembre et curcuma.
Recette rapide : mélangez 1 tasse de lait végétal (amande, coco ou soja), 1/2 cuillère à café de curcuma, une pincée de cannelle et de poivre noir, un peu de gingembre râpé et une cuillère à café de miel. Chauffez à feu doux et savourez ! - Transformez votre salle de bain en spa personnel avec un bain aux huiles essentielles. Je mélange 15 gouttes d’huile essentielle de lavande, une tasse de sel d’Epsom diluées dans une base neutre ou dans un peu de gel douche. C’est mon rituel préféré pour relâcher la pression. Vous pouvez bien sûr utiliser une autre huile essentielle en fonction de l’humeur ou de l’effet feel good recherché. J’apprécie la lavande pour ses effets relaxants. J’ajoute aussi quelques bougies autour de la baignoire.
- Créez un espace apaisant chez vous : bougies, plaids, et un bon livre. Par exemple, je me réserve parfois une soirée de lecture dans un endroit confortable ou au coin du feu lorsque j’en ai l’occasion.
Respectez vos limites et offrez-vous des moments de calme
Noël peut rapidement devenir une période de grande agitation, où nous nous imposons des attentes irréalistes. J’ai moi-même longtemps voulu organiser des fêtes parfaites, mais cela ne m’apportait que du stress. Aujourd’hui, je choisis la simplicité et j’écoute mes besoins.
Se recentrer avec des routines hygge
Pendant les fêtes, une routine douce peut être un véritable refuge. Je commence ma journée par une séance de yoga, je prends des pauses pour une promenade à l’air frais, et je m’autorise à dire non si mon agenda devient trop chargé. Ces gestes simples m’aident à rester connectée à moi-même et à éviter l’épuisement.
Se déconnecter des attentes sociales et cultiver l’instant présent
Les fêtes sont souvent influencées par la pression sociale : les cadeaux parfaits, les photos Instagram impeccables, ou les repas grandioses. Pourtant, le hygge nous rappelle qu’il n’y a pas de manière idéale de célébrer Noël. Ce qui compte, c’est de trouver ce qui vous fait du bien.
Apprenez à lâcher prise
Pour moi, cela passe par une déconnexion des réseaux sociaux pendant quelques jours. J’évite ainsi les comparaisons inutiles et je me concentre sur les moments que je vis. Une autre astuce est de limiter les attentes autour des cadeaux ou du décor. J’ai appris que ce sont les moments partagés, et non les choses matérielles, qui créent les souvenirs les plus précieux.
Un Noël hygge est une invitation à ralentir, à se recentrer et à prendre soin de soi. En vous accordant des moments de calme, en respectant vos limites, et en cultivant une attitude bienveillante envers vous-même, vous pouvez vivre des fêtes plus sereines et plus authentiques. Noël n’a pas besoin d’être parfait pour être mémorable. Ce qui compte, c’est de savourer l’instant présent et de créer une atmosphère de confort et de simplicité, dans laquelle vous pouvez réellement vous épanouir.
Un Noël hygge, c’est aussi prendre le temps de se reconnecter à soi. A cette occasion, je propose 1h d’accompagnement émotionnel pour prendre soin de vous, un kit de mandalas à colorier et un journal de gratitude pour un montant de 80€. A offrir ou à vous offrir. Si vous souhaitez en savoir plus ou réserver votre rendez-vous (présentiel ou visio), contactez-moi soit par le formulaire de contact ou par mail : sandra.relationdaide@gmail.com.
Des ressources complémentaires :
- A lire : Explorer votre monde intérieur avec le journaling,
- Mon cahier Hygge de Valentine Cinier, Solar Editions.
- Hygge, l’art du bonheur à la danoise, Louisa Thomsen Brits, Robert Laffont, 2016.
- Expérimenter le hygge en France :
- La Petite Sirène de Copenhague, restaurant danois à Paris dans le 9e arrondissement,
- Nordkraft concept store 100% danois à Paris dans le 10e arrondissement.
- Sostrene Grene, une chaîne danoise de magasins de décoration, de papeterie et d’arts créatifs dans plusieurs villes de France.
- La Maison du Danemark
Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d'année
Mieux vivre son deuil pendant les fêtes de fin d’année
Les fêtes de Noël, synonymes de réunions familiales et de joie partagée, peuvent être particulièrement douloureuses lorsque l’on traverse un deuil. Chaque décoration, chaque chanson, chaque tradition peut raviver l’absence de l’être cher. Comme le disait une amie : « Je pensais que le temps atténuerait ma peine, mais Noël semble toujours la raviver ». Pour les personnes en deuil, cette période est souvent remplie de souvenirs et d’émotions intenses.
Certains éléments, comme les chansons omniprésentes, la décoration du sapin ou les réunions de famille, peuvent raviver la douleur de la perte. Si vous ressentez cela, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Il existe des manières bienveillantes de prendre soin de vous pendant cette période. Prendre soin de soi lorsqu’on vit un deuil ne signifie pas oublier l’être cher mais se reconstruire pour aller de l’avant.
12 clés pour mieux vivre son deuil :
1. Prendre du temps pour soi
Dans le tourbillon des préparatifs et des sollicitations, il est important de s’accorder des pauses. Prenez le temps de respirer, de ralentir, et de faire ce qui vous fait du bien. Si vous ressentez le besoin de vous isoler un moment, faites le sans culpabilité. Se donner la permission de se reposer est essentiel pour ne pas épuiser ses énergies émotionnelles.
2. Créer un rituel en hommage
Honorer la mémoire de l’être cher peut être une façon apaisante de traverser cette période. Allumez une bougie en sa mémoire, écrivez-lui une lettre, ou placez une photo près du sapin. Ce petit geste symbolique peut vous aider à maintenir un lien avec la personne disparue tout en intégrant son souvenir dans vos traditions.
3. Se reconnecter à la nature
Une balade en forêt, une promenade dans un parc ou simplement quelques minutes passées à regarder le ciel peuvent offrir un apaisement profond. La nature a ce pouvoir de recentrer et d’apaiser les esprits tourmentés. Vous pouvez aussi essayer une méditation en pleine nature pour cultiver un sentiment de calme intérieur.
4. Demander de l’aide ou du soutien
Il est parfois difficile de partager sa peine, mais parler à un proche ou rejoindre un groupe de soutien peut être très bénéfique. Si vous vous sentez seul(e), sachez que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais une preuve de courage. Les autres peuvent être une source précieuse de réconfort. Le deuil est universel et nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve.
5. Dire non sans culpabilité
Les invitations et les obligations sociales peuvent sembler accablantes pendant cette période. Permettez-vous de dire non si vous n’en ressentez pas l’énergie. Respecter vos limites est un acte de bienveillance envers vous-même. Vous n’avez pas à vous justifier : votre bien-être est une priorité.
6. Pratiquer la gratitude
Dans les moments sombres, il peut être aidant de se concentrer sur les petites étincelles de joie. Chaque soir, prenez quelques minutes pour noter une ou deux choses qui ont éclairé votre journée, même si elles semblent insignifiantes. Tenir un journal de gratitude peut également vous aider à apaiser le sentiment de culpabilité et à réaliser que, malgré la douleur, des moments de légèreté existent encore.
7. Repenser les traditions
Certaines traditions peuvent sembler lourdes ou douloureuses cette année. Et si vous les adaptiez ? Créez de nouvelles manières de célébrer, plus alignées avec ce que vous ressentez aujourd’hui. Cela pourrait être un repas différent, une journée sans cadeaux, ou même un voyage pour changer d’air.
8. S’offrir un moment cocooning
Un bain chaud, un bon livre, une couverture douillette et une tasse de thé peuvent sembler anodins, mais ces petits plaisirs offrent un grand réconfort. Prenez soin de vous avec intention, comme vous le feriez pour un(e) ami(e) qui traverse une épreuve. Faites une activité qui vous fait du bien, qu’il s’agisse de cuisiner, de jardiner ou de regarder un film que vous aimez.
9. Exprimer ses émotions
Ne retenez pas vos larmes si elles viennent. Écrire dans un journal, parler à un proche ou simplement pleurer peut être libérateur. Laisser ses émotions s’exprimer est une façon saine de traverser le deuil, surtout dans une période aussi chargée émotionnellement que les fêtes. Rappelez-vous : vous avez le droit de rire et de sourire à nouveau. Cela ne signifie pas que vous oubliez l’être cher, mais que vous avancez doucement.
10. Se concentrer sur l’instant présent
La pleine conscience peut vous aider à réduire l’anxiété et à vous ancrer dans le moment présent. Essayez des exercices simples comme vous concentrer sur votre respiration ou observer les sensations autour de vous : le parfum du sapin, le goût d’une mandarine, la chaleur d’une écharpe. Se fixer des objectifs quotidiens, comme des actions simples (dresser la table, marcher 10 minutes, arroser une plante), peut aussi aider à retrouver une forme de normalité.
11. Prendre soin de votre corps physique
Le deuil n’affecte pas seulement l’esprit, il peut aussi avoir un impact sur le corps. Vous pourriez ressentir une fatigue intense, des tensions musculaires ou d’autres inconforts physiques. Accordez une attention particulière à votre bien-être corporel en intégrant des activités qui favorisent la détente et le relâchement des tensions : massages, yoga doux, acupuncture ou kinésithérapie. Même des gestes simples comme des étirements matinaux ou une promenade peuvent vous aider à reconnecter votre esprit et votre corps. Votre santé physique est un pilier important pour traverser cette période difficile.
12. Se fixer des objectifs quotidiens
Le chaos émotionnel du deuil peut donner l’impression de perdre ses repères. Se fixer des petits objectifs quotidiens, même modestes, peut vous aider à retrouver une structure et une forme de normalité. Préparez un repas, prenez 10 minutes pour respirer profondément ou écrivez une pensée positive dans un journal. Ces actions, même simples, peuvent être des ancrages qui vous redonnent le sentiment de contrôler certains aspects de votre journée.
Des rappels essentiels pour apaiser votre peine
Le deuil est une expérience universelle, mais chaque parcours est unique. Accordez-vous la liberté d’être à l’écoute de vos besoins et de votre rythme. Il est également fréquent de ressentir de la culpabilité, surtout lors des moments de joie. Si vous ressentez cela, rappelez-vous que sourire, rire ou profiter d’un instant ne signifie pas que vous oubliez la personne aimée. C’est une étape naturelle dans le processus de reconstruction.
Enfin, rappelez-vous que demander un soutien professionnel peut être une aide précieuse. Un thérapeute spécialisé dans le deuil peut vous accompagner pour traverser cette période de manière plus sereine. Il n’y a aucune honte à chercher de l’aide : c’est un acte courageux qui peut transformer votre expérience.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de traverser un deuil, et encore moins pendant les fêtes. Chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas convenir à l’autre. L’important est de vous écouter et de suivre ce qui résonne avec vous. Prendre soin de soi est un acte d’amour qui vous permet de vous reconstruire tout en honorant la mémoire de la personne aimée.
Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement supplémentaire, sachez que je propose des services personnalisés pour vous soutenir pendant cette période. Cliquez ici pour en savoir plus.
Des articles complémentaires pour aller plus loin :
- Comprendre et traverser le deuil
- La nature, une alliée apaisante dans le processus de deuil
- Le carnet de deuil© pour mieux vivre les pertes et les ruptures
- Des Apéros de la mort pour libérer la parole des personnes en deuil
- Comment surmonter le deuil périnatal ?
- Découvrez la méthode RITMO® pour libérer les chocs émotionnels
- Noël Hygge : Prenez soin de vous et profitez d’une période de fêtes sereine
- L’approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel
être soi-même : comprendre et vivre le processus d'individuation
Le processus d’individuation, bien plus qu’une quête personnelle, est une démarche essentielle pour retrouver son authenticité. Dans un monde où les apparences et les accomplissements extérieurs priment, il est facile de perdre de vue qui nous sommes vraiment. Pourtant, chaque individu porte en lui une richesse intérieure souvent inexplorée. Ce voyage vers soi-même est un processus libérateur qui nous aide à nous aligner avec notre vérité profonde. Mais par où commencer ? Dans cet article, découvrez les clés du processus d’individuation, inspirées de la psychologie jungienne et des réflexions modernes, pour devenir pleinement vous-même.
Pourquoi chercher à devenir pleinement soi ?
Avez-vous déjà ressenti un décalage entre ce que vous montrez au monde et ce que vous êtes réellement ? Cette sensation, souvent diffuse, reflète une déconnexion entre votre essence profonde et vos choix de vie.
C’est exactement ce que j’ai vécu lorsque j’avais la quarantaine bien entamée. À première vue, tout allait bien : une carrière stable, des relations épanouies, des projets à long terme. Pourtant, un sentiment persistait : et si je passais à côté de moi-même ?
C’est en me plongeant dans le concept d’individuation que j’ai commencé à comprendre cette impression. Plus qu’une quête de sens, ce processus invite à embrasser toutes les facettes de soi, y compris celles que l’on préfère ignorer, pour vivre aligné avec son identité profonde.
Dans les sections qui suivent, nous allons explorer ce qu’est l’individuation, pourquoi elle est essentielle, et comment l’intégrer dans votre vie au quotidien.
Qu’est-ce que l’individuation ?
L’individuation est le processus par lequel une personne découvre et intègre toutes les dimensions de son être – conscientes et inconscientes – pour vivre de manière authentique et alignée.
L’origine du concept
Ce terme a été introduit par Carl Gustav Jung, l’un des fondateurs de la psychologie analytique. Pour Jung, l’individuation est une quête universelle : celle de répondre aux questions fondamentales “Qui suis-je vraiment ?” et “Comment vivre en accord avec mes aspirations profondes ?”.
Bien que le concept paraisse complexe, il s’inscrit naturellement dans la vie de toute personne prête à s’interroger sur ses choix et son identité. Personnellement, j’ai eu l’impression de commencer ce processus sans même savoir qu’il portait un nom. Quand j’ai commencé à remettre en question des choix qui, jusque-là, me semblaient évidents, j’ai réalisé que ces questions faisaient partie d’un voyage intérieur bien plus vaste.
Individuation vs Individualisme
Il est essentiel de ne pas confondre individuation et individualisme. Là où l’individualisme prône souvent un repli sur soi ou une quête égocentrique, l’individuation, au contraire, nous pousse à mieux nous comprendre pour mieux interagir avec le monde.
Ce n’est pas une séparation, mais une harmonisation. Lorsque je m’engage sur ce chemin, je ne m’éloigne pas des autres, je deviens simplement plus authentique dans mes relations. Par exemple, j’ai remarqué que plus je suis en paix avec mes contradictions, plus je suis capable d’accepter celles des autres.
Les concepts-clés
Pour mieux comprendre ce cheminement, plongeons dans trois concepts fondamentaux :
- L’Ombre :
L’Ombre représente les parts de nous-mêmes que nous préférons cacher : peurs, envies inavouées, défauts que l’on refoule, désirs réprimés. Pourtant, les affronter est essentiel pour grandir.Par exemple, ma peur de l’échec m’a longtemps empêché de prendre des risques. J’ai réalisé qu’elle découlait de mon perfectionnisme. En acceptant cette Ombre, j’ai commencé à lâcher prise et à oser, même au risque d’échouer.
Exercice pratique : Notez un trait de vous-même que vous jugez négatif. Comment pourrait-il, en réalité, être une force ?
- Les archétypes :
Jung décrit les archétypes comme des schémas universels influençant nos comportements. Parmi eux : le Héros, le Souverain, l’Innocent, l’Amoureux, l’Explorateur et bien d’autres encore.Par exemple, en identifiant mes archétypes, j’ai compris pourquoi je me sentais tiraillée entre construire une stabilité et explorer l’inconnu. Reconnaître ces forces opposées m’a aidé à trouver un équilibre.
Question à explorer : Quels archétypes influencent vos décisions aujourd’hui ?
- Le Soi :
Enfin, le Soi est ce que Jung appelait l’état de complétude, l’harmonie ultime entre toutes les facettes de notre être. Il ne s’agit pas d’un idéal inaccessible, mais plutôt d’un horizon vers lequel nous tendons. Pour moi, le Soi ressemble à un état où mes décisions ne sont plus dictées par mes peurs ou mes conditionnements, mais par ce que je ressens profondément juste. C’est un état rare, mais chaque petite étape vers lui est une victoire.
Astuce pratique : Lors d’une prise de décision, écoutez à la fois votre raison et votre intuition pour trouver un alignement
Pourquoi l’individuation est essentielle ?
Souvent, nous vivons selon des attentes extérieures, sans interroger ce qui nous anime réellement. L’individuation nous aide à retrouver cet alignement intérieur et à vivre une vie riche de sens.
Les bénéfices concrets
Lorsque vous vous engagez dans ce cheminement, voici ce que vous pouvez attendre :
- Des choix plus authentiques alignés avec vos valeurs.
- Une sérénité accrue dans vos relations.
- Une confiance renforcée pour affronter les défis de la vie.
Quand on s’engage dans le processus d’individuation, on devient plus attentif à ce que l’on ressent vraiment, plus serein dans nos choix, et nos relations gagnent en authenticité.
Pour moi, ce travail sur moi-même a été un véritable tournant. C’est grâce à ce processus que j’ai eu le courage d’entreprendre une reconversion professionnelle. Pendant longtemps, j’avais occupé un poste de manager dans une entreprise. C’était un emploi respecté, avec une bonne stabilité, mais quelque chose en moi se rebellait. Je sentais que cette voie, bien qu’elle paraisse “idéale” de l’extérieur, ne reflétait pas qui j’étais profondément.
En m’interrogeant sur mes valeurs, mes aspirations et ce qui me faisait vibrer, j’ai découvert que j’étais attiré par l’accompagnement humain. Peu à peu, j’ai fait le choix d’entreprendre une reconversion professionnelle et étudier le métier de la Relation d’Aide pour devenir thérapeute. Ce chemin n’a pas été facile – il m’a fallu affronter mes peurs et dépasser le regard des autres – mais, aujourd’hui, j’ai une vie professionnelle en harmonie avec ce que je suis vraiment.
Les étapes du processus d’individuation
L’individuation est un processus continu, un chemin qui nous mène à une version plus complète et authentique de nous-mêmes.
1. Reconnaître l’Ombre
L’Ombre, c’est cette partie de nous-même que l’on préfère ignorer ou refouler. Elle regroupe des traits, des émotions ou des désirs que l’on juge inacceptables ou trop inconfortables à accepter. Pourtant, c’est en apprenant à reconnaître et à intégrer cette Ombre que nous grandissons.
Un exemple concret de ce processus pour moi a été de prendre conscience de ma peur irrationnelle de prendre des risques. Pendant longtemps, j’avais rationalisé cette peur en me disant que je privilégiais la sécurité, mais en réalité, c’était un moyen de fuir l’inconfort de l’échec. Accepter cette peur m’a permis non seulement de la comprendre, mais aussi de la surmonter. Aujourd’hui, je prends plus de risques et je me permets de sortir de ma zone de confort, ce qui a grandement facilité ma reconversion professionnelle.
2. Explorer ses archétypes
Les archétypes sont des figures symboliques que nous portons tous en nous. Ces modèles universels, comme le Héros, le Sage, l’Innocent, L’Amoureux ou l’Explorateur et bien d’autres encore influencent souvent nos comportements, nos choix et nos aspirations sans même que nous en ayons conscience.
Ces archétypes sont des guides puissants qui nous aident à comprendre les forces intérieures qui nous motivent, mais aussi celles qui nous freinent. En découvrant vos propres archétypes, vous pouvez commencer à reconnaître les motivations inconscientes derrière vos choix.
3. Intégration et alignement
Une fois que nous avons reconnu nos ombres et exploré nos archétypes, l’étape suivante consiste à intégrer ces différentes facettes de notre personnalité. C’est ici que le processus devient véritablement enrichissant : l’individuation ne consiste pas à éliminer les contradictions, mais à les concilier pour créer un équilibre intérieur.
Par exemple, Jung parle de l’importance de réconcilier la raison et l’émotion, deux aspects souvent opposés dans notre manière de prendre des décisions. De mon côté, j’ai longtemps été tiraillé entre ces deux forces : ma raison, qui me poussait à prendre des décisions logiques et sécuritaires, et mon intuition, qui me guidait vers des choix plus risqués mais plus authentiques. J’ai appris à écouter mes intuitions tout en restant rationnelle dans mes décisions. Ce processus m’a permis de faire des choix plus équilibrés et alignés avec mes valeurs profondes, comme lors de ma reconversion professionnelle.
Comment pratiquer l’individuation au quotidien ?
L’individuation est une démarche qui se déploie au quotidien, à travers des pratiques simples mais puissantes. Ces petites habitudes, répétées chaque jour, nous aident à mieux nous connaître et à intégrer nos différentes facettes. Voici quelques outils pratiques que vous pouvez commencer à mettre en place dès aujourd’hui pour cheminer vers votre soi authentique.
1. Pratiquez l’introspection régulièrement
L’introspection est essentielle pour mieux se connaître. Chaque matin, prenez un moment pour réfléchir à vos émotions et actions. Par exemple, je me demande : Qu’est-ce que je ressens ? Pourquoi ai-je fait tel choix hier ? Cela vous aide à clarifier vos motivations et à mieux comprendre vos schémas de comportement. Un carnet ou quelques minutes de méditation quotidienne peuvent être très bénéfiques.
2. Travaillez sur vos valeurs profondes
Vivre en accord avec ses valeurs est clé pour l’individuation. Pour commencer, dressez une liste de vos valeurs principales. Ensuite, vérifiez régulièrement si vos décisions et actions respectent ces valeurs. Cela vous aidera à rester aligné avec votre vrai soi et à faire des choix plus authentiques.
3. Cherchez un accompagnement
Parfois, un professionnel peut être d’une grande aide pour comprendre nos zones d’ombre et vos archetypes. Comme le dit Christophe Fauré, psychiatre spécialiste du deuil, la thérapie peut offrir un soutien précieux pour éclairer les parties cachées de soi et traverser les moments difficiles. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à consulter un coach spécialisé ou un thérapeute comme moi.
4. Reconnectez-vous à la nature
La nature est un espace de paix et de réflexion. En marchant dehors, sans distraction, je trouve souvent des réponses profondes. Essayez de passer quelques minutes en pleine nature, sans téléphone ni bruit extérieur, juste pour écouter votre intuition. Ces moments de calme peuvent être extrêmement révélateurs.
Les défis et obstacles
Le chemin de l’individuation n’est pas exempt de défis. En fait, il est souvent semé d’embûches, car il implique de se confronter à des aspects de soi que l’on préfère parfois ignorer. Pourtant, ces obstacles font partie intégrante du processus. Voici quelques-uns des plus fréquents :
La peur du changement
Au début de mon cheminement, j’avais peur de découvrir des vérités inconfortables. Par exemple, j’ai réalisé que mon ancien travail de salariée n’était pas vraiment un choix personnel, mais un conformisme aux attentes extérieures. Cette prise de conscience a été bouleversante, mais c’est en l’affrontant que j’ai commencé à me transformer. La résistance au changement est normale, mais il est essentiel de l’accepter pour avancer.
Jugements extérieurs
Lors de ma transformation, j’ai fait face aux jugements de mon entourage. Certains se demandaient pourquoi je voulais changer, tout semblait bien aller. Mais j’ai vite compris que mon chemin m’appartenait. S’éloigner des attentes sociales peut être dérangeant, mais rester fidèle à soi-même est essentiel.
L’individuation est une invitation à se découvrir pleinement, à embrasser vos forces et vos failles pour vivre une vie authentique et alignée. Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? Notez trois qualités que vous aimez chez vous et trois que vous jugez difficiles à accepter. Ensuite, questionnez-vous : Comment ces traits m’aident-ils à mieux me connaître ?
Si vous sentez que ce chemin vous appelle, je vous invite à découvrir mon accompagnement “De l’Ombre à la Lumière“. Cet espace est conçu pour vous soutenir dans les étapes de vie difficiles et vous aider à renaître avec plus de plaisir, de fluidité et de légèreté. Pas à pas, nous irons à la rencontre de votre lumière intérieure pour que vous puissiez incarner une version plus alignée de vous-même.
Des ressources pour aller plus loin
- Livres : Maintenant ou jamais de Christophe Fauré, L’Homme et ses symboles de Carl Gustav Jung, Découvrir et accueillir sa part d’ombre de Mireille Rosselet-Capt.
- Podcast : Métamorphose d’Anne Ghesquière, riche en discussions sur la connaissance de soi.
- Applications : Méditations guidées sur Insight Timer ou Calm, pour vous accompagner dans l’introspection et la reconnexion à vous-même.
- Vidéo : L’Univers T’ISOLE pour une RAISON, Ne Désespère Pas | Carl Jung
- Articles : Le travail de l’ombre; Les 12 archétypes de personnalité de Jung, L’approche centrée sur la personne : une thérapie humaniste au service du développement personnel, La relation d’aide : une approche centrée sur la personne pour surmonter les difficultés
- Lien Affilié : Elsee : Remboursez vos soins en médecine douce, sport et compléments alimentaires
Le chemin de l’individuation commence par un pas. Peut-être est-il temps de faire ce pas aujourd’hui ? 🌟
Crédits photos : Canva, et Anne-Juliette Verlaque (photo de moi avec les bulles).
Fête des Morts : des évènements à ne pas manquer pour prendre soin de votre deuil
La fête des morts est un moment fort de l’année, souvent confondue avec la Toussaint, mais elle représente un temps de commémoration particulier. À cette occasion, je vous propose deux événements pour prendre soin de vous après la perte d’un être cher : une conférence en ligne le 1er novembre et un “Café mortel” suivi d’un atelier créatif le 2 novembre. En tant que psychopraticienne, je souhaite offrir un espace bienveillant et ressourçant pour traverser le deuil en douceur.
Clarification : Fête des morts vs Toussaint – Quelle est la différence ?
Chaque année, autour de la Toussaint et de la fête des morts, nous honorons nos disparus, mais ces deux célébrations sont souvent confondues. Alors que la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est dédiée aux saints, la fête des morts, le 2 novembre, est un moment plus intime et personnel pour honorer les défunts.
- La Toussaint (1er novembre) est une fête catholique, instituée au 8e siècle pour honorer tous les saints. Étant un jour férié, beaucoup en profitent pour rendre hommage aux défunts ce jour-là.
- La fête des morts (2 novembre), en revanche, est spécifiquement consacrée aux défunts. Cette célébration, variable selon les cultures, repose sur le respect des défunts et la croyance en la continuité de la vie après la mort.
Pourquoi cette distinction est importante : La fête des morts est moins formelle que la Toussaint, elle permet une approche plus intime, favorisant l’expression du deuil et des émotions. C’est dans cet esprit que j’organise mes événements pour accompagner ceux qui souhaitent se reconnecter à eux-mêmes et à leurs émotions. Ces deux jours ne sont pas nécessairement tristes, mais plutôt une opportunité de se reconnecter à nos racines, nos traditions et notre propre processus de deuil. C’est un moment pour se souvenir avec amour et gratitude.
Pourquoi la fête des morts est une opportunité pour prendre soin de son deuil
Le 2 novembre, journée de la fête des morts, est un moment propice pour se reconnecter à soi et prendre soin de son deuil. En tant que psychopraticienne spécialisée dans l’accompagnement du deuil, je souhaite offrir, à travers deux événements dédiés, un espace de ressourcement et de connexion, dans la bienveillance et le partage.
Votre intervenante
Je suis Sandra Guillemin, psychopraticienne. Ma mission est de prendre soin des personnes dans les moments charnières de leur vie. Que ce soit suite à une naissance, une séparation, la maladie ou un deuil. Je possède une expertise pour vous aider à traverser le deuil avec plus de sérénité. Je vous guiderai à travers les étapes de la transition, vous offrant un espace pour exprimer vos émotions et trouver des moyens concrets de mieux vivre votre deuil. Mon approche est bienveillante et il me tient à cœur de créer des espaces sécurisés pour le partage et l’expression des émotions liées à la perte. J’aime particulièrement créer des moments de ressourcement pour que chaque participant puisse se sentir écouté et compris.
Mes événements pour traverser le deuil en douceur
1/ Conférence en ligne “Prendre soin de soi après la perte d’un être cher” – 1/11/24
La perte d’un être cher est une épreuve qui laisse souvent un vide immense. Bien que le chemin du deuil soit unique à chacun, il est essentiel de prendre soin de soi pendant cette période délicate. C’est pourquoi je vous invite à une conférence-atelier, dédiée à celles et ceux qui cherchent des clés pour mieux vivre leur deuil, tout en préservant leur bien-être.
Cette conférence vous permettra de :
- Découvrir les étapes du deuil et mieux comprendre ce processus naturel.
- Apprendre à prendre soin de vous sur les plans émotionnel, physique et mental.
- Partager un moment d’échange.
Date et heure : 1er novembre 2024, de 10h à 11h (pas de replay). Une surprise attend ceux qui seront présents jusqu’à la fin !
Lien d’inscription : Je prends ma place !
2/ Café mortel suivi d’un atelier créatif – 2/11/24 de 18h à 21h
Le Café mortel est un espace bienveillant pour parler de la fin de vie, de la mort et du deuil librement et sans tabou. En participant, vous pourrez partager vos pensées et ressentis dans une atmosphère d’ouverture et de soutien.
Ensuite, nous passerons à un atelier créatif, un moment dédié à l’expression de son deuil à travers la création. Chaque participant repartira avec un mini-carnet de deuil personnalisé, selon la méthode de Nathalie Hanot.
Lieu et inscription :
- Adresse : KAMU (Kafé Associatif pour une mixité urbaine), 8 rue Fanny à Clichy.
- Participation : libre et consciente, inscription nécessaire.
- Inscription : sandra.relationdaide@gmail.com ou par téléphone au 06 11 11 58 43.
- Une adhésion soutien au KAMU, sera demandée sur place, à partir de 5 euros pour l’année 2024, pas de CB.

3/ Apéro de la Mort le 18/11/24 de 19h à 21h
Si vous ne pouvez pas participer aux événements du 1er et 2 novembre, je vous invite à rejoindre l’Apéro de la Mort le 18 novembre. Directement inspirés des Cafés Mortels lancés par le sociologue et anthropologue suisse Bernard Crettaz en 2004, les Apéros de la Mort sont organisés par Happy End l’Asso pour libérer la parole autour de la mort dans un cadre informel et convivial.
Informations pratiques :
- Date et heure : 18 novembre 2024, de 19h à 21h.
- Lieu : restaurant l’Ethik, 1 place Maurice Chavany, Colombes.
- Lien d’inscription : Je prends ma place !
Les bienfaits de ces événements pour traverser le deuil
Rejoindre un ou plusieurs de ces évènements vous permettra de :
- Vous ressourcer en prenant du temps pour vous
- Partager votre expérience avec d’autres personnes qui comprennent ce que vous traversez
- Libérer vos émotions et votre parole sans jugement et ainsi, faciliter votre transition.
- Vous sentir entouré.e et soutenu.e dans un cadre bienveillant.
- Créer du lien avec des participants lors des évènements en présentiel.
- Retrouver un sentiment d’apaisement, de légèreté et de réconfort grâce aux bienfaits du groupe
- Vous sentir prêt.e à vivre cette étape de transition, dans l’accueil et l’acceptation, dans la douceur et la fluidité.
Un chemin d’apaisement pour traverser le deuil ensemble
La fête des morts est un moment de recueillement, mais aussi de partage et de soutien mutuel. Mes événements sont conçus pour vous offrir un espace bienveillant, où chacun peut exprimer et traverser son deuil en toute sécurité. Rejoignez l’un ou plusieurs de ces événements et ne tardez pas : les places sont limitées pour garantir des échanges de qualité !
En attendant de vous rencontrer, je vous propose de lire également :
- Comprendre et traverser le deuil
- Le carnet de deuil© pour mieux vivre les pertes et les ruptures
- Des Apéros de la mort pour libérer la parole des personnes en deuil
- La nature, une alliée apaisante dans le processus de deuil
- Comment surmonter le deuil périnatal ?
- Elsee Care : médecine douce, bien-être, et remboursements !
Soutien et ressources après un deuil périnatal : accompagner les parents dans leur épreuve
Le deuil périnatal est une épreuve bouleversante et souvent incomprise, nécessitant un soutien et des ressources adaptés pour accompagner les familles endeuillées. Qu’il s’agisse d’associations spécialisées, de groupes de parole ou d’un accompagnement thérapeutique, de nombreuses structures sont là pour offrir écoute, réconfort et accompagnement. À l’occasion de la journée du deuil périnatal, le 15 octobre, voici une sélection de ressources essentielles pour aider les familles à traverser cette épreuve et trouver un soutien adapté à leurs besoins.
Associations et groupes de parole pour les parents en deuil
Plusieurs associations se consacrent spécifiquement à l’accompagnement des parents touchés par le deuil périnatal. Elles offrent des espaces d’écoute, de partage et de soutien, ainsi que des informations précieuses sur le deuil. Ces associations offrent un soutien et des ressources après un deuil périnatal.
- Liste des associations qui accompagnent le deuil périnatal
- Pour trouver une association près de chez vous, n’hésitez pas à effectuer le parcours “je vis un deuil” sur le site d’Happy End.
Les groupes de parole permettent aux parents en deuil de partager leurs expériences avec d’autres personnes ayant vécu des situations similaires. Cela peut aider à briser l’isolement souvent ressenti et à trouver du réconfort dans la solidarité. C’est l’une des nombreuses ressources disponibles après un deuil périnatal.
- Groupes de parole organisés par les maternités : Certaines maternités ou services hospitaliers organisent des groupes de parole encadrés par des psychologues ou des professionnels spécialisés en deuil périnatal. Renseignez-vous auprès de votre hôpital ou maternité pour accéder à ces ressources.
- L’association “Agapa” : Agapa organise des groupes de parole pour accompagner les parents ayant perdu un bébé durant la grossesse ou après la naissance. Les groupes sont souvent encadrés par des psychologues formés au deuil périnatal. Site web : agapa.fr
Ressources vidéos sur le deuil périnatal .
Voici une sélection de vidéos pour approfondir votre compréhension du deuil périnatal et accéder à des ressources supplémentaires (Source : Fondation Monbourquette) :
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Revenir les bras vides – CHU Sainte-Justine. 2019
Série documentaire produite par le CHU Sainte-Justine sur le deuil périnatal comprenant quatre émissions d’une heure chacune, suivant le parcours de ces familles endeuillées.
En ligne: www.youtube.com/watch?v=bafLnnNcwWQ -
Lever le tabou du deuil périnatal – Radio-Canada Info. 2021, 5 min.
La fausse couche demeure tabou, même s’il survient dans 20% des grossesses, en moyenne. Et les ressources pour soutenir les couples qui vivent un deuil périnatal sont peu nombreuses et méconnues. Témoignages.
En ligne: www.youtube.com/watch?v=oNr15luenI8 -
L’instant d’une vie – Samuel-A. Caron et France Gallant. 2020, 20 min.
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Ce documentaire pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement.
En ligne: www.onf.ca/film/instant-dune-vie -
Quand passe la tempête, le deuil des pères – UQO. 2017, 17 min.
Par l’entremise de témoignages de cinq hommes ayant vécu un décès périnatal, cette vidéo expose leurs réactions lors de ce décès, les effets sur le couple, la vie familiale, le travail et la santé mentale. Les hommes partagent les outils qui les ont aidés à traverser cette tempête.
En ligne: www.youtube.com/watch?v=kW_cQMqfIhM
Livres sur le deuil périnatal
Les livres sont une autre source importante de soutien et d’accompagnement après un deuil périnatal. Voici une sélection d’ouvrages pour mieux comprendre ce processus et trouver des réponses adaptées. Source : Fondation Monbourquette)
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Fausse couche, vrai deuil de Manon Cyr et Isabelle Clément
Au Québec, chaque année, environ 20 000 femmes connaissent une fausse couche. Si certaines d’entre elles vivent cette épreuve comme une simple déception, d’autres font face à un véritable deuil et se heurtent la plupart du temps à une profonde incompréhension, non seulement de la part de leurs proches, mais aussi du système de santé. Parsemé de témoignages, ce livre vise à offrir du réconfort aux femmes qui vivent une fausse couche et aussi à les encourager à laisser une place à leur deuil. -
Dans ces moments-là : deuil périnatal de Hélène Guérin
Le deuil périnatal touche une grossesse sur cinq et pourtant l’on en parle peu. La mort met souvent mal à l’aise dans nos cultures, les proches sont démunis et ne savent pas quoi dire. Si bien qu’au moment où les parents ont le plus besoin d’aide, ils en reçoivent souvent le moins. Dans ce livre, l’auteure partage plus de 130 idées concrètes de soutien collectées auprès de parents et de leurs proches. -
Parents orphelins : vivre une fausse couche, une IMG, un deuil périnatal de Sophie Nanteuil
Des hommes et des femmes ayant vécu l’épreuve de la perte d’un enfant avant la naissance partagent leur vécu. Leurs récits sont accompagnés de conseils et de réponses de spécialistes aux questions les plus fréquentes. -
Décès périnatal : le deuil des pères de Francine de Montigny, Chantal Verdon, Jici Lord-Gauthier et Christine Gervais
Le décès d’un enfant durant la grossesse ou peu de temps après la naissance pose plusieurs défis aux parents, à la fratrie et à la famille. Si l’expérience des femmes dans ce difficile contexte a été abondamment relatée, un certain silence entoure encore celle des hommes. Basé sur des témoignages de pères endeuillés, ce livre brise ce tabou. -
Vivre un deuil périnatal : mort d’un diamant brut de Magda Vandendorpe
La perte d’un nourrisson est l’un des deuils les plus éprouvants qui soient pour des parents. La honte, le déni, la colère, la peur, l’angoisse s’enfouissent profondément à l’intérieur de soi, dans un silence que les années rendent de plus en plus lourd. Dans cet ouvrage, Magda Vandendorpe, TRA, Thérapeute en relation d’aide, raconte un parcours – le sien – dans lequel de nombreux parents se reconnaîtront. Après la perte brutale de son bébé de trois mois, en 1973, elle s’enferme derrière un mur de silence qui résistera plus de trente-cinq ans. Affichant un air de maîtrise, elle aura cinq autres enfants, s’imaginant inconsciemment que cela pourrait lui faire oublier le premier-né disparu trop tôt. Mais lorsque la carapace s’est fissurée, elle a dû faire face à ce deuil non résolu. -
Surmonter la mort de l’enfant attendu : dialogue autour du deuil périnatal de Elisabeth Martineau
L’auteure, qui a vécu la perte d’un enfant, livre ici une réflexion sur ce sujet qui l’a amenée à approfondir son propre vécu et à le confronter à celui d’autres mères, d’autres couples, d’autres enfants. Elle étaye ses propos de nombreux témoignages, apports de professionnels (sages-femmes, psychologues, etc.). -
Au-delà des mots : Recueil deuil périnatal de Sarah Bachand et Caroline Labrie
Le sujet est abordé de façon concrète par deux auteures et différents collaborateurs, et il est enrichi d’une quarantaine de témoignages émouvants. Le recueil inclut également une section à l’intention des couples qui vivent les obstacles liés à l’infertilité et à l’échec d’un traitement de fécondation in vitro. L’entourage des personnes endeuillées pourra également trouver dans cet ouvrage des outils pour communiquer, et à travers les témoignages, comprendre un peu plus ce que vivent ces parents. -
Les rêves envolés : Traverser le deuil d’un tout petit bébé de Suzy Frechette-Piperni
Grâce à cette lecture, tous ceux qui côtoient les parents en deuil – grands-parents, frères, sœurs, amis, collègues de travail -, qui sont touchés par leur perte et assistent, impuissants, à leur désespoir, trouveront des moyens de les réconforter avec respect et compassion. -
Je t’aimais déjà de Andrée-Anne Cyr et Bérengère Delaporte
Un jeune enfant trépigne d’impatience : il aura bientôt un petit frère ou une petite sœur. Seulement, rien ne se déroule comme prévu… Au retour de l’hôpital, ses parents ont les mains vides et le cœur rempli de tristesse. Le bébé tant attendu est mort à la naissance. Les auteures proposent un album touchant sur le deuil périnatal. De la tristesse des parents aux questionnements de l’enfant, on chemine avec les personnages à travers leur deuil.
“Et si je choisis de vivre”, un documentaire sur la perte d’un enfant
Le documentaire “Et si je choisis de vivre” raconte le parcours de parents ayant vécu la perte d’un enfant, abordant avec une grande sensibilité le sujet encore tabou du deuil périnatal. Réalisé par Nans Thomassey et Damien Boyer, il suit notamment le cheminement de Amande, une jeune femme qui, après la mort de son fils, entreprend un voyage émotionnel pour apprendre à vivre avec sa douleur.
À travers des témoignages poignants de parents endeuillés et de professionnels du deuil, ce film ouvre une discussion essentielle sur la manière dont on peut surmonter la perte d’un enfant. Il met en lumière les différentes étapes du deuil, mais aussi l’importance du soutien, des rituels et des ressources disponibles pour aider les familles à traverser cette épreuve.
“Et si je choisis de vivre” est bien plus qu’un simple documentaire : c’est un message d’espoir, montrant qu’il est possible de retrouver goût à la vie malgré la souffrance. Le film invite les spectateurs à réfléchir sur la vie, la mort, et la résilience, tout en sensibilisant à la nécessité de mieux accompagner les familles touchées par le deuil périnatal.
Deuil périnatal : participer à un hommage collectif
Participer à des événements collectifs peut apporter une dimension supplémentaire au soutien après un deuil périnatal. Ces hommages permettent aux familles de partager leur douleur et de rendre hommage à leurs enfants perdus.
Une journée fleurie. Chaque année, quatre associations spécialisées dans l’accompagnement du deuil périnatal organisent Une fleur, une vie, une journée d’hommage pour les enfants partis trop tôt. L’idée de cette rencontre est de permettre aux parents de composer un bouquet géant en mémoire de leur enfant décédé, d’échanger avec eux, et de se sentir reconnus et soutenus dans leur deuil. Cet évènement a lieu chaque année, au mois de mai à Paris. https://unefleurunevie.org/
Un lâcher de ballons. L’association Nos touts petits présente dans différentes régions (Alsace, Savoie, La Réunion, PACA et Hauts de France, invite également les parents à se retrouver une à deux fois par an pour rendre hommage à leurs bébés à l’occasion d’un lâcher de ballons et/ou d’un atelier création d’objets de Noël. http://www.nostoutpetits.fr/
Une marche pour les anges. Le 15 octobre, journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal, l’association Pieds par Terre, Coeur en l’air réunit des parents endeuillés lors d’une grande marche à Paris, Lyon, Toulouse et Bruxelles. 15 octobre : journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal | Une marche pour nos anges
Une cérémonie au crématorium. Une cérémonie des tout petits peut-être organisée dans certains crematoriums pour les parents ayant perdu en enfant en devenir à l’hôpital et qui ont choisi de laisser l’établissement prendre en charge la crémation. Cette célébration accorde un temps de parole à la famille et leur permet de déposer un petit cœur dans l’urne commune au carré des anges. A Paris cette cérémonie, se déroule le 1er mardi de chaque trimestre, à 8H30, au crématorium du Père Lachaise. Aucune inscription n’est nécessaire. Au crématorium de Lyon, une cérémonie est organisée tous les 3 mois.
Source : livre “Un enterrement comme je veux” de Sarah Dumont.
Le deuil périnatal est une épreuve particulièrement douloureuse, et il est essentiel de ne pas traverser cette période difficile seul. Les ressources mentionnées ci-dessus peuvent offrir un soutien précieux, mais si vous recherchez un accompagnement plus personnalisé, je vous invite à découvrir Cocon de Douceur. Il s’agit d’un accompagnement conçu pour aider les femmes et les familles à naviguer à travers leur processus de deuil avec compassion et compréhension.
Dans un environnement bienveillant, vous pourrez exprimer vos émotions, partager votre histoire et bénéficier de l’écoute d’un professionnel qui vous guidera tout au long de ce cheminement. N’hésitez pas à me contacter en réservant un appel découverte gratuit et sans engagement pour en savoir plus sur cet accompagnement ou pour discuter de la manière dont je peux vous aider.
Pour enrichir votre compréhension du deuil périnatal et vous fournir davantage de ressources, je vous recommande également des articles écrits par mes soins et un épisode de podcast dédié aux deuil périnatal dans lequel j’interviens :
- Comment surmonter le deuil périnatal ?
- L’histoire d’Elise après une interruption médicale de grossesse
- La nature, une alliée apaisante dans le processus de deuil
- Le carnet de deuil© pour mieux vivre les pertes et les ruptures
- Des Apéros de la mort pour libérer la parole des personnes en deuil
- Podcastu : Episode 3 dédié au deuil périnatal
J'exposerai au Salon Zen à Paris du 26 au 30 septembre 2024 !
Venez me rencontrer et découvrir mon approche au Salon Zen !
Je suis ravie de vous annoncer ma participation au Salon Zen, l’événement incontournable dédié à l’épanouissement personnel et au bien-être, qui se tiendra à Paris du 26 au 30 septembre 2024 ! C’est une formidable opportunité pour nous rencontrer et mieux vous connaître. Cette année, le salon met la spiritualité à l’honneur.
En tant que thérapeute, mon engagement est d’aider chacun et chacune à trouver un équilibre intérieur et à s’épanouir pleinement. Rejoignez moi pour découvrir comment des outils simples et efficaces peuvent transformer votre quotidien et vous aider à atteindre une harmonie profonde.
Le Salon Zen est le lieu idéal pour tous ceux qui souhaitent enrichir leur vie et explorer de nouvelles approches du bien-être.
Mon expertise
Je possède une expertise pour vous aider à traverser les transitions du féminin avec plus de sérénité tels que la maternité, une séparation ou un divorce, la maladie, le deuil, une PMA et plein d’autres encore. Je suis là pour vous guider à travers les étapes de la transition, vous offrant un espace de croissance personnelle, de transformation et trouver des moyens concrets de mieux vivre une étape de vie.
Les 5 raisons de ma présence au Salon Zen
Plusieurs choses m’ont donné envie de participer à ce salon :
- Je suis profondément passionnée par le développement personnel et la spiritualité. Une passion que je souhaite partager avec vous lors de cet événement inspirant.
- Mon objectif est double : d’une part, communiquer différemment avec vous et avec le monde, en partageant des pratiques et des réflexions enrichissantes.
- D’autre part, je suis impatiente de vous faire découvrir toute ma palette d’outils dédiés à votre épanouissement personnel.
- Ce salon représente pour moi une occasion unique de vous rencontrer en personne, d’échanger avec vous sur vos problématiques et aspirations, et de vous offrir des solutions concrètes pour votre bien-être.
- C’est aussi pour animer une conférence intitulée “Comment mieux vivre une transition de vie ?”, où je partagerai mes enseignements et des outils concrets pour favoriser un mieux-être durant ces phases souvent délicates.
Ce salon représente pour moi une occasion unique de vous rencontrer en personne, d’échanger avec vous sur vos défis et vos besoins, et de vous offrir des solutions concrètes pour votre bien-être.
Au programme de ces 5 jours dédiés à votre épanouissement personnel
- Un accueil chaleureux et de la bonne humeur !
- Un jeu concours pour offrir une séance d’1H avec moi en présentiel ou en visio pour échanger sur votre problématique et prendre un temps pour vous. Rendez-vous au Salon pour découvrir tous les détails !
- Une remise exceptionnelle pendant toute la durée du salon sur mon accompagnement signature De l’Ombre à la Lumière. Tous les détails à découvrir sur place au Salon.
- Une conférence “Comment mieux vivre une transition de vie ?” pour vous partager mes enseignements et des outils concrets pour favoriser un mieux-être durant ces phases souvent délicates, le dimanche 29/09/24 à 11h.
- Un espace de croissance personnelle, de transformation et des moyens concrets pour mieux vivre une étape de vie.
Les 5 bienfaits de votre venue au Salon Zen
- Ce salon est une bulle de détente et de relaxation, un équilibre entre la découverte d’exposants en mieux-être, développement personnel, art de vivre et en même temps l’expérience de conférences sur la spiritualité, d’ateliers et d’animations.
- La possibilité de nous rencontrer en personne pour partager ensemble sur vos problématiques.
- Découvrir des professionnels et des outils qui favorisent votre bien-être mais aussi votre croissance personnelle.
- Un évènement avec des contenus à haute valeur ajoutée gratuitement grâce à l’expertise des exposants et des conférenciers.
- Gratuité et accessibilité du Salon Zen pour les moins de 25 ans, les chômeurs, bénéficiaires du RSA, étudiants et invalides ou sur présentation d’une invitation téléchargée sur le site du salon + 8€ pour une entrée achetée sur place.
Les informations pratiques pour votre venue
- Le lieu : Espace Champerret à Paris dans le 17e
- Accès par la ligne 3, station Louise Michel ou Porte de Champerret
- Ligne de bus 84, 92, 93, 163, 165, PC
- Accès direct par le parking payant Champerret / Yser
- Station Vélib’ : Jean Ostreicher – Porte de Champerret (n°17032) Rue Ostreicher, 75017 Paris
- Les horaires : 10H30 – 19H – fermeture à 18H le lundi – Nocturne jusqu’à 20H le vendredi.
- Le programme du Salon Zen : ici.
- Mon stand : I 16, secteur épanouissement personnel.
- Ma conférence : “Mieux vivre les transitions de vie” aura lieu le dimanche 29/09/24 à 11H dans la salle de développement personnel.
- 🎁Le lien pour bénéficier d’une entrée gratuite valable pour 2 personnes sur une journée : invitation. En tant qu’exposante, je peux également vous transmettre des invitations au format papier si vous souhaitez vous rendre plusieurs fois au Salon, n’hésitez pas à me solliciter si vous en avez besoin.
Je vous attends avec impatience au Salon Zen à Paris du 26 au 30 septembre 2024. N’hésitez pas à me laisser un message pour m’informer de votre venue. Ce sera un grand plaisir de vous accueillir à mon stand !
En attendant de vous rencontrer, je vous invite à découvrir mon communiqué de presse et des articles de blog :
- Communiqué de presse
- La relation d’aide : une approche centrée sur la personne pour surmonter les difficultés
- L’art de l’écoute : une clé essentielle pour accompagner
- 35 ressources précieuses pour accompagner les femmes en transition de vie
A bientôt,
Sandra